Dans un contexte où la fondation Open Society pour l’Afrique de l’Ouest (OSIWA) fait l’objet de nombreuses spéculations sur les réseaux sociaux et dans les médias, Seydi Gassama, défenseur des droits humains et figure de la société civile, a tenu à rétablir certains faits sur la présence et les actions de la fondation au Sénégal. « La fondation Open Society pour l’Afrique de l’Ouest (OSIWA) est présente au Sénégal depuis le début des années 2000».
Dans une déclaration récente, il déplore le manque de rigueur de certains commentateurs et intervenants médiatiques. « La démarche intellectuelle ou journalistique aurait voulu que ceux et celles qui parlent de cette fondation se rendent à son siège pour s’informer sur ses programmes au Sénégal et dans la sous-région. Malheureusement, beaucoup de personnes se suffisent de déclarations péremptoires d’individus à la science infuse, qui sont devenus des accros des médias et des réseaux sociaux ».
Face aux accusations et suspicions entourant OSIWA, Seydi Gassama insiste sur la transparence et la contribution de la fondation au développement du pays. « À ce jour, au Sénégal, l’État est le premier récipiendaire des subventions d'OSIWA. Beaucoup de secteurs en ont bénéficié, pour des projets identifiés par l’État ».
Il rappelle également l’un des rôles fondamentaux d’OSIWA dans la consolidation démocratique en Afrique de l’Ouest. « La fondation soutient également la société civile dont le rôle est crucial pour le renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance sur le continent ».
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