À Bignona, les autorités administratives et judiciaires ont enrôlé plus de 14 000 élèves à l'état civil dans le département et au moins 6 000 cartes nationales d'identité ont été confectionnées.
A cette occasion, une cérémonie de remise symbolique de cartes nationales d'identité (CNI) à des élèves rétablis dans le fichier de l'état civil s'est tenue à la préfecture de Bignona, lors d'une rencontre de bilan de l'enrôlement des CNI. Une occasion pour l'autorité préfectorale de partager avec les élus le dispositif mis en place pour l'encadrement des élèves en classes d'examen au niveau du département.
"Globalement, on a eu à enrôler plus de 14 000 personnes. Aujourd'hui, on a reçu près de 6 000 cartes", a informé le préfet. Mamadou Khouma a saisi cette occasion pour saluer le travail du président du tribunal d'instance de Bignona, lors des audiences foraines au niveau de tout le périmètre départemental pour l'enrôlement de toutes ces personnes.
Ces audiences foraines ont été initiées pour régler la question des élèves en classes d'examen sans pièces d'état civil. "Les sorties du président du tribunal d'instance ont permis d'enrôler le maximum d'élèves", a renseigné M. Khouma.
Pour ceux qui ne sont pas encore enrôlés, les IEF sont chargés de documenter ce nombre pour, avec les élus des 19 communes du département, trouver des solutions idoines. Une audience spéciale est préconisée par le présent du tribunal. Et pour la sécurisation de ces pièces d'état civil, la préfecture se charge de l'obtention d'une carte nationale d'identité, a déclaré le préfet.
L'inscription à l'état civil au niveau du département de Bignona a été saluée par le député Bacary Diédhiou, qui rappelle que "le département de Bignona a souvent souffert de ce problème ".
Dans la foulée, les autorités en ont profité pour inciter les parents à déclarer leurs enfants à la naissance.
Auteur: Max Euclide KANFANY Correspondant à Ziguinchor.
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