La FIFA a annoncé hier, via un communiqué, que l’Afrique comptera six représentants, une première, lors du Mondial 2010. Cinq pays pourront se qualifier en plus de l’Afrique du Sud, qui organisera la compétition pour la première fois sur le continent africain. La FIFA a donc décidé de conserver la répartition des pays qualifiés pour le Mondial 2006 : 13 pour l’Europe, 5 pour l’Asie et l’Océanie, 8 pour l’Amérique du Sud et la Concacaf et donc 5 pour l’Afrique, en plus du pays hôte. Le tirage au sort de la phase de groupes de la Coupe du Monde est prévu à Durban le 23 novembre 2007. Mais, les préliminaires débuteront à partir du 13 octobre de la même année.
A signaler que, après 2006, les éliminatoires des deux grandes compétitions de foot prévues en 2010 seront combinées : la CAN qui se disputera en Angola et donc le Mondial en Afrique du Sud
Chances accrues...
Ouf ! La quelconque prestation des équipes africaines lors du dernier Mondial en Allemagne n’aura donc pas eu de conséquences fâcheuses sur la représentation continentale au premier rendez-vous de la Planète Foot sur son sol, du 11 juin au 11 juillet 2010, en Afrique du Sud. On se rappelle que, de ses cinq représentants, seul le Ghana avait passé le premier tour avant de sombrer (0 - 3) en huitième de finale devant le Brésil. Soit un peu moins bien que lors de la précédente édition, en 2002, en Corée du Sud et au Japon, où les “ Lions ” du Sénégal avaient disputé les quarts de finale. Et, forcément, on craignait que la FIFA n’en conclût, surtout après les frasques togolaises, que même chez elle, l’Afrique ne méritait pas une place de plus.
Heureusement qu’elle a reconduit les quotas de la dernière Coupe du monde pour les différentes confédérations : 13 pour l’Europe, 5 pour l’Asie et l’Océanie, 8 pour l’Amérique du Sud et la Concacaf et 5 pour l’Afrique, en plus du pays hôte. Belle cerise sur le gâteau pour le continent qui, pour une fois que la manifestation se tient chez elle, se doit enfin de franchir la fameuse “ ligne rouge ” des quarts de finale que ni le Cameroun lors du “ Mondiale ” italien en 1990, ni le Sénégal en 2002 en Asie, n’avaient pu passer. Avec six représentants, les chances africaines sont donc a priori plus importantes. Mais il faudra les exploiter au maximum. Et la responsabilité en incombera d’abord aux “ Grands d’Afrique ” qui doivent justifier leur rang à l’échelle continentale avant de prouver, sur la scène mondiale qui sera justement dressée chez eux, que ce n’est guère là un cadeau de la FIFA. A tous les autres aussi de démontrer que la hiérarchie est faite pour être bouleversée. Le Togo l’a prouvé, sur le chemin d’Allemagne 2006, face au Sénégal qui, lui, avait, quatre ans plus tôt, déboulonné l’Egypte, le Maroc et l’Algérie pour s’inviter en Asie.
Pour l’heure, on est encore loin de tout cela. Savourons juste l’info, en attendant de suer à grosses gouttes, plus tard, pour mériter cette nouvelle chance accordée à l’Afrique.
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