Aujourd'hui, l'insalubrité prend des dimensions inquiétantes dans la capitale. Le spectacle est tout simplement désolant dans certains quartiers de Dakar. Le constat est là, visible. C'est dans cette optique qu'un partenariat est né, autour d'une riposte citoyenne face à l'insalubrité et la prolifération des gîtes larvaires à Dakar. Il regroupera autour de la problématique de la préservation de notre environnement, et donc de notre santé, les départements ministériels, les collectivités locales et les groupements de personnes qui adhérent à ce projet .
Hier, dans le salon d'honneur du stade Léopold Sédar Senghor, le ministre Aliou Sow s'est engagé à mettre un terme à l'insalubrité, avec le soutien de son collègue de la Santé , le ministre Abdou Fall. Plusieurs associations venant de localités différentes, et les mouvements associatifs de la région de Dakar ont tous donné leur accord pour combattre ce fléau qui menace la capitale. Visiter certains quartiers de Dakar (Pikine, Guédiawaye, Grand-Yoff). On se croirait dans un quelconque dépotoir d'ordures de la ville, populations et autres vivent avec leurs familles. C'est dans ces tas d'immondices où se côtoient mouches et moustiques qu'évoluent les enfants à longueur de journée, avec tous les risques que cela comporte. C'est à cet effet, indique le ministre de la Jeunesse Aliou Sow, que le gouvernement va mettre tous les atouts de son côté pour relever le défi. Pendant deux mois, des actions seront rythmées à travers les vacances citoyennes pour contrecarrer ce fléau. Et la jeunesse s'est engagée dans ce vaste mouvement, dit-il. La mise en oeuvre doit être renforcée par l'appropriation, en espérant compter sur la disponibilité de la jeunesse, renchérit le ministre.
Crédibilité du Sénégal en jeu…
Déjà, les mouvements navétanes ont donné leur accord ferme pour le soutenir, ajoute-t-il. Poursuivant, Aliou Sow soutient que notre environnement ne reflète pas l'image. Cela y va de sa crédibilité, tonne-t-il. Selon lui, il s'agit d'un partenariat entre tous les acteurs de la société, pour que l'on puisse confronter avec les phénomènes liés au paludisme et au choléra. Parfois, dit-il, les citoyens négligent la destruction des gîtes larvaires. Le combat est commun, et le plus important, c'est ce qui se fera sur le terrain. Pour son collègue de la Santé , le ministre Abdou Fall, « il est temps que meurt le verbe, pour céder la place à l'action. Car, explique t-il, le défi doit être relevé afin d'éliminer l'insalubrité ». Revenant à la charge, Aliou Sow déplore l'image collée au Sénégal du fait de l'insalubrité. Pour la mise en oeuvre, il pourrait être mis en place, un comité mixte chargé du suivi et du soutien des actions identifiées et retenues. Ce comité comprendra des départements ministériels, des collectivités locales et des groupements de jeunes. Le démarrage du programme débute le 20 juillet pour s'achever le 27 de ce mois-ci. Quoi qu'on dise, l'insalubrité demeure toujours un casse-tête pour les populations. En effet, avec les problèmes d'évacuation des eaux usées que connaissent certains quartiers de Dakar, la mission assignée sera difficile. Il faut aller vite, et adopter des stratégies efficaces, notamment avec l'hivernage qui s'est déjà installé. P>
1 Commentaires
Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:36 PM)Participer à la Discussion