Que c’est difficile de gérer un club sans moyens et qui tend la main pour survivre. Les jeunes dirigeants thiessois savent aujourd’hui réciter la leçon après deux ans d’un exercice périlleux. Alioune Sarr, le président de la section-foot du Rail dit avoir frappé à toutes les portes pour éviter à son club le forfait tout au long de la saison écoulée. «J’ai observé des mécènes pendant les Navétanes et je n’ai pas eu de scrupules pour aller vers eux tout comme vers d’autres personnalités où je pensais pouvoir obtenir quelques sous», témoigne-t-il. Sont cités parmi les «bienfaiteurs» le président de la communauté rurale de Fandène, le président de l’Asc Som Cheikh Dia, les hommes d’affaires Cheikh Diouf et Bacar Diagne. Mais aussi le ministre de la Solidarité nationale, Farba Senghor, contacté par l’entremise d’un de ses agents, originaire de Thiès.
C’était à onze journées de la fin du défunt championnat et l’Us Rail était très mal en point financièrement. «Le ministre nous a alloué une tonne de riz et promis la somme de deux millions. Ce riz qui a fait l’objet de tout un débat dans le club a été effectivement reçu en plus d’une enveloppe…d’un million», renseigne Alioune Sarr.
Qu’a-t-on fait du riz de Farba ? Une partie a été distribuée aux joueurs en fin de saison. Que c’est dur de ne rien avoir et de vouloir survivre au plus haut niveau sportif.
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