Le Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal (SNTPGS) envisage de déposer un préavis de grève vendredi pour pousser les autorités étatiques au respect des accords signés et des engagements pris, a déclaré son secrétaire général, Abdourahmane Cissokho, au sortir d’une assemblée générale, jeudi à Dakar.‘’A chaque fois que nous avons déclenché une grève, elle ne va pas jusqu’à l’épuisement du mot d’ordre décrété à cause d’interventions d’autorités ou des promesses, mais cette fois-ci, personne ne nous arrêtera, nous irons jusqu’au bout’’, a-t-il affirmé.
Le SNTPGS cherche à "parvenir à un règlement définitif" des difficultés notées dans l’application des engagements pris par les acteurs de ce secteur en 2011, lors de la signature du pacte social et des accords qui ont mis fin à un mouvement de grève dans le sous-secteur du transport des hydrocarbures. Devant de nombreux travailleurs du pétrole et du gaz réunis au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (CNTS/FC), la centrale-mère du SNTPGS, les responsables de ce syndicat ont appelé leurs camarades à la mobilisation générale et prévenu contre le risque de ‘’bloquer tout le secteur énergétique, si rien n’est fait’’.
‘’A vos freins à main, dès l’expiration du préavis de grève, nous allons tout bloquer. Ce sera une paralysie totale dans le secteur de l’énergie. Si nous qui ravitaillons les bateaux, qui alimentons les stations-service, qui donnons du fuel à la SENELEC (…)’’, a ajouté M. Cissokho, dirigeant de la section du transport et de la distribution de la SNTPGS. ‘’Nous n’avons pas de plateforme de revendications, mais des accords déjà signés et des engagements pris qui ne demandent qu’à être respectés. On ne nous donne pas assez de considération et cela met en péril nos sociétés’’, a estimé M. Cissokho, entouré de différents syndicalistes du secteur des hydrocarbures.
Tour à tour ces responsables syndicaux sont revenus sur les problèmes de leur secteur d’activités, citant notamment l’évaluation du pacte social dans le secteur du gaz, le licenciement abusif dans certaines sociétés, le défaut d’embauche des journaliers après deux années d’ancienneté, etc. Les dirigeants du SNTPGS ont aussi insisté sur la problématique de la sécurité au niveau du port de Dakar, le relèvement du traitement salarial, les pénuries récurrentes de gaz butane, les menaces persistantes qui pèsent sur l’avenir du raffinage et sur les emplois au niveau de la Société africaine de raffinage (SAR). Pour autant, ces syndicalistes font preuve de responsabilité en raison de vitalité des hydrocarbures dans la marche du pays.
‘’Oui, nous irons en grève si rien n’est fait, mais nous y allons avec responsabilité compte tenue de la sensibilité de notre secteur’’, a assuré Cheikh Diop, président de la CNTS/FC. ‘’Si nous arrêtons de travailler, il n’aura pas de gaz butane ni de gaz dans les hôpitaux. Non plus il n’y aura pas de fuel pour faire fonctionner les groupes de la SENELEC et les stations-service seront bloquées, donc il faut y aller avec responsabilité’’, a indiqué M. Diop, lui-même issu du SNTPGS.
5 Commentaires
Dxb
En Mars, 2013 (23:26 PM)- En se sentant " homme " ou " femme " comme son père ou sa mère se sentent " homme " ou " femme ". C’est difficile pour une petite fille de se sentir heureuse d’être une fille si sa mère est malheureuse d’être une femme.
- Et en " découvrant " l’autre sexe au travers de ce qu’il sent du désir de son parent du même sexe pour cet autre sexe. Aimer les femmes ne sera pas facile pour un garçon si son père n’aime ni sa mère ni les autres femmes. Devenir un homme " comme son père " ne sera pas aisé pour lui si la mère méprise cet homme et les hommes en général ou si – inconsciemment – elle se prend elle-même pour un homme. De plus, l’enfant a besoin que le parent du même sexe que lui l’accompagne et le soutienne dans le chemin vers son identité : pour ne pas avoir peur des femmes, un garçon a besoin d’un " compagnonnage viril " avec un père qui le rassure.
Aidez Moi
En Mars, 2013 (23:42 PM)Elle m a demandé des conseil jai pas accepté de me prononcé car je sais si je liu damande de diviorcé elle vaeu le faire .donc k dois je faire aidez moi pleaz cé du seri
Xxx
En Mars, 2013 (00:15 AM)Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel (C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques)
Au port autonome de Dakar le directeur Général Cheikh KANTE a casé son propre frère, à quelques pas de la retraite à l’embarcadère de Gorée,
Cheikh KANTE a aussi nommé son neveu, le fils de sa sœur, à la Direction financière
Aïcha Gassama Tall, fille de Macky Gassama, agent judiciaire de l’Etat en remplacement de Abdou Dianko (Macky Gassama, l’homonyme du président de la République Macky SALL)
Ndeye Binta Gassama, fille de Macky Gassama, conseillère spéciale de Macky Sall
Amadou Diop, l'époux de l’une des filles du même Macky Gassama, précédemment conseiller diplomatique du Président de la Commission de l’Uemoa, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Roi Albert II de Belgique, en remplacement de l’ambassadeur Paul Badji
Mamadou Gassama, nommé président du Conseil de surveillance de l’Anamo
Que l'actuel président soit redevable à celui qui a donné du travail à son père... Mais sommes-nous en République lorsque des personnes doivent leur nomination à leur nom de famille ?
Non sans oublier le limogeage de Me Alioune Badara Cissé qui serait en fait victime de sa rivalité avec Mansour Faye, le frère de Marième Faye qui est son rival politique à Saint Louis.
Eh bien, le népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un parti, famille, une dynastie, des courtisans !
Suite Dynastie Des Fayesall
En Mars, 2013 (00:17 AM)Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel (C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques)
Au port autonome de Dakar le directeur Général Cheikh KANTE a casé son propre frère, à quelques pas de la retraite à l’embarcadère de Gorée,
Cheikh KANTE a aussi nommé son neveu, le fils de sa sœur, à la Direction financière
Aïcha Gassama Tall, fille de Macky Gassama, agent judiciaire de l’Etat en remplacement de Abdou Dianko (Macky Gassama, l’homonyme du président de la République Macky SALL)
Ndeye Binta Gassama, fille de Macky Gassama, conseillère spéciale de Macky Sall
Amadou Diop, l'époux de l’une des filles du même Macky Gassama, précédemment conseiller diplomatique du Président de la Commission de l’Uemoa, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Roi Albert II de Belgique, en remplacement de l’ambassadeur Paul Badji
Mamadou Gassama, nommé président du Conseil de surveillance de l’Anamo
Que l'actuel président soit redevable à celui qui a donné du travail à son père... Mais sommes-nous en République lorsque des personnes doivent leur nomination à leur nom de famille ?
Non sans oublier le limogeage de Me Alioune Badara Cissé qui serait en fait victime de sa rivalité avec Mansour Faye, le frère de Marième Faye qui est son rival politique à Saint Louis.
Eh bien, le népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un parti, famille, une dynastie, des courtisans !
Itoc
En Mars, 2013 (12:05 PM)Participer à la Discussion