Les épouses de militaires occupant le site " terme sud" de la cité Comico ont reçu à deux reprises de la part des autorités militaires la sommation de quitter les lieux. L’ultimatum a pris fin le 15 octobre dernier. Malgré cela, elles s'obstinent à y rester. Notre reporter a enquêté sur ce déguerpissement.
Pour la deuxième fois, les autorités de l'armée cherchent à déguerpir les occupants du site "terme sud Comico" sans y parvenir. Le premier échec a été noté le 1er Septembre 2008 et le dernier le 15 octobre dernier. Ces autorités veulent déguerpir des occupants. Ceux--ci sont constitués de soixante-quinze familles qui sont des épouses de militaires, logeant dans ce site qu’ils qualifient “de vielles bâtisses occupées irrégulièrement ." Ces épouses de militaires sont déterminées à continuer à vivre dans ces bâtiments et comptent sur la grâce du président pour pouvoir acquérir de façon définitive ces logements. Pourtant, le site, elles l’ont occupé durant des décennies, avec leurs maris techniciens d'aviation au camp de la base et leurs familles. Certains d’entre eux sont en mission de paix à l'étranger. Génése du différend
L'affaire remonte en 2000 quand les épouses de militaires à travers leur association dénommée (Association des épouses militaires du terme sud) sont allées voir les autorités militaires pour sollliciter auprès d'eux la réfection des bâtiments dans lesquels, elles logent depuis de nombreuses années avec leurs familles. Parce que n'ayant pas compris comment se fait-il que leurs époux paient régulièrement les frais d'entretien des bâtiments et les indemnités de logements sans que rien ne soit fait ? En guise de réponse, ces derniers leur ont fait comprendre que les bâtiments , ainsi que le site qui les abrite ne les appartient pas , mais appartient à l’ État .
C’est à ce niveau que les femmes sont allées rencontrer les autorités étatiques de l'époque en l'occurrence Mame Madior Boye, Moustapha Niasse, Bécaye Diop pour obtention d'un bail pour le terrain. Ce fut grande leur surprise car c'est sur ces entrefaites qu’une première sommation, émanant du colonel Wardini leur intimant l’ordre de déguerpir des lieux avant le 1er septembre leur a été servie .Les Femmes ont durement manifesté contre cette décision et ont poussé leur mécontentement pour saisir d' une requête le secrétaire général de la présidence qui à son tour, a saisi le ministère des forces armées qui a demandé de surseoir à ce projet déguerpissement.
Ainsi , c' est après la veille des examens, au milieu du mois de juin que les autorités militaires sont revenus à la charge avec une autre sommation portant cette fois-ci la marque du lieutenant colonel Kisma Mamadou Sow ,pour demander aux femmes occupant le site de quitter avant le 15 octobre dernier. Ce qui jusqu' à présent, n' a pas eu lieu.Malgré cela, les épouses de militaires continuent d'occuper le site en espérant qu' un jour leur complainte pour ce site sera entendu par le chef de l' État pour trancher sur l'affaire et leur octroyer définitivement le site.
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