Dans Jeune Afrique N° 2390, qui parait demain à Dakar, on peut lire, en rubrique Confidentiel : "Essai : Abdou Latif Coulibaly récidive. Une démocratie prise en otage par ses élites : tel est le titre d’un ouvrage de 300 pages à paraître aux éditions L’Harmattan, à Paris. L’auteur n’est autre que le journaliste sénégalais Abdou Latif Coulibaly, qui a récemment signé deux essais à succès : Wade, un opposant au pouvoir. L’alternance piégée ? (Sentinelles, 2003) et Affaire Me Sèye : un crime sur commande (L’harmattan, 2005).
Coulibaly part d’instruments d’analyse connus en Science politique pour tenter d’expliquer pourquoi la démocratie sénégalaise est aujourd’hui bloquée, tout en situant les responsabilités des principaux acteurs de la vie publique du pays : hommes politiques, juges, chefs religieux, journalistes, intellectuels...". De bonne source, le journaliste de l’hebdomadaire parisien, Cheikh Yérim Seck, faisait allusion à ce livre dans sa dernière lettre-réponse adressée au ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom. "Vous êtes, à l’instar de quelques-uns, un cas d’école sur la scène politique sénégalaise. D’où l’intitulé d’un des chapitres d’un livre à paraître très prochainement : « ??? et Ousmane Ngom face à la vertu. », pouvait-on lire à la fin de lettre de Cheikh Yérim Seck. Enlevés les points d’interrogation et remplacés par les bons noms, un des chapitres du livre d’Abdou Latif Coulibaly devrait être donc libellé : "Iba Der Thiam, Djibo kâ et Ousmane Ngom face à la vertu".
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