Il a fallu que Me Moussa Diop expose le contenu de ses « documents confidentiels » accusant de hautes personnalités du pays sur un supposé contrat minier, pour que le débat fasse rage autour de l’existence ou non de diamant au Sénégal. Mais qu’en est-il réellement ?
Alors que, selon la presse de ce mercredi, la période de garde à vue de Me Moussa Diop, qui prend fin ce jour, sera prolongée, avec une possible comparution devant le procureur prévue demain, pour « actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et de diffuser de fausses informations », les révélations de l’opposant politique continuent d’alimenter les débats. En effet, face à la presse, en fin de semaine dernière, le leader de AG/Jotna et candidat à la prochaine présidentielle a accusé Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée « diamants québécois ». Dans une déclaration faite à la presse, le week-end dernier, l'avocat au Barreau de Paris a même exhibé devant les journalistes des correspondances « confidentielles entre Macky, Aly Ngouille Ndiaye et Mimran». La première lettre dévoilée aurait été écrite par Aly Ngouille Ndiaye, devenu aujourd’hui candidat déclaré à la Présidentielle, à l’homme d’affaires Jean-Claude Mimram pour lui assurer la « délivrance d’une autorisation d’exploration d’une mine dans le Nord du pays ».
« Le Sénégal dispose de diamant »
En dépit des communiqués de démenti et des plaintes brandis par des personnalités citées à l’encontre de l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, le débat reste entier sur la place publique.
Seneweb, qui décide d’en voir plus clair, se pose la question de savoir si le Sénégal dispose, aujourd’hui, d’une mine de diamants ?
A cette question, le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen) a répondu par la négative. Selon le Dr. Ousmane Cissé, toutes les missions de recherche de diamant effectuées dans notre pays sont restées infructueuses. « De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal (…) Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux », a précisé l’ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines. A l’en croire, « il n’y a pas eu de nouvelles découvertes » de diamant parce que, explique-t-il, « du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment » cette précieuse pierre.
Pourtant, Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien ministre-conseiller du président de la République, Macky Sall, dans les domaines des Énergies renouvelables, des Mines et de l’Environnement, avait avancé le contraire.
Parlant des « nombreuses potentialités » que la nature a offertes à notre pays, il avait indiqué, dans un entretien avec « Dakaractu » diffusé, il y a 4 années, que « le Sénégal dispose de diamant ».
« J’ai assisté à une conférence aux Etats-Unis où j’ai rencontré l’expert que le gouvernement américain avait envoyé en 1958. Et il m’a confié que le filon de diamant qui part de l’Afrique du sud, passant par Abidjan, Accra, est arrivé jusqu’au Sénégal/ Sos les monts du Fouta Djalon», a-t-il ajouté, faisant savoir que notre pays dispose également de l’uranium, du zircon, entre autres. « Les roches les plus anciennes et riches en ressources sont présentes dans notre pays », a insisté Arona Coumba Ndoffène Diouf. Ce dernier connaît très bien ce secteur parce qu’étant, depuis 2005, le directeur des programmes des Sciences de la Terre et de l’Environnement au département des Ressources naturelles de l’Université d’Etat « Agriculture and Technical State University, Greensboro, Caroline du Nord (A&TSU) » des Etats-Unis.
« Quelques petites pierres de 0,10 carat sur la Falémé et le fleuve Gambie »
De son côté, le président de l’Association des géologues du Sénégal est moins catégorique. D’emblée, il précise : «au Sénégal, il n’y a pas de diamant ». Selon Ibra Seck, « on ne peut trouver du diamant que dans la zone de Kédougou, c’est-à-dire à Kédougou ou à Tamba. Et dans sa déclaration, Me Moussa Diop dit que c'est au nord du Sénégal. En tant que géologue, on sait très bien qu’au nord du pays, on a le bassin sédimentaire. Donc, il est impossible de trouver du diamant dans la zone Nord ».
En tant qu’opérateur et acteur du secteur minier, Babacar Louis Camara dit être témoin de l’histoire de l’or et du diamant au Sénégal. Selon lui, les premiers travaux de prospection de cette pierre précieuse ont débuté entre 1911 et 1948 avec la Compagnie des Mines de la Falémé, sans résultats probants.
L’ensemble des travaux de prospection, jusqu’en 1965 n’ont jamais été concluants pour donner une appréciation sérieuse au potentiel diamantifère du Sénégal oriental mais, « à partir de 1965, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr) découvre des concentrations diamantifères dans la région malienne de Kéniéba avec de rares pierres de moins de 0,25 carat. Par la suite des travaux du PNUD en 1969 sur les terrasses alluvionnaires de la Falémé et du fleuve Gambie (frontière avec la Guinée vers Mako) ont permis de trouver quelques petites pierres de 0,10 carat ».
Le Président de la Convention des Dakarois est convaincu qu’« il y a quelques points d’ancrage possibles qui pourraient motiver la reprise des prospections avec les méthodes et outils du temps présent », non sans préciser qu’ «à ce jour, il ne peut exister au Sénégal une exploitation de mine de diamant, même s’il est avéré que des indices sérieux existent, d’autant plus que notre socle birrimien (Saraya – Mako) est le prolongement du socle Ouest africain (Côte d’Ivoire – Sierra Léone – Libéria – Guinée – Mali) où l’on trouve de l’or et du diamant en abondance ».
«Exiger plus de transparence»…, affaire Panama Papers.
Quoi qu’il en soit, Abdou Aziz Diop, coordonnateur adjoint du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, est d’avis qu’il faut faire de ces révélations une « lecture purement citoyenne, loin des contingences politiques », surtout dans ce contexte pré-électoral.
« Dans l’ancien Code minier de 2003, il y avait des clauses de confidentialité relatives aux différents contrats, mais celles-ci ont été levées entre l’Etat et la chambre des mines et c’est ce qui est apparu dans le nouveau code minier, comme pétrolier : les contrats sont rendus publics », a-t-il d’emblée observé, rappelant que ce « changement » est intervenu suite à une polémique, en 2016, entre deux anciens Premiers ministres autour de la publication des contrats miniers.
«Cette affaire dite Me Moussa Diop soulève un conflit d’intérêt, parce qu’il cite nommément l’ancien ministre des Mines et le Chef de l’Etat », a notamment analysé M. Diop, ne confirmant, ni n’infirmant les dires de l’ex-allié de Macky Sall.
Toutefois, dit-il, « je pense que si c’était dans le but d'asseoir plus de transparences, on aurait bien compris. Mais je sais que c’est dans le but d’avoir une rente politique que ce soit du pouvoir ou de l’opposition, alors que les citoyens sénégalais à qui la Constitution a confié l’appartenance des ressources n’attendent que la rente minière, pétrolière, gazière qui peut impacter sur leur vécu».
L’ancien membre du Comité national Itie-Sénégal admet, tout de même, que cette affaire peut pousser Sénégalais à « exiger plus de transparence, de redevabilité ».
Sur les réponses techniques des experts du ministère des Mines et de la Géologie, Abdou Aziz Diop confirme que le Sénégal dispose d’un cadastre minier qui est un élément de preuve pour vérifier de même que le site de l’Itie. « Il y a des pas qui ont été faits, mais il faut aller plus loin », a appelé ce membre du Forum civil, citant, par ailleurs, l’affaire des Panama papers, portant sur des milliards de dollars de flux financiers illicites dans le secteur extractif. « Après cette affaire, l’exigence 2.5 a été introduite : c’est la divulgation des propriétaires réels ou des bénéficiaires », a-t-il enfin souligné.
Alors que, selon la presse de ce mercredi, la période de garde à vue de Me Moussa Diop, qui prend fin ce jour, sera prolongée, avec une possible comparution devant le procureur prévue demain, pour « actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et de diffuser de fausses informations », les révélations de l’opposant politique continuent d’alimenter les débats. En effet, face à la presse, en fin de semaine dernière, le leader de AG/Jotna et candidat à la prochaine présidentielle a accusé Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée « diamants québécois ». Dans une déclaration faite à la presse, le week-end dernier, l'avocat au Barreau de Paris a même exhibé devant les journalistes des correspondances « confidentielles entre Macky, Aly Ngouille Ndiaye et Mimran». La première lettre dévoilée aurait été écrite par Aly Ngouille Ndiaye, devenu aujourd’hui candidat déclaré à la Présidentielle, à l’homme d’affaires Jean-Claude Mimram pour lui assurer la « délivrance d’une autorisation d’exploration d’une mine dans le Nord du pays ».
« Le Sénégal dispose de diamant »
En dépit des communiqués de démenti et des plaintes brandis par des personnalités citées à l’encontre de l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, le débat reste entier sur la place publique.
Seneweb, qui décide d’en voir plus clair, se pose la question de savoir si le Sénégal dispose, aujourd’hui, d’une mine de diamants ?
A cette question, le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen) a répondu par la négative. Selon le Dr. Ousmane Cissé, toutes les missions de recherche de diamant effectuées dans notre pays sont restées infructueuses. « De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal (…) Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux », a précisé l’ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines. A l’en croire, « il n’y a pas eu de nouvelles découvertes » de diamant parce que, explique-t-il, « du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment » cette précieuse pierre.
Pourtant, Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien ministre-conseiller du président de la République, Macky Sall, dans les domaines des Énergies renouvelables, des Mines et de l’Environnement, avait avancé le contraire.
Parlant des « nombreuses potentialités » que la nature a offertes à notre pays, il avait indiqué, dans un entretien avec « Dakaractu » diffusé, il y a 4 années, que « le Sénégal dispose de diamant ».
« J’ai assisté à une conférence aux Etats-Unis où j’ai rencontré l’expert que le gouvernement américain avait envoyé en 1958. Et il m’a confié que le filon de diamant qui part de l’Afrique du sud, passant par Abidjan, Accra, est arrivé jusqu’au Sénégal/ Sos les monts du Fouta Djalon», a-t-il ajouté, faisant savoir que notre pays dispose également de l’uranium, du zircon, entre autres. « Les roches les plus anciennes et riches en ressources sont présentes dans notre pays », a insisté Arona Coumba Ndoffène Diouf. Ce dernier connaît très bien ce secteur parce qu’étant, depuis 2005, le directeur des programmes des Sciences de la Terre et de l’Environnement au département des Ressources naturelles de l’Université d’Etat « Agriculture and Technical State University, Greensboro, Caroline du Nord (A&TSU) » des Etats-Unis.
« Quelques petites pierres de 0,10 carat sur la Falémé et le fleuve Gambie »
De son côté, le président de l’Association des géologues du Sénégal est moins catégorique. D’emblée, il précise : «au Sénégal, il n’y a pas de diamant ». Selon Ibra Seck, « on ne peut trouver du diamant que dans la zone de Kédougou, c’est-à-dire à Kédougou ou à Tamba. Et dans sa déclaration, Me Moussa Diop dit que c'est au nord du Sénégal. En tant que géologue, on sait très bien qu’au nord du pays, on a le bassin sédimentaire. Donc, il est impossible de trouver du diamant dans la zone Nord ».
En tant qu’opérateur et acteur du secteur minier, Babacar Louis Camara dit être témoin de l’histoire de l’or et du diamant au Sénégal. Selon lui, les premiers travaux de prospection de cette pierre précieuse ont débuté entre 1911 et 1948 avec la Compagnie des Mines de la Falémé, sans résultats probants.
L’ensemble des travaux de prospection, jusqu’en 1965 n’ont jamais été concluants pour donner une appréciation sérieuse au potentiel diamantifère du Sénégal oriental mais, « à partir de 1965, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr) découvre des concentrations diamantifères dans la région malienne de Kéniéba avec de rares pierres de moins de 0,25 carat. Par la suite des travaux du PNUD en 1969 sur les terrasses alluvionnaires de la Falémé et du fleuve Gambie (frontière avec la Guinée vers Mako) ont permis de trouver quelques petites pierres de 0,10 carat ».
Le Président de la Convention des Dakarois est convaincu qu’« il y a quelques points d’ancrage possibles qui pourraient motiver la reprise des prospections avec les méthodes et outils du temps présent », non sans préciser qu’ «à ce jour, il ne peut exister au Sénégal une exploitation de mine de diamant, même s’il est avéré que des indices sérieux existent, d’autant plus que notre socle birrimien (Saraya – Mako) est le prolongement du socle Ouest africain (Côte d’Ivoire – Sierra Léone – Libéria – Guinée – Mali) où l’on trouve de l’or et du diamant en abondance ».
«Exiger plus de transparence»…, affaire Panama Papers.
Quoi qu’il en soit, Abdou Aziz Diop, coordonnateur adjoint du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, est d’avis qu’il faut faire de ces révélations une « lecture purement citoyenne, loin des contingences politiques », surtout dans ce contexte pré-électoral.
« Dans l’ancien Code minier de 2003, il y avait des clauses de confidentialité relatives aux différents contrats, mais celles-ci ont été levées entre l’Etat et la chambre des mines et c’est ce qui est apparu dans le nouveau code minier, comme pétrolier : les contrats sont rendus publics », a-t-il d’emblée observé, rappelant que ce « changement » est intervenu suite à une polémique, en 2016, entre deux anciens Premiers ministres autour de la publication des contrats miniers.
«Cette affaire dite Me Moussa Diop soulève un conflit d’intérêt, parce qu’il cite nommément l’ancien ministre des Mines et le Chef de l’Etat », a notamment analysé M. Diop, ne confirmant, ni n’infirmant les dires de l’ex-allié de Macky Sall.
Toutefois, dit-il, « je pense que si c’était dans le but d'asseoir plus de transparences, on aurait bien compris. Mais je sais que c’est dans le but d’avoir une rente politique que ce soit du pouvoir ou de l’opposition, alors que les citoyens sénégalais à qui la Constitution a confié l’appartenance des ressources n’attendent que la rente minière, pétrolière, gazière qui peut impacter sur leur vécu».
L’ancien membre du Comité national Itie-Sénégal admet, tout de même, que cette affaire peut pousser Sénégalais à « exiger plus de transparence, de redevabilité ».
Sur les réponses techniques des experts du ministère des Mines et de la Géologie, Abdou Aziz Diop confirme que le Sénégal dispose d’un cadastre minier qui est un élément de preuve pour vérifier de même que le site de l’Itie. « Il y a des pas qui ont été faits, mais il faut aller plus loin », a appelé ce membre du Forum civil, citant, par ailleurs, l’affaire des Panama papers, portant sur des milliards de dollars de flux financiers illicites dans le secteur extractif. « Après cette affaire, l’exigence 2.5 a été introduite : c’est la divulgation des propriétaires réels ou des bénéficiaires », a-t-il enfin souligné.
24 Commentaires
Xeme
En Décembre, 2023 (13:37 PM)Mais, que la presse et les trolls de Macky ne vous fassent pas oublier que Me Moussa Diop n'est pas le premier à faire ces révélations. Il se trouve seulement qu'il est un ex de Benno, donc du pouvoir et il a brandi devant des journalistes des documents qui prouvent. C'est tout ce qu'il y a de nouveau. Juan Branco a fait les mêmes accusations sur les armes achetées par Macky et remises aux nervis et a déposé des preuves à la CPI. Il a aussi déposé une plainte à la cour de justice à Paris. La BBC a fait les mêmes révélations et a publié les documents preuves. L'auteur de ces révélations, Arwa Barkallah vivait à Dakar sans être inquiétée. Pape Alé Niang a fait les mêmes révélations et a atterri en prison, non pas pour "fausses accusations", mais pour publication de secret défense comme Arwa, celle qui n'a pas été inquiétée. Mollah Morgan n'arrête pas d'en parler. Seulement, ceux qui vivent au Sénégal, Macky Sall peut les faire arrêter et mettre en prison. C'est pas une question d'accusation non fondées ou pas, c'est une question de dictature. Et peut-être, ils vérifieront si Me Moussa Diop détient les mêmes preuves que Juan Branco et la BBC. Ils pourront alors détourner l'accusation en "détention, divulgation et trafic de documents administratifs estampillés secret défense". Un grand banditisme mis à nu, et qui n'a plus que la terreur comme armes de défense.
Reply_author
En Décembre, 2023 (20:53 PM)Modou Khoule
En Décembre, 2023 (13:39 PM)Sa Ndiambour Drame
En Décembre, 2023 (13:45 PM)Yeet
En Décembre, 2023 (13:49 PM)Ils n'ont qu'à dire la vérite!!!
Reply_author
En Décembre, 2023 (18:50 PM)Ya très longtemps de ça...avant qu'un incident ne survienne
la quasi totalité des Sénégalais ne savait pas.
Mais enfin lea voues du Seineur sobt impénétrable.
Maty Gadiaga
En Décembre, 2023 (13:49 PM)Leopold Abdoulaye Abdou Consen
En Décembre, 2023 (14:00 PM)Macky Korr Marieme Faye
En Décembre, 2023 (14:19 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (06:10 AM)Reply_author
En Décembre, 2023 (06:10 AM)Karim$
En Décembre, 2023 (14:44 PM)Quantbusiness
En Décembre, 2023 (15:28 PM)Juhdndjh
En Décembre, 2023 (15:37 PM)Bibi33
En Décembre, 2023 (15:53 PM)diamants "quebecois"? C'est quoi le rapport?
Khalate
En Décembre, 2023 (17:49 PM)Diamant bou amone senegal nieupe deme si foumou nék. senegal réyoul
Pape Ousmane
En Décembre, 2023 (18:09 PM)Permettez moi d'apporter ma modeste contribution sur ce débat .J'ai exercé la profession de DIAMANTAIRE de 2000 à 2002 en Guinée ( Conakry)
A mon retour d'un voyage de la Guinée , je suis parti rencontrer Feu SILEYE GUISSE qui était un DIAMANTAIRE NOTOIRE ET RECONNU dans tout le Sénégal .
Aprés m'avoir bien conseillé sur le milieu du Diamant en Afrique , il m'avait sorti une CARTE Géologique de l'existence d'un GISEMENT DE DIAMANTS DANS LA REGION DE KEDOUGOU . GISEMENT MINIER découvert en 1959 par le BRGM Français .
Ce gisement minier est encastré dans une roche dite KIMBERLITE, le même type de DIAMANT dont regorge l'AFRIQUE DU SUD et qui demende énormément de moyens pour être exploité
Cordialement.
Wa Salam .
Sd
En Décembre, 2023 (18:22 PM)Maquis chasse le Président du CENA Doudou NDIR pour voler la non élection de 2024
Des partis khoussmaniappe genre Mouhamad boune abdallah dione, Aly ngouille, Mame boye diaw, Alioune SARR, Pape djibril Fall, Boune dione, aly ngouille, birima mangara, khalifa sall, alioune sarr , karim wade et d’autres crées par le Maquis pour légitimer le hold up électoral de 2024
Maquis prêt à sacrifier la nation pour se perpétuer au pouvoir
Sénégalais , réveillez vous, arrêtons le monstre
Plus de 60 morts depuis mars 2021
Des milliers de blessés
Un passeport pour exiler à Londres Adji Sarr la pute du complot aux frais du contribuable
Un autre passeport à Penda qui a insulté les wolofs à londres aux frais du contribuable
Un passeport pour exiler karim wade au Qatar pour le faire revenir bientôt pour contrer sonko et tenter de conserver le pouvoir
Des milliers de prisonniers politiques, dont le maire des Partcelles assainies, Jamil Sané et Bilal Diatta de Keur Massar, le sénégal devient une prison à ciel ouvert
Internet coupé, Walf fermé, des journalistes emprisonnés
Maquis qui insulte tous azimuts par la gueule de ses insulteurs genre Ndogou wack seck, moustapha diakhassé,
Maquis qui interdit aux poulars de fréquenter les médias et qui charge wolofs et diolas d’insulter sonko
Des boutiques, commerces, entreprises rasées , des centaines de milliards perdus
Finalement pas de viol, la pute du complot est entretenue comme ses avocats avec nos impots
Trop c est trop
Le maquis en éternel comploteur qui manipule les institutions judiciaires, couchées, aplaties, gendarmerie, police, armée, assemblée, pour liquider des adversaires qu il n a pas le courage d affronter démocratiquement
Maquis et la prostitution politique sans la carte sanitaire du maquis de mercenaires comme Madiambal, cheikh yérim, TFM RFM RTS 2STV 7TV Maimouna ndour, etc
Maqquis mamour diallo voleur de 94 milliards
Restez chez vous pour détourner Mille milliards du COVID
Maquis et le député Bougazelli trafiquant de faux billets et financier de l APR
Maquis et les député BIaye et Sall « vendeurs « ede passeports diplomatiques et financiers de l APR
Maquis et MBaam Mbaye NIANG voleur de 50 milliards du PRODAC
Maquis n organise pas des élections mais des séléctions avec des candidats khoussmaniappes de son choix , issus de l APR et de l’opposition fabriquée par maquis,
Maquis fabrique des candidats fantoches , de vrais faux opposants pour faire valoir
Maquis empeche le vote des jeunes
Maquis sabote le vote à touba , en casamance et en zone wolof
Maquis par fraude industrielle fait voter des mauritaniens à matam et à podor qui deviennent bizarrement les plus grands bassins électoraux du sénégal devant Thiès et Kaolack Toub avec plus d un million d’habitants, par sabotage de maky, ne peut meme pas avoir 200 mille electeturs
Maky se fait battre dans toutes les grandes villes lors des législatives par sonko
Maky se fait battre par la liste des remplaçants de sonko lors des législatives
Posez la grille ethnique pour lire le maquis ethnicisme émergent
15 ministres poulars sur 39 dont le PM, le SG de la présidence, le PR
APR alliance des poulars de la république
Amadou BA en poular pour le troisième mandat Maquis qui ne fera jamais sa déclaration de patrimoine en entrée comme en sortie
Des nominations et recrutements politiques engendrant toucoulorisation de le république, néddo bandoum partout
Maquis a cassé la nation
Sonko ou rien
Sonko ou le chaos
Karim emprisonné par maky pour vol de 3000 milliards, Khalifa vole 3 milliards pour vol, Maky l emprisonne
Maky les réhabilite pour tenter de liquider SONKO qui n a jamais volé
Le peuple défendra l’ange SONKO face au monstre maquis
Maky pire que le nazisme qui assassine la démocratie par des arrestations, dissolutions de partis,
Maky n a jamais organisé d election , mais des selections
Maky manipule pour se faire remplacer par néddo banddoum à un halpoular qui va gagner la présidentielle de 2024 avec 70% au premier tour avec des candidats de diversion comme d’habitude
Maky défait avec les manifestations de mars 2021
Maky défait encore lors des elections locales
Maky défait encore avec législatives, battu par les remplaçants de SONKO
Maky humilié avec les manifestations de juin 2023
Maky capitule sans gloire ni honneur mais le combat continue
Maquis ne peut pas dissoudre le PASTEF qui est dans les coeurs
Maquis ne peut pas détruire les sénégalais
Maquis ne peut pas dissoudre la colère volcanique dans le cœur du peuple
Maquis champion du monde des coups d’état politique, électoraux, constitutionnels
De toutes les façons, le peuple fera du tous sauf maquis et ses excroissances cancérigènes de partis fabriqués par maquis et issus de Benno bokk bakkar qui travaillent pour un troisième mandat sans maqis en chair et os mais un vrai maquis virtuel
Wékki Maky, kaala SONKO Président en 2024
SONKO s’est sacrifié pour le Sénégal, sacrifions-nous pour SONKO
Laissez Les Scientifiques Parl
En Décembre, 2023 (21:06 PM)Wakhou politiciens sokhla woumako, quel que soit son bord
3x
En Décembre, 2023 (22:03 PM)Les problèmes du Sénégal c'est la paresse intellectuelle/la naiveté des populations, c'est la cruauté/malfaisance des politiciens, et c'est la lacheté/ Le manque de transparence des fonctionnaires qui ont peur de dénoncer.
Diouflatgrand
En Avril, 2024 (02:16 AM)Participer à la Discussion