Dans deux mois, la ville de Dakar va être désencombrée. Voilà l’objectif que s’est fixé le maire de la capitale, Pape Diop. Et pour un bon suivi de ses actions, l’édile de la ville fait le point à la fin de chaque étape. Mettant à exécution sa menace. Et hier, le boulevard du Général De Gaule a été revisité. Et des marchands embarqués C’était la débandade hier au boulevard du Général De Gaule. Des marchands qui courent se cacher dans les maisons. D’autres embarqués dans les fourgonnettes de la police. Les femmes qui crient et appellent au secours. Des hommes qui prennent leurs jambes à leur cou et détalent. Voilà, le spectacle à la fois désolant et amusant auquel nous avons assisté hier sur le boulevard du Général De Gaule. L’effet de surprise aidant, ces marchands à la sauvette ne savaient pas hier à quel saint se vouer. Ni quelle direction prendre pour échapper aux limiers. Le maire de Dakar Pape Diop est revenu sur ses pas. Prenant à la légère ses menaces, les marchands, aussitôt après le départ du maire, sont revenus pour occuper de nouveau les lieux. Et cette fois –ci, ils seront pris en flagrant délit et embarqués.
Décidé à mettre fin à l’occupation anarchique et illégale de la voie publique, Pape Diop a traqué les marchands indélicats jusque dans les maisons où ils s’étaient cachés. Une occasion qu’il a saisie aussi pour clouer au pilori les riverains du boulevard Général De Gaule. Selon l’édile de la ville de Dakar, ce sont les riverains qui sont complices des marchands.
Tout en déplorant cette situation, le premier magistrat de la ville de Dakar, estime qu’il est impossible de vouloir une chose et son contraire. Car lui ne peut pas comprendre que les riverains qui ont loué des parties de leurs maisons à ces Chinois reviennent pour demander aux autorités de les déloger . « Il n’est pas de notre ressort de les déloger, car aucune loi ne nous le permet. Ils n’ont qu’à arrêter de signer les contrats de location » suggère-t-il. Quant aux artisans de la corniche qui doivent être déguerpis, le maire de Dakar, affirme leur avoir déjà trouvé un site au Cices.
Ils vont travailler dans les pavillons et dans le long terme, on leur trouvera une salle d’exposition. Pour le moment, la date du déguerpissement n’est pas encore fixée et les artisans peuvent continuer à travailler comme auparavant. Mais ce n’est plus pour longtemps.
0 Commentaires
Participer à la Discussion