L’opération de police a notamment visé Adnan Selçuk M?zrakl?, le maire élu de Diyarbakir, une province du sud-est à majorité kurde de près de 1,7 million d'habitants. Il y a deux mois, il avait été démis de ses fonctions pour des soupçons de liens avec le terrorisme et remplacé par le préfet.
« Propagande terroriste »
Quatre maires ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « appartenance à une organisation terroriste » et « propagande terroriste ». Leur formation, le HDP, a fustigé une « tentative de destruction du seul parti anti-guerre au Parlement turc ». Depuis le début de l’offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie, le HDP dénonce une répression accrue de ses membres et de ses élus. Le 18 octobre, trois autres maires d'autres grande villes kurdes avaient été démis de leurs fonctions.
Erdogan contre l'Occident
A travers le pays, toute forme de manifestation contre l’offensive est interdite. Le fait de parler « d’invasion » ou de « guerre » peut être assimilé à de la propagande terroriste. Au moins 24 personnes ont déjà été incarcérées à cause de leurs messages critiques sur les réseaux sociaux.
Ce lundi 21 octobre, Recep Tayyip Erdogan s’en est pris une fois de plus aux nombreux pays qui dénoncent l’offensive. « Tout l’Occident a pris le parti des terroristes et s’est attaqué à nous », a ainsi lancé le président turc.
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