Six tirailleurs africains exécutés à Thiaroye, sur ordre d’officiers de l’armée française, ont été reconnus comme « morts pour la France » hier dimanche 28 juillet 2024. Ce geste mémoriel de Paris est diversement apprécié au "Pays de la Teranga" et sur le Web. Des activistes comme Nathalie Yamb trouvent, par exemple, que l’énoncé de la décision n’est pas correct.
35 tirailleurs auraient perdu la vie
Pour la Suisso-Camerounaise, ces tirailleurs dits "sénégalais" ne sont pas morts pour la France, mais « par la France ».
Inutile de rappeler que ce drame historique s’est produit le 1er décembre 1944 au camp militaire de Thiaroye, une ville proche de la capitale sénégalaise Dakar. Des troupes coloniales et des gendarmes français avaient tiré, sur ordre d’officiers de l’armée française, sur des tirailleurs rapatriés qui réclamaient leurs arriérés de solde. Trente-cinq d’entre eux auraient trouvé la mort sur place, selon le bilan dressé par Paris à l’époque. Ce chiffre reste encore sujet à controverse, des historiens estimant qu’il est beaucoup plus élevé.
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