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Sante

Epidémie de méningite à Kaolack: 100 cas enregistrés dont 02 morts

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Epidémie de méningite à Kaolack: 100 cas enregistrés dont 02 morts

La méningite est une inflammation des méninges, très souvent associées à des signes d'encéphalites pouvant s'associer à des signes inflammatoires des méninges. Une maladie qui fait peur et fait fureur à Kaolack avec 100 cas enregistrés dont 02 morts.


Une épidémie de méningite est en train d’infester la région de Kaolack. Avec 100 cas notés dont 02 morts en moins de deux mois, les enfants restent les plus vulnérables de cette contagion, selon les autorités médicales de l’Hôpital El Hadj Ibrahima Niasse. « Nous sommes partis de 32 cas il y a 04 semaines, nous sommes descendus à 27 cas la semaine qui a suivi, après nous sommes revenus à 20 cas et aujourd’hui, nous en sommes à 14 cas », a confié un pédiatre de l’hôpital à la RFM. 
Toutefois, des dispositions sont mises en place pour la prise en charge des atteints de la méningite, rassure Docteur Malick Ndiaye. 



15 Commentaires

  1. Auteur

    Sauvons Balla Gaye2

    En Avril, 2012 (13:07 PM)


    Pétition pour sauver balla gaye 2

    si le cng ne fait rien ilS seront complice de la mort de BALLA GAYE 2 qui n’arrête pas de se DOPER
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  2. Auteur

    Cissems

    En Avril, 2012 (14:23 PM)
    Voila madame le ministre de la santé un bon début de travail
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    Auteur

    Omar Dieng

    En Avril, 2012 (14:51 PM)
    max de prevention

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    Infos Pour Vous. Suite

    En Avril, 2012 (15:14 PM)




    La méningite à méningocoques est une forme de méningite bactérienne, une grave infection des méninges qui affecte la membrane du cerveau. Elle peut causer de graves lésions cérébrales et se révèle mortelle dans 50% des cas si elle n'est pas traitée.



    Différentes bactéries peuvent causer une méningite. Neisseria meningitidis est la plus susceptible de provoquer des épidémies importantes. On a recensé 12 sérogroupes de N. meningitidis, dont 6 sont connus pour provoquer des épidémies (A, B, C, W135, X et Y). La répartition géographique et le potentiel épidémique varient d’un sérogroupe à l’autre.



    Transmission



    La transmission bactérienne s’opère de personne à personne par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées. Un contact étroit et prolongé (baiser, éternuement et toux rapprochée), ou la promiscuité avec une personne infectée (vie en dortoir, mise en commun des couverts ou des verres) favorise la propagation de la maladie. La période d’incubation est en moyenne de quatre jours mais elle peut être comprise entre 2 et 10 jours.



    N. meningitidis ne s'attaque qu'aux humains; il n’y a pas de réservoir animal. Les bactéries peuvent être présentes dans le pharynx et, pour des raisons non encore complètement élucidées, submergent parfois les défenses de l’organisme, permettant ainsi à l’infection de se propager dans la circulation sanguine et d’atteindre le cerveau. Bien qu'il existe des lacunes dans nos connaissances, on estime qu’entre 10 et 20% des gens sont porteurs de N. meningitidis en temps normal. Mais ce taux peut être plus élevé en cas d’épidémie.



    Symptômes



    Les symptômes les plus fréquents sont: raideur de la nuque, fièvre élevée, photophobie, état confusionnel, céphalées et vomissements. Même lorsque la maladie est diagnostiquée très tôt et qu’un traitement approprié est institué, entre 5 et 10% des malades décèdent, en général dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des symptômes. La méningite bactérienne peut entraîner des lésions cérébrales, une perte auditive ou des troubles de l’apprentissage chez 10 à 20% des survivants. La septicémie méningococcique est une forme plus rare mais plus grave (souvent mortelle) de méningococcie qui se caractérise par une éruption hémorragique et un collapsus circulatoire rapide.



    Diagnositic



    Le diagnostic initial de la méningite à méningocoques peut être posé par un examen clinique suivi d'une ponction lombaire montrant un liquide céphalorachidien purulent. Les bactéries sont parfois visibles à l’examen microscopique du liquide céphalorachidien. Le diagnostic est conforté ou confirmé par la mise en culture de prélèvements de liquide céphalorachidien ou de sang, par des tests d'agglutination ou par amplification génétique (PCR). Il est important d'identifier les sérogroupes et de déterminer la susceptibilité aux antibiotiques pour établir les mesures à prendre.



    Traitement



    La méningococcie peut être mortelle et doit toujours être considérée comme une urgence médicale. L’admission à l’hôpital ou dans un centre de santé est nécessaire, mais le malade ne doit pas nécessairement être isolé. Un traitement antimicrobien approprié doit être appliqué le plus vite possible, de préférence dès que la ponction lombaire a été pratiquée, si on a pu le faire immédiatement. Si le traitement est entamé avant la ponction, il peut être difficile de cultiver les bactéries sur le liquide céphalorachidien et donc de confirmer le diagnostic.



    On peut utiliser toute une série d’antibiotiques pour traiter l'infection, notamment la pénicilline, l’ampicilline, le chloramphénicol et la ceftriaxone. En Afrique, en cas d’épidémie dans des régions disposant d’un nombre limité de centres de santé, le chloramphénicol huileux ou la ceftriaxone sont les médicaments de choix, car on a montré qu’une dose unique était efficace contre la méningite à méningocoques.



    Prévention



    Trois types de vaccins sont disponibles:

    1.Les vaccins polyosidiques sont disponibles depuis plus de 30 ans pour prévenir la maladie. Les vaccins antiméningococciques polyosidiques existent sous forme soit bivalente (groupe A et C), soit trivalente (groupes A, C et W), soit tétravalente (groupes A, C, Y et W135) pour lutter contre la maladie.

    2.Concernant le sérogroupe B, il n’est pas possible de préparer des vaccins polyosidiques en raison d’une homotypie antigénique avec les polyosides présents dans les tissus nerveux humains. Les vaccins contre le sérogroupe B utilisés, en particulier, à Cuba, en Norvège et en Nouvelle-Zélande comportaient donc des protéines de la membrane externe et des souches spécifiques pour lutter contre des épidémies spécifiques. D’autres vaccins universels du sérogroupe B comportant des protéines sont aux derniers stades de mise au point.

    3.Depuis 1999 des vaccines antiméningococciques conjugués sont disponibles et largement utilisés contre le groupe C. Des vaccins conjugués tétravalents contre les sérogroupes A, C, Y et W135 sont homologués depuis 2005 pour utilisation chez les enfants et les adultes aux États-Unis d'Amérique et au Canada et en Europe.



    En décembre 2010, un nouveau vaccin antiméningococcique A conjugué a été introduit au Burkina Faso et dans certaines régions du Mali et du Niger. En 2011, ces pays ont notifié le plus petit nombre de cas confirmés de méningite A jamais enregistré pendant une saison épidémique. D’autres pays de la ceinture africaine de la méningite préparent l’introduction du vaccin. En 2011, le vaccin a été introduit dans certaines régions du Cameroun, du Nigéria et du Tchad alors que le Mali et le Niger achèvent leurs campagnes nationales.



    Ce vaccin présente plusieurs avantages par rapport aux vaccins polyosidiques existants: il provoque une réponse immunitaire plus forte et plus durable contre le méningocoque du groupe A; il réduit le portage de la bactérie dans la gorge et donc sa transmission; il devrait conférer une protection à long terme non seulement aux personnes vaccinées, mais aussi aux membres de leur famille et autres personnes qui auraient sinon été exposées à la méningite; son coût est par ailleurs plus faible que celui des autres vaccins antiméningococciques; enfin, il devrait être particulièrement efficace pour protéger les enfants de moins de deux ans chez lesquels les vaccins polyosidiques classiques ne provoquent aucune réponse.



    On espère que les 25 pays de la ceinture africaine de la méningite auront introduit le vaccin en 2016. On s’attend à ce qu’une couverture vaccinale élevée de la tranche d’âge cible (les 1 à 29 ans) éliminera leméningocoque A de cette région d’Afrique.



    Tendances épidémiques



    La méningite à méningocoques apparaît sporadiquement dans le monde entier sous forme de petits groupes de cas, avec des variations saisonnières, et représente une proportion variable de la méningite bactérienne épidémique.



    La méningococcie frappe le plus lourdement une zone de l’Afrique subsaharienne connue pour être la «ceinture de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Ethiopie, à l’est. Pendant la saison sèche, entre décembre et juin, les vents chargés de poussières, les nuits froides et les infections des voies respiratoires supérieures se conjuguent pour endommager la muqueuse rhinopharyngienne, augmentant ainsi le risque de méningococcie. Par ailleurs, la transmission de N. meningitidis est favorisée par la promiscuité et les grands déplacements de population qu'engendrent les pèlerinages et les marchés traditionnels régionaux. Cette conjonction de facteurs explique les grandes épidémies qui se produisent au cours de cette saison dans la ceinture de la méningite.



    Intervention mondiale de santé publique



    Avec l’introduction du nouveau vaccin antiméningococcique conjugué A, l’OMS encourage une stratégie s’articulant autour de deux axes: la préparation aux épidémies et la riposte aux épidémies. La préparation se concentre sur la surveillance, depuis le dépistage des cas et leur étude jusqu’à la confirmation en laboratoire. La prévention consiste à immuniser toutes les personnes âgées de 1 à 29 ans dans la ceinture africaine de la méningite avec ce vaccin. L’OMS fournit régulièrement un appui technique sur le terrain dans les pays qui doivent faire face à des épidémies.



    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.



    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    Infos Pour Vous Suite 2

    En Avril, 2012 (15:17 PM)
    . Bien qu'il existe des lacunes dans nos connaissances, on estime qu’entre 10 et 20% des gens sont porteurs de N. meningitidis en temps normal. Mais ce taux peut être plus élevé en cas d’épidémie.



    Symptômes



    Les symptômes les plus fréquents sont: raideur de la nuque, fièvre élevée, photophobie, état confusionnel, céphalées et vomissements. Même lorsque la maladie est diagnostiquée très tôt et qu’un traitement approprié est institué, entre 5 et 10% des malades décèdent, en général dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des symptômes. La méningite bactérienne peut entraîner des lésions cérébrales, une perte auditive ou des troubles de l’apprentissage chez 10 à 20% des survivants. La septicémie méningococcique est une forme plus rare mais plus grave (souvent mortelle) de méningococcie qui se caractérise par une éruption hémorragique et un collapsus circulatoire rapide.



    Diagnositic



    Le diagnostic initial de la méningite à méningocoques peut être posé par un examen clinique suivi d'une ponction lombaire montrant un liquide céphalorachidien purulent. Les bactéries sont parfois visibles à l’examen microscopique du liquide céphalorachidien. Le diagnostic est conforté ou confirmé par la mise en culture de prélèvements de liquide céphalorachidien ou de sang, par des tests d'agglutination ou par amplification génétique (PCR). Il est important d'identifier les sérogroupes et de déterminer la susceptibilité aux antibiotiques pour établir les mesures à prendre.



    Traitement



    La méningococcie peut être mortelle et doit toujours être considérée comme une urgence médicale. L’admission à l’hôpital ou dans un centre de santé est nécessaire, mais le malade ne doit pas nécessairement être isolé. Un traitement antimicrobien approprié doit être appliqué le plus vite possible, de préférence dès que la ponction lombaire a été pratiquée, si on a pu le faire immédiatement. Si le traitement est entamé avant la ponction, il peut être difficile de cultiver les bactéries sur le liquide céphalorachidien et donc de confirmer le diagnostic.



    On peut utiliser toute une série d’antibiotiques pour traiter l'infection, notamment la pénicilline, l’ampicilline, le chloramphénicol et la ceftriaxone. En Afrique, en cas d’épidémie dans des régions disposant d’un nombre limité de centres de santé, le chloramphénicol huileux ou la ceftriaxone sont les médicaments de choix, car on a montré qu’une dose unique était efficace contre la méningite à méningocoques.



    Prévention



    Trois types de vaccins sont disponibles:

    1.Les vaccins polyosidiques sont disponibles depuis plus de 30 ans pour prévenir la maladie. Les vaccins antiméningococciques polyosidiques existent sous forme soit bivalente (groupe A et C), soit trivalente (groupes A, C et W), soit tétravalente (groupes A, C, Y et W135) pour lutter contre la maladie.

    2.Concernant le sérogroupe B, il n’est pas possible de préparer des vaccins polyosidiques en raison d’une homotypie antigénique avec les polyosides présents dans les tissus nerveux humains. Les vaccins contre le sérogroupe B utilisés, en particulier, à Cuba, en Norvège et en Nouvelle-Zélande comportaient donc des protéines de la membrane externe et des souches spécifiques pour lutter contre des épidémies spécifiques. D’autres vaccins universels du sérogroupe B comportant des protéines sont aux derniers stades de mise au point.

    3.Depuis 1999 des vaccines antiméningococciques conjugués sont disponibles et largement utilisés contre le groupe C. Des vaccins conjugués tétravalents contre les sérogroupes A, C, Y et W135 sont homologués depuis 2005 pour utilisation chez les enfants et les adultes aux États-Unis d'Amérique et au Canada et en Europe.



    En décembre 2010, un nouveau vaccin antiméningococcique A conjugué a été introduit au Burkina Faso et dans certaines régions du Mali et du Niger. En 2011, ces pays ont notifié le plus petit nombre de cas confirmés de méningite A jamais enregistré pendant une saison épidémique. D’autres pays de la ceinture africaine de la méningite préparent l’introduction du vaccin. En 2011, le vaccin a été introduit dans certaines régions du Cameroun, du Nigéria et du Tchad alors que le Mali et le Niger achèvent leurs campagnes nationales.



    Ce vaccin présente plusieurs avantages par rapport aux vaccins polyosidiques existants: il provoque une réponse immunitaire plus forte et plus durable contre le méningocoque du groupe A; il réduit le portage de la bactérie dans la gorge et donc sa transmission; il devrait conférer une protection à long terme non seulement aux personnes vaccinées, mais aussi aux membres de leur famille et autres personnes qui auraient sinon été exposées à la méningite; son coût est par ailleurs plus faible que celui des autres vaccins antiméningococciques; enfin, il devrait être particulièrement efficace pour protéger les enfants de moins de deux ans chez lesquels les vaccins polyosidiques classiques ne provoquent aucune réponse.



    On espère que les 25 pays de la ceinture africaine de la méningite auront introduit le vaccin en 2016. On s’attend à ce qu’une couverture vaccinale élevée de la tranche d’âge cible (les 1 à 29 ans) éliminera leméningocoque A de cette région d’Afrique.



    Tendances épidémiques



    La méningite à méningocoques apparaît sporadiquement dans le monde entier sous forme de petits groupes de cas, avec des variations saisonnières, et représente une proportion variable de la méningite bactérienne épidémique.



    La méningococcie frappe le plus lourdement une zone de l’Afrique subsaharienne connue pour être la «ceinture de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Ethiopie, à l’est. Pendant la saison sèche, entre décembre et juin, les vents chargés de poussières, les nuits froides et les infections des voies respiratoires supérieures se conjuguent pour endommager la muqueuse rhinopharyngienne, augmentant ainsi le risque de méningococcie. Par ailleurs, la transmission de N. meningitidis est favorisée par la promiscuité et les grands déplacements de population qu'engendrent les pèlerinages et les marchés traditionnels régionaux. Cette conjonction de facteurs explique les grandes épidémies qui se produisent au cours de cette saison dans la ceinture de la méningite.



    Intervention mondiale de santé publique



    Avec l’introduction du nouveau vaccin antiméningococcique conjugué A, l’OMS encourage une stratégie s’articulant autour de deux axes: la préparation aux épidémies et la riposte aux épidémies. La préparation se concentre sur la surveillance, depuis le dépistage des cas et leur étude jusqu’à la confirmation en laboratoire. La prévention consiste à immuniser toutes les personnes âgées de 1 à 29 ans dans la ceinture africaine de la méningite avec ce vaccin. L’OMS fournit régulièrement un appui technique sur le terrain dans les pays qui doivent faire face à des épidémies.



    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.



    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    En Avril, 2012 (15:19 PM)
    Il est important d'identifier les sérogroupes et de déterminer la susceptibilité aux antibiotiques pour établir les mesures à prendre.



    Traitement



    La méningococcie peut être mortelle et doit toujours être considérée comme une urgence médicale. L’admission à l’hôpital ou dans un centre de santé est nécessaire, mais le malade ne doit pas nécessairement être isolé. Un traitement antimicrobien approprié doit être appliqué le plus vite possible, de préférence dès que la ponction lombaire a été pratiquée, si on a pu le faire immédiatement. Si le traitement est entamé avant la ponction, il peut être difficile de cultiver les bactéries sur le liquide céphalorachidien et donc de confirmer le diagnostic.



    On peut utiliser toute une série d’antibiotiques pour traiter l'infection, notamment la pénicilline, l’ampicilline, le chloramphénicol et la ceftriaxone. En Afrique, en cas d’épidémie dans des régions disposant d’un nombre limité de centres de santé, le chloramphénicol huileux ou la ceftriaxone sont les médicaments de choix, car on a montré qu’une dose unique était efficace contre la méningite à méningocoques.



    Prévention



    Trois types de vaccins sont disponibles:

    1.Les vaccins polyosidiques sont disponibles depuis plus de 30 ans pour prévenir la maladie. Les vaccins antiméningococciques polyosidiques existent sous forme soit bivalente (groupe A et C), soit trivalente (groupes A, C et W), soit tétravalente (groupes A, C, Y et W135) pour lutter contre la maladie.

    2.Concernant le sérogroupe B, il n’est pas possible de préparer des vaccins polyosidiques en raison d’une homotypie antigénique avec les polyosides présents dans les tissus nerveux humains. Les vaccins contre le sérogroupe B utilisés, en particulier, à Cuba, en Norvège et en Nouvelle-Zélande comportaient donc des protéines de la membrane externe et des souches spécifiques pour lutter contre des épidémies spécifiques. D’autres vaccins universels du sérogroupe B comportant des protéines sont aux derniers stades de mise au point.

    3.Depuis 1999 des vaccines antiméningococciques conjugués sont disponibles et largement utilisés contre le groupe C. Des vaccins conjugués tétravalents contre les sérogroupes A, C, Y et W135 sont homologués depuis 2005 pour utilisation chez les enfants et les adultes aux États-Unis d'Amérique et au Canada et en Europe.



    En décembre 2010, un nouveau vaccin antiméningococcique A conjugué a été introduit au Burkina Faso et dans certaines régions du Mali et du Niger. En 2011, ces pays ont notifié le plus petit nombre de cas confirmés de méningite A jamais enregistré pendant une saison épidémique. D’autres pays de la ceinture africaine de la méningite préparent l’introduction du vaccin. En 2011, le vaccin a été introduit dans certaines régions du Cameroun, du Nigéria et du Tchad alors que le Mali et le Niger achèvent leurs campagnes nationales.



    Ce vaccin présente plusieurs avantages par rapport aux vaccins polyosidiques existants: il provoque une réponse immunitaire plus forte et plus durable contre le méningocoque du groupe A; il réduit le portage de la bactérie dans la gorge et donc sa transmission; il devrait conférer une protection à long terme non seulement aux personnes vaccinées, mais aussi aux membres de leur famille et autres personnes qui auraient sinon été exposées à la méningite; son coût est par ailleurs plus faible que celui des autres vaccins antiméningococciques; enfin, il devrait être particulièrement efficace pour protéger les enfants de moins de deux ans chez lesquels les vaccins polyosidiques classiques ne provoquent aucune réponse.



    On espère que les 25 pays de la ceinture africaine de la méningite auront introduit le vaccin en 2016. On s’attend à ce qu’une couverture vaccinale élevée de la tranche d’âge cible (les 1 à 29 ans) éliminera leméningocoque A de cette région d’Afrique.



    Tendances épidémiques



    La méningite à méningocoques apparaît sporadiquement dans le monde entier sous forme de petits groupes de cas, avec des variations saisonnières, et représente une proportion variable de la méningite bactérienne épidémique.



    La méningococcie frappe le plus lourdement une zone de l’Afrique subsaharienne connue pour être la «ceinture de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Ethiopie, à l’est. Pendant la saison sèche, entre décembre et juin, les vents chargés de poussières, les nuits froides et les infections des voies respiratoires supérieures se conjuguent pour endommager la muqueuse rhinopharyngienne, augmentant ainsi le risque de méningococcie. Par ailleurs, la transmission de N. meningitidis est favorisée par la promiscuité et les grands déplacements de population qu'engendrent les pèlerinages et les marchés traditionnels régionaux. Cette conjonction de facteurs explique les grandes épidémies qui se produisent au cours de cette saison dans la ceinture de la méningite.



    Intervention mondiale de santé publique



    Avec l’introduction du nouveau vaccin antiméningococcique conjugué A, l’OMS encourage une stratégie s’articulant autour de deux axes: la préparation aux épidémies et la riposte aux épidémies. La préparation se concentre sur la surveillance, depuis le dépistage des cas et leur étude jusqu’à la confirmation en laboratoire. La prévention consiste à immuniser toutes les personnes âgées de 1 à 29 ans dans la ceinture africaine de la méningite avec ce vaccin. L’OMS fournit régulièrement un appui technique sur le terrain dans les pays qui doivent faire face à des épidémies.



    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.



    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    En Avril, 2012 (15:21 PM)
    , C et W), soit tétravalente (groupes A, C, Y et W135) pour lutter contre la maladie.

    2.Concernant le sérogroupe B, il n’est pas possible de préparer des vaccins polyosidiques en raison d’une homotypie antigénique avec les polyosides présents dans les tissus nerveux humains. Les vaccins contre le sérogroupe B utilisés, en particulier, à Cuba, en Norvège et en Nouvelle-Zélande comportaient donc des protéines de la membrane externe et des souches spécifiques pour lutter contre des épidémies spécifiques. D’autres vaccins universels du sérogroupe B comportant des protéines sont aux derniers stades de mise au point.

    3.Depuis 1999 des vaccines antiméningococciques conjugués sont disponibles et largement utilisés contre le groupe C. Des vaccins conjugués tétravalents contre les sérogroupes A, C, Y et W135 sont homologués depuis 2005 pour utilisation chez les enfants et les adultes aux États-Unis d'Amérique et au Canada et en Europe.



    En décembre 2010, un nouveau vaccin antiméningococcique A conjugué a été introduit au Burkina Faso et dans certaines régions du Mali et du Niger. En 2011, ces pays ont notifié le plus petit nombre de cas confirmés de méningite A jamais enregistré pendant une saison épidémique. D’autres pays de la ceinture africaine de la méningite préparent l’introduction du vaccin. En 2011, le vaccin a été introduit dans certaines régions du Cameroun, du Nigéria et du Tchad alors que le Mali et le Niger achèvent leurs campagnes nationales.



    Ce vaccin présente plusieurs avantages par rapport aux vaccins polyosidiques existants: il provoque une réponse immunitaire plus forte et plus durable contre le méningocoque du groupe A; il réduit le portage de la bactérie dans la gorge et donc sa transmission; il devrait conférer une protection à long terme non seulement aux personnes vaccinées, mais aussi aux membres de leur famille et autres personnes qui auraient sinon été exposées à la méningite; son coût est par ailleurs plus faible que celui des autres vaccins antiméningococciques; enfin, il devrait être particulièrement efficace pour protéger les enfants de moins de deux ans chez lesquels les vaccins polyosidiques classiques ne provoquent aucune réponse.



    On espère que les 25 pays de la ceinture africaine de la méningite auront introduit le vaccin en 2016. On s’attend à ce qu’une couverture vaccinale élevée de la tranche d’âge cible (les 1 à 29 ans) éliminera leméningocoque A de cette région d’Afrique.



    Tendances épidémiques



    La méningite à méningocoques apparaît sporadiquement dans le monde entier sous forme de petits groupes de cas, avec des variations saisonnières, et représente une proportion variable de la méningite bactérienne épidémique.



    La méningococcie frappe le plus lourdement une zone de l’Afrique subsaharienne connue pour être la «ceinture de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Ethiopie, à l’est. Pendant la saison sèche, entre décembre et juin, les vents chargés de poussières, les nuits froides et les infections des voies respiratoires supérieures se conjuguent pour endommager la muqueuse rhinopharyngienne, augmentant ainsi le risque de méningococcie. Par ailleurs, la transmission de N. meningitidis est favorisée par la promiscuité et les grands déplacements de population qu'engendrent les pèlerinages et les marchés traditionnels régionaux. Cette conjonction de facteurs explique les grandes épidémies qui se produisent au cours de cette saison dans la ceinture de la méningite.



    Intervention mondiale de santé publique



    Avec l’introduction du nouveau vaccin antiméningococcique conjugué A, l’OMS encourage une stratégie s’articulant autour de deux axes: la préparation aux épidémies et la riposte aux épidémies. La préparation se concentre sur la surveillance, depuis le dépistage des cas et leur étude jusqu’à la confirmation en laboratoire. La prévention consiste à immuniser toutes les personnes âgées de 1 à 29 ans dans la ceinture africaine de la méningite avec ce vaccin. L’OMS fournit régulièrement un appui technique sur le terrain dans les pays qui doivent faire face à des épidémies.



    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.



    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    Infos Pour Vous Suite 5

    En Avril, 2012 (15:24 PM)
    . En 2011, le vaccin a été introduit dans certaines régions du Cameroun, du Nigéria et du Tchad alors que le Mali et le Niger achèvent leurs campagnes nationales.



    Ce vaccin présente plusieurs avantages par rapport aux vaccins polyosidiques existants: il provoque une réponse immunitaire plus forte et plus durable contre le méningocoque du groupe A; il réduit le portage de la bactérie dans la gorge et donc sa transmission; il devrait conférer une protection à long terme non seulement aux personnes vaccinées, mais aussi aux membres de leur famille et autres personnes qui auraient sinon été exposées à la méningite; son coût est par ailleurs plus faible que celui des autres vaccins antiméningococciques; enfin, il devrait être particulièrement efficace pour protéger les enfants de moins de deux ans chez lesquels les vaccins polyosidiques classiques ne provoquent aucune réponse.



    On espère que les 25 pays de la ceinture africaine de la méningite auront introduit le vaccin en 2016. On s’attend à ce qu’une couverture vaccinale élevée de la tranche d’âge cible (les 1 à 29 ans) éliminera leméningocoque A de cette région d’Afrique.



    Tendances épidémiques



    La méningite à méningocoques apparaît sporadiquement dans le monde entier sous forme de petits groupes de cas, avec des variations saisonnières, et représente une proportion variable de la méningite bactérienne épidémique.



    La méningococcie frappe le plus lourdement une zone de l’Afrique subsaharienne connue pour être la «ceinture de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Ethiopie, à l’est. Pendant la saison sèche, entre décembre et juin, les vents chargés de poussières, les nuits froides et les infections des voies respiratoires supérieures se conjuguent pour endommager la muqueuse rhinopharyngienne, augmentant ainsi le risque de méningococcie. Par ailleurs, la transmission de N. meningitidis est favorisée par la promiscuité et les grands déplacements de population qu'engendrent les pèlerinages et les marchés traditionnels régionaux. Cette conjonction de facteurs explique les grandes épidémies qui se produisent au cours de cette saison dans la ceinture de la méningite.



    Intervention mondiale de santé publique



    Avec l’introduction du nouveau vaccin antiméningococcique conjugué A, l’OMS encourage une stratégie s’articulant autour de deux axes: la préparation aux épidémies et la riposte aux épidémies. La préparation se concentre sur la surveillance, depuis le dépistage des cas et leur étude jusqu’à la confirmation en laboratoire. La prévention consiste à immuniser toutes les personnes âgées de 1 à 29 ans dans la ceinture africaine de la méningite avec ce vaccin. L’OMS fournit régulièrement un appui technique sur le terrain dans les pays qui doivent faire face à des épidémies.



    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.



    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    Infos Pour Vous Suite 6

    En Avril, 2012 (15:27 PM)
    La méningococcie frappe le plus lourdement une zone de l’Afrique subsaharienne connue pour être la «ceinture de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Ethiopie, à l’est. Pendant la saison sèche, entre décembre et juin, les vents chargés de poussières, les nuits froides et les infections des voies respiratoires supérieures se conjuguent pour endommager la muqueuse rhinopharyngienne, augmentant ainsi le risque de méningococcie. Par ailleurs, la transmission de N. meningitidis est favorisée par la promiscuité et les grands déplacements de population qu'engendrent les pèlerinages et les marchés traditionnels régionaux. Cette conjonction de facteurs explique les grandes épidémies qui se produisent au cours de cette saison dans la ceinture de la méningite.



    Intervention mondiale de santé publique



    Avec l’introduction du nouveau vaccin antiméningococcique conjugué A, l’OMS encourage une stratégie s’articulant autour de deux axes: la préparation aux épidémies et la riposte aux épidémies. La préparation se concentre sur la surveillance, depuis le dépistage des cas et leur étude jusqu’à la confirmation en laboratoire. La prévention consiste à immuniser toutes les personnes âgées de 1 à 29 ans dans la ceinture africaine de la méningite avec ce vaccin. L’OMS fournit régulièrement un appui technique sur le terrain dans les pays qui doivent faire face à des épidémies.

    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.

    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    Infos Pour Vous Suite Et Fin

    En Avril, 2012 (15:29 PM)
    .



    La lutte contre les flambées épidémiques consiste à prendre les cas en charge de manière rapide et appropriée en les traitant à l'aide de chloramphénicol huileux ou de ceftriaxone, ainsi qu'à procéder à des campagnes réactives de vaccination chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées.



    Les épidémies de méningite dans la ceinture africaine de la méningite font peser une charge énorme sur la santé publique. L'OMS est déterminée à éliminer la méningococcie en tant que problème de santé publique.

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    Lili

    En Avril, 2012 (16:22 PM)
    comment se prevenir?
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    Madik

    En Avril, 2012 (20:36 PM)
    Si les autorités Sénégalaises ne prennent pas des mesures draconniènes à la frontière Sénégalo-Malienne pour contrôler les déplacements de populations dûes à la guerre, nous risquerions d'avoir de grosses surprisezs. lA MENINGITE EST PRESQUE ANDEMIQUE AU MALI ; a t t e n t i o n !!!!!!!!!!!
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    Nn

    En Avril, 2012 (22:59 PM)
    il faut vite réagir.On a 4cas au CHR Ndioum
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    Madi

    En Avril, 2012 (00:55 AM)
    ces types de maladies avaient disparus du Sénégal mais avec cette catastrophe de wade tous ces conneries sont revenu, vraiment wade nous a laisser dans la mrd. merci
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    Lolotte

    En Avril, 2012 (02:15 AM)
    Ca la c'est pas nouveau cette bestiole! Il y'a des millions de personnes qui ont ca dans le monde.  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">  
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