-MONTREAL-L'économie canadienne a créé 43'100 emplois
en octobre, ce qui a permis au chômage de reculer à 6,5%. Un taux inégalé
depuis novembre 2008. En octobre, la population active a augmenté de 4200
personnes, mais le taux d'activité s'est maintenu à 66% comme le mois
précédent, a indiqué vendredi l'institut canadien de la statistique.
Les analystes s'attendaient à la suppression de 8000 postes et au maintien du
taux à son niveau de septembre, soit 6,8%, après la création de 74'000 emplois
le mois précédent.
Les créations d'emplois ont été soutenues au sein des 25 à 54 ans, avec 44'000
nouveaux postes, dont 36'000 chez les femmes. Chez les jeunes de 15 à 24 ans,
le taux de chômage a reculé de 0,9 point à 12,6%. Quant aux 55 ans et plus, le
taux de chômage a été stable, à 5,6%.
Dans le secteur privé, le nombre d'employés a augmenté de 71'000, avec des
hausses notables dans le commerce de détail et de gros, dans la finance, les
assurances et l'immobilier. À l'inverse, le secteur public a perdu 54'000
postes. Au niveau régional, 37'000 emplois ont été créés en Ontario où le
chômage a reculé de 0,6 point, à 6,5%, tandis que l'Alberta et la Saskatchewan
ont conservé leurs taux records de 4,5% et 3,5%.
-NEW YORK- Les prix du pétrole ont fini en hausse vendredi à New York,
dans un marché soutenu par une vague d'achats à bon compte à l'orée du week-end
qui aidait les cours à rebondir après un plongeon cette semaine. Le baril
de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a avancé de 74 cents, à
78,65 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a
fini à 83,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 53
cents par rapport à la clôture de jeudi.
Le marché est avant tout en train de se stabiliser après les chutes abyssales
qu'il a connues mardi, a relevé Gene McGillian, de Tradition Energy. La baisse
est allée trop loin, et on observe un petit rebond technique, les investisseurs
procèdant à quelques achats à bon compte. Mais on est loin d'un changement de
tendance, la situation reste exactement la même, a-t-il ajouté.
Enlisés dans une forte tendance baissière depuis la mi-juin, s'expliquant
notamment par des perspectives de demande morose face à une offre surabondante
et un dollar fort, les prix ont dégringolé en début de semaine jusqu'à des plus
bas depuis 2011 à New York et 2010 à Londres.
-NEW YORK- Les prix du coton ont
légèrement reculé au cours des cinq dernières séances à New York, dans un
marché peu volatil évoluant dans une fourchette de prix limitée, en l'absence
de nouvelle marquante. Après une semaine qu'ils ont qualifiée de "gelée",
les experts de la maison de courtage britannique Plexus Cotton évoquaient cette
fois "une nouvelle semaine sans grand événement sur le marché du
coton", dans une note.
"Depuis le 6 octobre, les prix pour le contrat de mars, qui est le plus
échangé, n'ont pas fini plus bas sous les 61,71 cents ni plus haut que 63,27
cents, soit une fourchette de prix limitée à 1,56 dollar depuis plus de 24
séances d'affilée!", ont-ils noté.
Cette apathie du marché s'expliquait en grande partie, selon eux, par une
situation -- déjà intégrée dans les prix -- de surabondance de l'offre
"qui risque de durer pendant un petit moment". En outre, l'ampleur
d'évolution du marché était limitée par des programmes de prêts gouvernementaux
aux Etats-Unis et en Inde qui "s'emploient à réduire la pression à la
baisse sur les prix". La livre de coton pour livraison en mars, le contrat
actuellement de référence sur l'IntercontinentalExchange (ICE), cotait vendredi
61,78 cents contre 62,92 cents en fin de semaine dernière.
L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles
sur le marché physique dans les ports d'Orient, s'échangeait à 69,20 dollars
les 100 livres contre 70,00 dollars vendredi dernier.
-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du vendredi 7 novembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 255,56 à 253,87 points, soit un repli de 0,66%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,60% à 234,41 points contre 235,83 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 508,44 millions de FCFA contre 479,19 millions de FCFA, jeudi.
La
capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 697,14 milliards
de FCFA. Celle du
marché
obligataire s’élève à 1 200,21 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en
volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 24 160 actions échangées.
Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 305,22 millions de FCFA de
transactions.
-PARIS- La volonté de la BCE de prendre de nouvelles
mesures plus agressives a trouvé vendredi deux nouveaux soutiens de poids : la
directrice générale FMI Christine Lagarde et la présidente de la Fed Janet
Yellen. "Nous pensons que c'est tout à fait légitime et approprié comme
approche" au vu des risques de déflation, a indiqué Mme Lagarde lors d'une
conférence organisée par la Banque de France à Paris, commentant les annonces
la veille de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne.
"Les annonces faites hier relèvent de ce qui est nécessaire",
a-t-elle estimé.
Selon M. Draghi, le conseil des gouverneurs "a confié aux services de la
BCE et aux comités concernés de l'Eurosystème la préparation en temps et en
heure de nouvelles mesures, au cas où elles s'avéreraient nécessaires".
Ces nouvelles mesures pourraient prendre la forme d'un rachat d'obligations
d'entreprises ou d'Etat sur le modèle américain.
La présidente de la réserve fédérale Janet Yellen, qui vient elle tout juste
d'annoncer la fin de ces rachats, n'en a pas moins jugé vendredi, dans un
soutien implicite à M. Draghi, que lorsque les gouvernements n'ont guère de
marge de manoeuvre budgétaire, "les banques centrales doivent être prêtes
à utiliser tous les outils en leur possession, y compris des politiques
non-conventionnelles".
-PARIS- Celles qui ferment le robinet monétaire,
celles qui au contraire inondent le marché, celles qui hésitent: un colloque à
Paris a montré un monde de banques centrales à plusieurs vitesses, mais uni
pour rappeler les gouvernements à leurs responsabilités.
Le symposium organisé par la Banque de France a été ouvert par le gouverneur de
cette dernière, Christian Noyer, sur un constat partagé par tous les
participants.
"Les banques centrales ont très clairement joué un rôle central (...) ces
dernières années, mais elles ne peuvent résoudre seules tous les
problèmes", a déclaré M. Noyer, qui est aussi un des gouverneurs de la
Banque centrale européenne (BCE).
A ses côtés, on retrouvait la fine fleur de la politique monétaire: la
présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen, son homologue
japonais, Haruhiko Kuroda, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark
Carney, le membre du directoire de la BCE, le Français Benoît Coeuré, le chef
de la Bundesbank, Jens Weidmann, ou encore la patronne du FMI, Christine
Lagarde, et les chefs des banques centrales d'Inde et du Mexique.
-DAKAR-L’activité
du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est stabilisée en
septembre 2014, en variation mensuelle, a-t-on appris vendredi auprès de la
Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.
''Cette situation découle de la baisse des débarquements de la pêche
(moins 11,2%), compensée par une amélioration de la production contrôlée de
viande (plus 2,5%)'', explique la DPEE.
La baisse notée dans le sous-secteur de la pêche résulterait principalement,
d'un important repli des captures de la pêche industrielle avec moins 23,4%.
Sur une base annuelle, signale la DPEE, l'activité du secteur primaire s'est
contractée de 8,5%, en septembre 2014, du fait des contreperformances de
l'élevage (moins 10,4%).
-CHICAGO- Les cours du soja, du maïs et du blé ont
reculé cette semaine à Chicago, pénalisés par une hausse du dollar, des
améliorations de la météo en Amérique latine et des ajustements de
portefeuilles avant une série de rapports agricoles clef lundi.
Le soja américain, dont les prix avaient été dopés la semaine précédente par la
multiplication de problèmes logistiques aux Etats-Unis, a vu ses cours baisser
malgré une demande toujours très forte.
"Les ventes à l'exportation ont été sensationnelles (...) mais une fois
que les semis d'Amérique latine seront en terre, il faut s'attendre à ce que la
demande se rafraîchisse", a relevé Dewey Strickler, de AgWatch Market
Advisors.
Des inquiétudes persistantes sur la production brésilienne en raison de
conditions très sèches dans le nord du Brésil, une région céréalière clef, en
pleine saison des semis, avaient aidé les prix mondiaux du soja et du maïs à se
maintenir.
"Mais des pluies ont commencé à tomber sur la région et ont apaisé une
partie des craintes", faisant retomber la prime d'inquiétude dont avaient
bénéficié les cours agricoles, a souligné Bill Nelson, de Doane Advisory
Services.
-BERLIN- L'économie allemande, bien que fragilisée,
devrait avoir échappé de justesse à la récession cet été, selon des indicateurs
publiés vendredi.
Les exportations (+5,5%) et la production industrielle (+1,4%) de la première
économie européenne, qui avaient chuté en août, se sont ressaisies en
septembre. Publiées jeudi, les commandes à l'industrie (+0,8%) ont aussi
affiché un redressement.
Ces chiffres étaient très attendus, avant la publication le 14 novembre de la
première estimation de la croissance allemande pour le troisième trimestre. La
conjoncture avait dérapé au deuxième trimestre (PIB -0,2%), et un nouveau recul
signifierait une "récession technique" - deux trimestres consécutifs
de contraction - pour le pays qui a tiré ces derniers mois la zone euro toute
entière.
Mais ce scénario noir est devenu un peu moins probable vendredi. Les
indicateurs publiés "confirment notre opinion selon laquelle l'économie
allemande ne s'est pas contractée au troisième trimestre", commentait
Stefan Kipar, économiste de BayernLB, un avis partagé par le gros de ses
confrères. Deutsche Bank, Unicredit ou encore Berenberg Bank faisaient la même
analyse.
-WASHINGTON- Le taux de chômage a encore reculé en octobre aux
Etats-Unis, tombant à 5,8% et faisant passer la barre du nombre de chômeurs
sous les 9 millions pour la première fois en six ans.
Le taux de chômage a perdu un dixième de point de pourcentage par rapport à
septembre confirmant son niveau le plus bas depuis juillet 2008, selon les
chiffres du département du Travail publiés vendredi. Pourtant, les créations
d'emplois ont été un peu décevantes à 214'000, en recul de 16% sur celles de
septembre, alors que les analystes misaient sur 235'000 embauches nettes.
Mais le ministère a révisé en hausse de 31'000 les créations d'emplois des deux
mois précédents.
"Ceux qui sont déçus par ces chiffres d'octobre en dessous des attentes
doivent se souvenir que les créations d'emplois sont au-dessus de la barre des
200'000 depuis neuf mois", a commenté Chris Williamson de Markit.
"Cela veut dire que l'économie a ajouté 2,285 millions d'emplois" sur
cette période dont l'essentiel dans le secteur privé, ajoute-t-il.
Quasiment tous les secteurs ont créé davantage d'emplois, notamment ceux de la
restauration (42'000), du commerce de détail (27'000) et des services de santé
(25'000). Le service public a ralenti ses créations de postes à 5000 contre
12'000 le mois de la rentrée mais "la période des coupes dans les
effectifs du secteur public semble derrière nous", soulignait Michael
Gapen, analyste pour Barclays Research.
La baisse du taux de chômage est intervenue malgré une légère augmentation de
0,1% du taux d'activité, qui compte les personnes ayant un emploi et celles qui
en recherchent un. Ce taux de participation qui a baissé depuis la crise pour
des raisons démographiques et conjoncturelles accélérant mécaniquement le recul
du chômage, est remonté à 62,8% en octobre. Cela représente 416'000 nouveaux
entrants sur le marché du Travail.
2 Commentaires
Yo
En Novembre, 2014 (00:26 AM)Si c etait a propos de la politique y aurait tous les autres clowns commentateurs pour polluer le forum.
En tant que boy SICAP heureusement que la street m a assez montre. I am grateful. J en ai rien a f. de la politique car jamais ces clowns m ont apporte quoi que ce soit.
Un pays ce developpe que grace aux entreprises priveees! du tailleur, mecanicien, artisan a l industriel.
Ils ont un point commun: ils prennent des risques contrairement aux intellectuels et politiciens sans profession qui a vrai dire ne sont rien d autres que des parasites pour la societe
Zerohedge
En Novembre, 2014 (01:29 AM)Participer à la Discussion