Selon lui, cette Charte est l’un des meilleurs traités internationaux élaborés par l’Union africaine (Ua). Et il faut 15 instruments de ratification pour qu’elle soit mise en œuvre. Il n’y a que 7 Etats, entre autres, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Benin, le Niger, le Malawi, l’Afrique du Sud, qui ont signé.
Face à cette situation, M. Tine estime que le Président Macky Sall doit prendre les choses en main. Parce que, explique-t-il, «il y a un an déjà, on nous avait dit que c’était acquis, mais que c’est l’Assemblée nationale qui traine les pieds». Le patron d’Amnesty international/Afrique se dit préoccupé par ce comportement du parlement sénégalais. Il invite les députés à voter cette Charte qui est d’actualité du fait que les africains vivent des crises de la démocratie et des élections dans le continent noir, notamment au Burkina Faso.
Face à cette situation, M. Tine estime que le Président Macky Sall doit prendre les choses en main. Parce que, explique-t-il, «il y a un an déjà, on nous avait dit que c’était acquis, mais que c’est l’Assemblée nationale qui traine les pieds». Le patron d’Amnesty international/Afrique se dit préoccupé par ce comportement du parlement sénégalais. Il invite les députés à voter cette Charte qui est d’actualité du fait que les africains vivent des crises de la démocratie et des élections dans le continent noir, notamment au Burkina Faso.
Aussi, pour la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, Alioune Tine a souligné que «politiquement et judiciairement, rien ne peut justifier que le Sénégal ne signe pas l’article 34-6 de la déclaration autorisant les citoyens sénégalais à saisir la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples». Sur ce, il interpelle Macky Sall et le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, à signer d’autant plus que le ministre de la Justice du Sénégal dirige l’Assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale (Cpi). Il estime que le pays doit user de son autorité auprès du parlement et de toute la classe politique pour avoir un consensus et qu’à l’unanimité, l’Assemblée signe aussi bien le protocole de la charte africaine de la démocratie et des élections que l’article 34-6. «Le Sénégal a une légitimité absolue pour signer et même faire signer parce qu’il a le leadership de la Cedeao et le Conseil de sécurité de l’Onu».
Alioune Tine s’exprimait en marge du Panel que la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a organisé, ce vendredi 30 octobre, à Dakar, sur le thème «Plaidoyer et sensibilisation».
Alioune Tine s’exprimait en marge du Panel que la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a organisé, ce vendredi 30 octobre, à Dakar, sur le thème «Plaidoyer et sensibilisation».
6 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (16:50 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (17:19 PM)Lui Là
En Octobre, 2015 (17:31 PM)Laye
En Octobre, 2015 (21:49 PM)Sénégalais
En Octobre, 2015 (21:51 PM)Vive La Revolution
En Octobre, 2015 (11:06 AM)Participer à la Discussion