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Monday 01 September, 2025
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Thiès : pour prendre en charge sa copine enceinte, le mécanicien tente un gros coup, il risque dix ans de prison ferme

Auteur: Senewebnews-RP

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M. Seck est futur papa. Sa copine est enceinte et le mécanicien veut assurer en vue de la venue du bébé. Mais au lieu de miser sur des revenus licites, le jeune homme de 25 ans choisit de dépouiller d’honnêtes gens. Sa cible : les conducteurs de «motos Jakarta», qui ont l’habitude de circuler avec du cash.
Pour accomplir son sombre projet, il sollicite l’appui de son cousin A. Seck et de son ami N. Ndiaye. À bord de deux motos, le trio se rend nuitamment à la cité Ballabey de Thiès. Il se poste devant le collège du quartier. Le mode opératoire est un classique : simuler un accident, encercler le Jakartaman ciblé, en le menaçant avec des machettes, et espérer qu’il prenne ses jambes à son coup en abandonnant son véhicule.
Une première victime potentielle se présente. M. Seck et sa bande le percutent avant de brandir leurs armes blanches. Mais au lieu de détaler, le malheureux ameute les passants en criant de toutes ses forces. Vite cernés, les assaillants choisissent de battre en retraite, laissant sur place une de leurs deux motos.
Le lendemain, piqué par on ne sait quelle mouche, le mécanicien se présente au commissariat central de Thiès dans l’espoir de récupérer l’engin. Celui-ci a été déposé par leur victime et des témoins de l’agression.
M. Seck présente les papiers de la moto et affirme qu’elle a été saisie à la suite d’un accident dont il aurait été victime. Pas convaincus par cette version, les policiers l’arrêtent avant de coincer à leur tour son frère, Y. Seck, propriétaire du véhicule, ainsi que A. Seck et N. Ndiaye.
La bande a été jugée devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès. À la barre, ils ont contesté les accusations. D’après le récit de L’Observateur, qui a assisté à l’audience, M. Seck et Cie ont maintenu la thèse de l’accident dont ils auraient été victimes.
Poussant plus loin son récit, le mécanicien ajoute devant le juge que les «Jakartamen» qui l’auraient percuté se seraient enfuis après le prétendu choc. «Ils avaient peur d’être lynchés par la population», a-t-il souligné.
Le mécanicien sera confronté à sa version à l’enquête préliminaire, selon L’Observateur, qui rappelle qu’il avait déclaré face aux enquêteurs avoir organisé l’agression pour assurer la prise en charge de la grossesse de sa petite-amie.
«Le ministère public a requis dix ans de réclusion criminelle. L’affaire sera vidée le 24 juin», informe le quotidien d’information.
Auteur: Senewebnews-RP

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