Les travaux de l’usine de traitement des eaux usées de Petit Mbao se situent à 87 %, le pourcentage pour l’intercepteur est de 70 %. Ces chiffres sont révélateurs du travail de fond en cours pour redonner à la baie de Hann son lustre d’antan. Le Directeur Général de l’ONAS, Séni Diène et le Directeur de l’Assainissement, Omar Sène qui ont reçu le Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD) ont brossé les enjeux de la restauration de cet écosystème dégradé. « Ces taux démontrent que nous avons parcouru du chemin. Nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à faire. Mais lorsque nous avons des partenaires comme l’AFD, nous trouverons toujours des solutions pour surmonter des contraintes », a tempéré le DG de l’ONAS, Monsieur Séni Diène.
Les lourds investissements qui s’élèvent à environ à 124 milliards de Francs CFA en valent la chandelle au regard des effets positifs sur tous les plans. « La dépollution de la baie aura des impacts sur les plans économique, écologique et social. En effet, en plus des effets positifs en termes de prévention des maladies liées à la pollution des eaux et la restauration des nurseries (sites de reproduction des poissons), sur les activités de pêche entre autres, la dépollution de la baie transformera radicalement le cadre de vie d’un demi-million de personnes, dans les zones de Hann, Thiaroye Sur Mer, Mbao entre autres », a fait savoir le Directeur Général de l’ONAS.
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