L’énergie, un élément déterminant dans la course vers le développement, est aujourd’hui un des défis majeurs de l’économie sénégalaise. Au ‘’pays de la Téranga’’, le coût exorbitant de l’énergie associé à l’insécurité de l’approvisionnement en énergie (notamment l’électricité), constitue un frein important à la croissance du secteur privé et contribue également à l’affaiblissement du cadre budgétaire, a souligné la Banque mondiale dans un rapport publié ce jeudi 29 septembre à Dakar.
Dans son ouvrage, l’institution internationale a tenté de montrer la voie à suivre pour corriger la donne. «Le défi pour le Sénégal consiste à assurer un approvisionnement compétitif en électricité aux zones industrielles et agricoles dont le potentiel est le plus important. Le secteur de l’électricité a besoin d’une remise en état et d’une modernisation pour faire face à une demande qui augmente d’environ 10% par an», note ladite structure.
Celle-ci a rappelé, en ce sens, que rien qu’en 2010, des pannes de courant se sont produites sur 270 jours, dont l’impact sur la croissance économique pouvait représenter 114% du Pib. Le délestage s’est aggravé en 2011 avec environs 250 Gwh d’énergie non distribués, ce qui représente 11% des ventes totales d’électricité. «Des projets d’investissement visant à diversifier le bouquet énergétique au-delà du pétrole ont été conçus dès le milieu des années 2000, sans jamais être mis à exécution», regrette également la Banque mondiale, dans son rapport.
La structure trouve que «le Sénégal se doit de diversifier son bouquet énergétique en attirant par exemple les investissements privés et en améliorant la gestion du secteur. La lourde dépendance du pays à l’égard des produits pétroliers importés pour son approvisionnement en énergie, indique le rapport, a pesé sur sa compétitivité, affaibli son cadre budgétaire et continue de freiner considérablement la croissance. Pis, «les investissements réalisés dans le secteur au cours des 5 dernières années ont été inefficaces et se sont substitués à d’autres dépenses et investissements plus productifs», regrette la Banque mondiale.
Youssoupha MINE
25 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (16:15 PM)LA DIRECTION OCTROIE DES AVANTAGES EXORBITANTS AUX SALARIES
LEUR IMP DEPENSE PLUS D'UN MILLIARD PAR AN POUR LA PRISE EN CHARGE DES FRAIS MEDICAUX ET PHARMACEUTIQUES (PARFOIS DES LOTIONS OU PRODUITS DE LUXE POUR LEURS EPOUSES.
C'EST INADMISSIBLE ! ELLE DOIT BAISSER IMMEDIATEMENT LE COÛT DE L'ELECTRICITE
Fatigue Avec Le Courant
En Septembre, 2016 (16:18 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (16:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (16:45 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (16:47 PM)Voila,ils M ont envoyé 165000 à payer avant le 20 octobre
Anonyme
En Septembre, 2016 (18:24 PM)Besso
En Septembre, 2016 (19:09 PM)Besso
En Septembre, 2016 (19:09 PM)Besso
En Septembre, 2016 (19:09 PM)Besso
En Septembre, 2016 (19:09 PM)Besso
En Septembre, 2016 (19:09 PM)Éclair
En Septembre, 2016 (19:42 PM)Tout ce qui a été écrit est vrai et vérifiable.
Des factures de villas atteignent 200.000 Fcfa
Anonyme
En Septembre, 2016 (20:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:12 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:37 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:46 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (22:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (00:31 AM)Frac-ar
En Octobre, 2016 (07:06 AM)La résolution de la difficulté de l'approvisionnement énergétique n'est que l'amorçage de l'économie performante du Sénégal.
Anonyme
En Octobre, 2016 (08:17 AM)Cette monnaie est indexée sur l'Euro à parité fixe de 1euro pour 655,957 FCFA vous vous rendez compte!!!
Mais surtout pour assurer la stabilité monétaire du FCFA la France exige que 20% des Réserves de nos Banques Centrales soient déposées à la Banque de France; aujourd'hui ces Réserves de nos BC sont déposées auprès de la BF à hauteur de 100% soit environ quatorze mille milliards de FCFA(14.000 milliards de FCFA) soit plus de 20 milliards d'euros( cf article du journal Le Monde du 30/9/16)
De quoi faire tourner les Banques et les entreprises françaises!!!"les entreprises européennes notamment françaises doivent partir en Afrique pour se refaire une santé financière car ils considèrent que l'Afrique noire est leur pré-carré, donc il n'y a plus d'herbe fraîche à brouter chez eux alors il faut aller récupérer celles qui sont en Afrique car c'est leur propriété" !!!! cf les analyses des ''économistes'' de la BPIfrance dont Isabelle Bébéar( cf article du Monde), sous entendu que les africains peuvent crever!
Le seul chef d'état africain qui a compris qu'il faut désormais sortir de ce cercle vicieux du "colonialisme déguisé du 21ème siecle" vis à vis de la France est Paul Kagamé; c'est pourquoi les français ne l'aiment pas du tout!
Anonyme
En Octobre, 2016 (11:36 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (13:32 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (16:42 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (16:52 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (17:49 PM)Participer à la Discussion