Le Sénégal est classé 32e pays le plus vulnérable au monde, face au changement climatique. C’est une révélation du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, ce lundi 21 juillet.

Le ministre a fait cette révélation, lors du lancement de l’édition 2025 de la Semaine du climat et de l’énergie, organisée par ENDA Énergie, en partenariat avec l’État et plusieurs acteurs de la société civile. 

Cette position alarmante illustre la faiblesse des capacités d’adaptation du pays face à des risques majeurs comme les inondations, la salinisation des terres, les sécheresses prolongées et les pertes d’infrastructures en zone rurale.  

 

Pour y remédier, il s’agira, pour l’État du Sénégal, de territorialiser l’action climatique afin de bâtir une résilience durable. « Cela suppose une refonte de la planification territoriale, une meilleure coordination intersectorielle et un appui accru aux collectivités pour les côtés des capacités techniques, financières et institutionnelles adaptées », a affirmé Daouda Ngom.

 

Sur l’appui aux collectivités territoriales, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a rappelé que la mise à jour de la Contribution déterminée au niveau nationale (CDN) a été lancée depuis le 7 juillet 2025. « C’est pour en faire un outil opérationnel aligné avec les ambitions de notre stratégie nationale de développement 2025-2029 et du Référentiel Sénégal Vision 2050 », a assuré M. Ngom.

 

Placée sous le thème « Réinventons nos territoires pour faire face à l’urgence climatique », cette édition de la Semaine du climat et de l’énergie s’attaque à la vulnérabilité croissante des territoires face aux effets du changement climatique. L’événement s’inscrit dans la perspective de la COP30 et du Sommet africain sur le climat, avec l’objectif de porter la voix des territoires sur la scène internationale.