Dans la nuit du 3 au 4 avril dernier, une dispute conjugale d’une extrême violence a failli coûter la vie à un homme à Sicap Mbao. Les Échos, qui relaye l'information, explique que le couple concerné, M. Sarr et son épouse Nd. Niang, parents de trois enfants, vivait sous tension, miné par la jalousie obsessionnelle de l’épouse, qui soupçonnait régulièrement son mari d’infidélité.
Ce soir-là, M. Sarr reçoit deux amis chez lui. Les trois hommes s’enferment dans une pièce servant aussi de cuisine, où ils consomment du chanvre indien. Sarr, joint à la main, discute longuement au téléphone, riant et tenant des propos romantiques. Ce comportement déclenche une violente crise de jalousie chez Nd. Niang, détaille le quotidien d'information.
Folle de rage, glisse la source, la dame a fait irruption dans la pièce, armée d’un couteau qu’elle aiguise ostensiblement devant son mari, le menaçant de le tuer. Sarr, indifférent, continue sa conversation. Lorsqu’elle revient à la charge en l’insultant, il perd son sang-froid et la frappe violemment, allant jusqu’à la mordre au cou.
C’est à ce moment que Nd. Niang prend le couteau et assène à son mari trois coups violents, touchant l’abdomen, le thorax et le bassin. Gravement blessé, M. Sarr s’effondre dans une mare de sang. Ses amis, pris de panique, s’enfuient. Niang sera évacué grâce à l'intervention des voisins à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff où il sera «sauvé in extremis», selon le journal.
L’épouse, elle, prend la fuite, se réfugiant à Pikine, mais sa cavale sera de courte durée. La police, informée de la situation, a rapidement lancé une chasse à l'homme pour appréhender Nd. Niang. Comment ? M. Sarr, bien que gravement blessé, a contacté sa femme depuis l'hôpital et lui a demandé de venir à son chevet. Ignorant qu'une équipe de policiers avait été déployée à l'hôpital, elle est arrivée sur place. Dès son entrée, elle a été immédiatement repérée par les agents, qui l’ont interpellée sur-le-champ.
La mise en cause, déférée au terme de sa garde à vue, a été placée sous mandat de dépôt, complète Les Échos. Qui signale que son mari a choisi de ne pas porter plainte et de désister de toute poursuite judiciaire.
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