Après s’être opposés à la journée de lutte contre l’homophobie, trois joueurs de Ligue 1, ainsi que leur club et la LFP, sont visés par une plainte déposée par l’association Bleus et Fiers.
Des gestes qui ne sont pas sans conséquence. Une nouvelle fois, la journée de lutte contre l’homophobie, organisée par la Ligue de football professionnel (LFP), a suscité plusieurs polémiques. Lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1, dédiée à cette opération, trois joueurs ont eu des comportements jugés inappropriés : Mohamed Camara (AS Monaco), Mostafa Mohamed (FC Nantes) et Nabil Bentaleb (LOSC).
Des attitudes qui n’ont pas plu à l’association Bleus et Fiers, militant contre l’homophobie dans le football. Cette dernière a déposé plainte, ce mardi, contre ces joueurs, leur club ainsi que contre la LFP pour «provocation publique à la haine en raison de l’orientation sexuelle», a appris, ce mercredi, l'AFP de source proche du dossier.
QUATRE MATCHS DE SUSPENSION CONTRE MOHAMED CAMARA
Lors de cette journée dédiée à la lutte contre l’homophobie, le joueur qui a fait couler le plus d’encre est le Monégasque Mohamed Camara. Ce dernier avait masqué le badge contre l’homophobie à l’avant de son maillot et recouvert de noir les couleurs de l’arc-en-ciel présentes sur le logo de la Ligue 1 visible sur la manche. Il avait également refusé de poser sur la photo d’avant-match.
Pour ces raisons, il a été convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Lors de cette convocation, il a refusé de participer à des ateliers de sensibilisation pour lutter contre l’homophobie, ce qui lui a valu d'écoper de quatre matchs de suspension. Insuffisant pour l’association Bleus et Fiers qui a donc décidé de déposer plainte.
Qu’en est-il des deux autres joueurs ? En ce qui concerne le Nantais Mostafa Mohamed, l’association estime qu’il «a refusé de jouer le match pour éviter de porter le tee-shirt avec les messages de lutte contre l’homophobie» pour la deuxième année consécutive. De son côté, le Lillois Nabil Bentaled n’a pas souhaité figurer sur la photo prise devant la banderole de lutte contre l’homophobie de la LFP juste avant le début de la rencontre. Pour ces gestes, l’association Bleus et Fiers a décidé de les viser eux-aussi par la plainte.
«ABSENCE DE RÉACTIONS FORTES»
En revanche, pourquoi déposer plainte contre les clubs ainsi que la LFP ? Alors que l’AS Monaco avait présenté ses excuses à la Ligue tout en évoquant de possibles sanctions en interne, l’association, elle, dénonce leur «absence de réactions fortes» et leur «complaisance». La LFP, qui n’a pas souhaité faire de commentaire, est accusée de ne pas avoir «effectué un signalement auprès du procureur de la République devant tout comportement délictuel, en l'espèce aggravé par l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre».
Et malgré les 89 ateliers organisés dans 32 clubs différents auprès des joueurs, des dirigeants et des supporters, le travail semble encore long.
4 Commentaires
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En Juin, 2024 (20:00 PM)S Me Messi
En Juin, 2024 (19:55 PM)Elle prolonge ainsi l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui consacre la liberté d’opinion, même religieuse.
La Convention européenne des droits de l’homme prévoit également dans son article 9 que la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
Sont ainsi garanties la liberté de conscience et la liberté de manifester son appartenance religieuse.
La liberté religieuse suppose la liberté pour chacun d’exprimer sa religion, celle de la pratiquer et celle de l’abandonner, dans le respect de l’ordre public.
Ceci implique notamment pour l’État et les services publics la neutralité face à toutes les religions et à toutes les croyances.
L’État, se doit de rendre possible l’exercice et la pratique du culte.
Le libre exercice du culte peut avoir des conséquences dans la vie sociale et nécessiter des adaptations du droit commun.
L’Etat peut parfois adopter des réglementations spécifiques afin de garantir la liberté religieuse et, dans certains cas, proscrire les prescriptions religieuses.
Africain D Afrique
En Juin, 2024 (21:47 PM)Ces gens qui ont signé des contrats pour défendre les couleurs d un club se voient dans l iniquité consistant a les imposer de soutenir publiquement des causes contraires a leurs convictions?
On comprend de mieux en mieux pourquoi les samedi Coulibaly,les abaoud et autres terroristes frappent ce pays de merde.
Ces joueurs doivent quitter ce pays gouvernes par des PD sous pression de lobbys gays.
Kottou france
John Doe
En Juin, 2024 (22:15 PM)Participer à la Discussion