Les populations de Niassène Diola, village situé dans la commune de Sansamba du département de Sedhiou ont exprimé son ras-le-bol ce lundi contre le manque d'électricité dans leur localité.
En effet, depuis 2020, un contrat liait les populations avec la société Sudsolar. Mais d'après Lamine Seydi, l'un des porte-parole du jour, la centrale n'a jamais apporté aux populations la moindre satisfaction. Bien au contraire ! Les autochtones ont l'impression d'être arnaqués mensuellement avec des factures forfaitaires de 4 000 F CFA, quelle que soit la taille de la famille.
Pour calmer la furie des populations qui réclament sans cesse une fourniture normale d'électricité, Sudsolar a annoncé une seconde centrale pour renforcer la première. Ce qui n'a rien amélioré, selon Arfang Diémé, 2e porte-parole du jour.
Au comble de la colère, les 3 000 âmes du village ont décidé, ce lundi, de se faire entendre à travers un point de presse. À l'issue de celui-ci, les porteurs de voix donnent 20 jours aux autorités pour accéder à leurs revendications sans quoi, ils envisagent d'organiser une marche populaire.
Pour Aiba Badiane, le manque d'électricité dans le village renforce leur précarité sociale et affecte négativement le développement du village. C'est pourquoi les populations demandent au directeur de l'Aser, Jean-Michel Sène, de leur fournir du courant continu en lieu et place des 8 heures de fourniture par jour qu'on ne respecte même pas.
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