Le combat d'Ali Aïdar pour l’écologie mérite un hommage vibrant envers cet homme qui s’est illustré depuis plus d’une trentaine d’années dans la défense et la protection de l’environnement, la lutte contre la coupe abusive et le trafic de bois, la protection des écosystèmes marins et côtiers.
Le 19 juillet 2025, l’Association des élus locaux pour la justice climatique, présidée par Abdou Sané, géographe environnementaliste, ancien député, à travers Action solidaire internationale (ASI), des acteurs et des populations ont plaidé pour un hommage mérité à Aïdar, à travers "une journée nationale et un prix en environnement à son honneur et de baptiser le boulevard 54 de Ziguinchor à son nom". L’inspecteur régional des eaux et forêts (IREF) de Ziguinchor, le lieutenant-colonel Momar Sèye, a pris bonne note.
L’IREF, représentant le gouverneur et le directeur des Eaux et forêts, a promis de transmettre à qui de droit et se dit rassuré de la démarche. "Je retiens que les populations sont conscientes de l’action de cet homme, ce qui les a amenés à formuler des doléances, comme celles de donner le nom d'Aïdar au boulevard 54 m et que soit instituée une journée nationale et un prix pour l’environnement qui va porter son nom".
Selon Abdou Sané, Ali Aïdar est "un amphibien" qui évolue aussi bien sous l’eau que sur terre et "toute sa production doit être comprise et soigneusement stockée".
Le géographe-environnementaliste et expert en réduction des risques de catastrophe a invité, par ailleurs, le gouvernement à relever le défi de la sauvegarde de la planète qui est gravement menacée. Cela passe par la bonne gouvernance, la transparence et l’application des lois dans toute leurs rigueurs, dans le cadre de la lutte contre la protection de l’environnement et la déforestation ; des lois et règlements pour la protection des écosystèmes marins et côtiers et le changement climatique, entre autres.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie d’hommage à Ali Aïdar. Pour l'ancien proviseur du lycée Djignabo, Nouha Cissé, «on ne rend pas hommage aux légendes vivantes, on les célèbre. Ali Aïdar est une légende vivante que l’on doit célébrer », a-t-il déclaré. "Si la région de Casamance brille et scintille aujourd’hui de par sa végétation et son écosystème, c’est le fruit de l’action et de la détermination d'Aïdar, qui ont permis de rendre cette zone verdoyante", poursuit-il.
Aux organisateurs, Ali Aïdar a exprimé sa vive gratitude et a rappelé que son combat n’a jamais été motivé par la quête de reconnaissance. "Je ne cherche de récompense que dans l’action ", a-t-il affirmé sous les applaudissements.
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