"Thierno Lô, ministre sénégalais du Tourisme et de l’Artisanat, vient de décliner sa feuille de route. Capitalisant sur un pays disposant de plusieurs atouts, allant du relief au climat en passant par les plages, la stratégie touristique table sur l’arrière-pays (écotourisme), mais aussi sur le culturel, le religieux, la faune, la flore, les richesses halieutiques…
Le tourisme haut de gamme, profitable à l’économie, ne sera pas occulté.
Parallèlement au balnéaire, toutes ces branches seront développées aux côtés des « sept merveilles du Sénégal », à savoir le Grand Théâtre de Dakar, le Musée africain des civilisations, l’Ecole des beaux-arts, le Musée d’art contemporain, la Bibliothèque nationale, la Maison des archives et la Place de la Musique.
L’heure est donc dans la mise en scène de nouvelles niches. Mais, outre ces débouchés, il sera aussi question de développer des infrastructures de qualité à cheval sur les standards internationaux."
19 Commentaires
Jcp
En Octobre, 2011 (17:38 PM)Manon
En Octobre, 2011 (17:52 PM)Dfghjkl
En Octobre, 2011 (19:27 PM)Seul le tourisme de haut de gamme et sécurisé peut et va se développer au sn, le tourisme de masse est terminé ici, car la destination est trop chère et les services trop bas de gamme. Ne pas oublier les résidents qui reçoivent leur amis souvent VIP et qui dépensent énormément au sn, 3 à 10 fois plus que le touriste moyen.
Le tourisme est une affaire de spécialiste et de professionnalisme, deux éléments inexistants au sn. Mais ici on est très fort, on sait tout et on n'a pas besoin des autres !!! on cultive l'incompétence et la fausse téranga.
Petit détail : le nationalisme dépassé et le racisme se développe tout doucement au sn, la xénophobie est déjà présente, ce qui fait que la partie n'est pas gagnée pour récupérer les millions de touristes qui allaient en Tunisie et en Egypte !
Ngagne__
En Octobre, 2011 (19:38 PM)Le nombre de touristes baisse régulièrement depuis quelques années.
En Casamance, au Cap Skirring précisément, il a connu une baisse en 2010 avec 6.386 arrivées contre 14.886 en 2009, ont révélé les responsables de l’Office du tourisme de Casamance.
Les professionnels du tourisme grognent tous.
Il est temps de prendre des mesures.
Ne croyez pas qu'il suffit de construire un nouvel aéroport (Diass) pour les faire venir.
Il faut régler le problème de l'électricité, les embouteillages et inciter les gens à changer de comportement à leur égard. Il ne suffit pas de dire nous sommes le pays de la Téranga. Il faut le leur montrer.
Dodo
En Octobre, 2011 (20:01 PM)Monsieur le ministre s'il vous plait un peu de respect. vous voulez que les touristes viennent et vous augmentez délibérement les taxes.
Ertyui
En Octobre, 2011 (20:05 PM)C Est Fini Fopa Rever
En Octobre, 2011 (20:49 PM)Francesco
En Octobre, 2011 (21:30 PM)LE TOURISME AU SENEGAL EST FINI ,fini il ne redecollera jamais plus ;on en reparlera a mois d un virage a 180 degré ce qui est impossible certes d un tourisme completement nul ;de 10% d occupation par raport a 2000 ON RETROUVERA 10 0U 20% DE PLUS SINON C EST FINI .INVESTIR DANS LE TOURISME AU SENEGAL EST UNE FOLIE AVEC CETTE MENTALITE QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS AIGRIS C EST CARREMENT A L ENCONTRE DES INTERETS DU TOURISME ET SURTOUT DE CE QUE RECHERCHENT LES TOURISTES
Diakarlo
En Octobre, 2011 (22:31 PM)Malgré l’incertitude économique actuelle, comment mesurer l’attractivité touristique de la zone euro vers les pays récepteurs d’Afrique ?
De l’intelligence économique et touristique, à la diplomatie touristique, et à la complicité des politiques face aux mains invisibles des puissances occidentales prêtes à protéger leurs intérêts, quels en soit le prix.
L’Afrique affaiblit par la mal gouvernance et la protection des intérêts de l’occident : la colonisation économique fait son chemin…
La crise économique de 2008 était une récession, dans laquelle sont entrés la plupart des pays industrialisés du monde, suite au krach de l'automne 2008.
C’était la seconde phase de la Crise financière mondiale ayant débuté en 2007.
Les États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre 2007, suivis par plusieurs pays européens au cours de l'année 2008, ainsi que la zone euro dans son ensemble.
Le Sénégal, bien qu’ayant échappé à la récession, notre économie nationale a subit les contrecoups de l’affaiblissement de la croissance en Europe, notamment en matière d’importations et de tourisme.
La nouvelle crise 2011 de la dette dans la zone euro va-t-elle s’étendre jusqu’à provoquer un nouvel affaiblissement de la croissance au sein de l’Union européenne, pour déteindre sur l’Afrique dont l’arrimage au CFA face à la dépréciation de l'euro sur les marchés financiers reste une menace à gérer avec intelligence et méthode dans une bonne gouvernance.
Actuellement, la crise de l’euro accentuée par la dette internationale de celle des Etats unis et de certains pays Européens, vont sans doute entraîner les pays émergents dans des difficultés financières et économiques qui risquent de provoquer un ralentissement des affaires dans le monde.
Le tourisme qui est au cœur du monde des affaires va recevoir un coup dure plus particulièrement les pays récepteurs les moins développés qui accueillent généralement le 1/3 de la masse du tourisme de loisirs et de découverte de l’Europe et de l’Amérique en général.
Le tourisme étant principalement un secteur de services, d’investissements et de consommations, il sera durement touché si la dette internationale et la crise au sein de l’Euro se prolongent au delà de du seuil de tolérance.
Si les restructurations et les mesures de redressements sociales sur les entreprises et les salariés sont trop importantes et nécessitent un étalement sur les budgets de 2012 et de 2013, pour qu’enfin les conditions sociales reviennent à la normale, il sera évident que le secteur des voyages et des loisirs se seraient confrontés à des difficultés énormes qui vont toucher notre pays le Sénégal.
Quelles réponses aux dommages collatéraux de la crise de l’euro pour sauver notre tourisme
Fuyant les problèmes dans la zone euro et les inquiétudes aux Etats-Unis, les investisseurs se reportent vers d’autres zone à moindre risque et l’Afrique reste la zone la mieux indiquée, mais elle souffre d’instabilité, de pauvreté accrue et de main d’œuvre moins qualifiée et expérimentée.
Le nombre de touristes européens avait déjà nettement diminué au premier semestre de 2011 : les Belges en recul de 9,5 %, les Néerlandais de 8 %, les Allemands de 7,6 %, les français de 5,2%, d’après les chiffres publiés par l’Office fédéral de la statistique, on n’est en droit de s’attendre à une baisse des nos arrivées.
Malgré la crise de la zone euro, les statisticiens n'ont pas encore observé un exode significatif de migrants européens durement touché comme les grecs, les espagnols ou les portugais fuyant le chômage et les bas salaires vers les régions les plus prospères de la zone euro.
Ce qui affaiblirait davantage ces pays émetteurs qui alimentent nos marchés réceptifs
Malgré tout, le sort des pays de la zone euro n’est guère enviable, et l’Afrique va certainement payer le prix de la parité de sa monnaie avec l’Euro qui reste sa monnaie refuge et de garantie
Les Pays-Bas et l’Allemagne paient pour les autres pays de la zone euro, alors que l’Allemagne est un des plus grand pays émetteur de tourisme qui tient encore debout, tandis que du coté de l’Asie l’Indonésie est devenu le nouvel eldorado des investisseurs du tourisme.
Quelle devrait être l’attitude des pays Africains, du Sénégal pour faire face et apporter une contribution aux règlements des problèmes économiques et du tourisme de notre continent ?
Quelle offre et sur quel axe communiquer pour capter un minimum de flux touristique entre 2011 et 2012 ?
Quelle stratégie mettre en place pour capter un flux important lors de la reprise à la normale pour équilibrer les pertes occasionnées entre 2010 – 2012 ?
C’est autant de questions que les professionnels privés et publics doivent se poser ensemble pour proposer une politique commune de promotion et de communication.
Le Kenya, le mali, la Libye, l’Egypte ou encore la Tunisie sont dans des zones de turbulences y compris le Maroc qui a connu récemment un attentat dans un café qui a affecté sa destination.
Le printemps arabe, les changements de générations montantes dans le monde et particulièrement en Afrique nous poussent à réfléchir et à mettre en place des politiques cohérentes qui prennent en charge le développement local et des populations en termes d’emplois.
Bien que le tourisme soit une activité structurée, il n’en demeure pas moins, que beaucoup de personnes et d’activités sont identifiées et classées dans le secteur de l’informel il s’agit :
Vendeurs de cacahuètes, du poissonnier, du boucher, du maraicher, du sculpteur, du tisserand, du guide, du piroguier, du charretier, du pêcheur, du cordonnier, du tailleur, du taximan, du vendeurs d’arts, du séjour chez l’habitant et du petit commerce.
Autant d’activités et de services qui profitent directement aux populations de revenus modestes et irréguliers. C’est aussi dire que nous avons intérêt à faire du Sénégal un rêve de plus, cet autre rêve qui fait courir vers d’autres rêves.
Plus encore, que d’autres pays Africains, le Sénégal est lié par de nombreux accords avec l’Union Européenne et fortement dépendant en matière d’importations, de recettes touristiques et, dans une moindre mesure, de transferts d’argent des émigrés et d’investissements directs étrangers.
Cette dépendance rend le Sénégal potentiellement vulnérable aux fluctuations de la croissance au sein de l’Union Européenne, c’est pour cette raison que j’attire l’attention des professionnels du tourisme, un secteur par excellence tributaire de l’équilibre et de la paix mondiale.
Cela est possible en mettant en place une véritable armée de guerre centrée sur la communication, l’information, la promotion et la diversification des marchés émetteurs.
C’est ainsi qu’il faudra donner une priorité aux pays émergents, et les pays riches tels que la chine, la Russie, les pays arabes ayant connus des changements sociaux importants.
Pour arriver à cela, il faut restructurer la cellule de communication et la domicilier à l’ANPT, lui donner une nouvelle lettre de mission sous la coordination de la direction des études et de la direction marketing et promotion.
Créer une commission des grands événements nationaux et internationaux pour réfléchir ensemble sur les stratégies et les moyens de mise en œuvre de plan de communication, de participation et des spots à sélectionner et à diffuser de façon à atteindre des objectifs cibles.
Redorer l’image de notre tourisme et de la destination à grand renfort de publicité et d’affiches dynamiques
Présentation du Sénégal par thème sans oublier sa gastronomie et ses recettes variées.
Renforcer les moyens d’information sur le tourisme national et international avec le concours des guides professionnels.
La refonte de la fonction du guide, améliorer le statut des guides, par une meilleure prise en charge de leurs conditions de salariés ou d’indépendants.
Etablir un calendrier de tournée nationale de promotion, organiser des tables rondes sponsorisées radio diffusées et télévisées.
Saisir l’occasion de la journée du tourisme pour organiser la nuit du tourisme ou les weekends du tourisme qui sera des événements thématiques pour impliquer les populations et les sensibiliser.
Sur un autre registre nous devons faire des efforts à reformer les lois sur les hébergements.
La réforme liée à la nouvelle loi porte sur deux grands axes : la refonte des critères et la procédure du classement. La norme standard de grille de classement contient 246 critères répartis en 3 grands chapitres : équipements, services au client, accessibilité et développement durable.
Aujourd’hui, tous les hébergeurs ayant été contrôlé et acquis des étoiles avant la mise en vigueur du classement devront se mettre à niveau.
Le tourisme est une vision et un instrument, nos statistiques indiquent une progression de 5% l'an et une contribution de 6% au PIB avec 100 000 emplois dont 75 000 directs, ce qui reste insuffisant.
La création d'écoles des métiers du tourisme et de l'artisanat devient une impérative. Les mots clé du tourisme sont aujourd'hui : Investissement, Promotion et formation; savoir que le tourisme protège et valorise l'environnement, stimule la croissance de l'économie, favorise la création d'emploi par l'éducation et la formation aux métiers du tourisme.
Cette formation et éducation repose sur un curriculum national de formation touristique à plusieurs niveaux et à des degrés supérieurs, finaliser et appliquer les règlements et les lois, en améliorant l'image permanente de la destination et en valorisant les multiples attractions qui font de la destination un produit touristique.
C'est aussi faire collaborer avec des privés, la mise en place de services régionaux de promotion touristique autonome ;
Voila autant d'actions concrètes qui permettent de venir a bout d'efforts constants, concertés et harmonisés pour vaincre la crise et au-delà
Dxb
En Octobre, 2011 (03:12 AM)Tout le monde est bien d accord sur le fait que le tourisme senegalais est quasi inexistent ceci est du fait que thierno lo lui meme n a pas recu une formation typiquement de tourisme .
Le probleme au SENEGAL est simple on ne met pas la bonne personne au bon endroit comme d aucuns disant
place the RIGHT man in the RIGHT place.1
Au senegal reside des personnes des jeunes en loccurence qui ont acquit une parfaite connaissance dans diverses domaines que ce soit le domaine touristique et autres cependant les anciens doivent ceder la place ce qui reduirait aussi le taux de chomage .
L equation est tres simple ceder la place au jeune pour qu ils puissent se reveler et se considerer comme etant un composant affirme de la societe .
Touriste Etranger
En Octobre, 2011 (04:35 AM)Alino
En Octobre, 2011 (06:46 AM)vous avez tuer le tourisme et vous ,racontez que des conneries ,vous revez mr le ministre ,et vous incompetent pour le relancer surtout en cet periode , cette annee ce sera encore de zero on passera a moins 10 OU MOINS 30
AVEC VOS NOUVELLES TAXES C EST FINI ,CE PAYS EST TOURISTIQUEMENT UN DES DERNIERS .
Kiroman
En Octobre, 2011 (13:07 PM)Touriste77
En Octobre, 2011 (14:56 PM)Mais il faudrait aussi parler des aspects très positifs qui, moi, malgré tout ce que j'ai cité plus haut, me font revenir au Sénégal ; Les femmes qui font bouillir la marmite, les enfants vifs , joueurs, rieurs (alors qu'ils n'ont rien par rapport à nos gosses pourris gâtés), les ambiances, les rires, les couleurs, l'inventivité, le système D pour s'en sortir avec dignité, le respect des anciens, les Tabaski, Korité, Tamkharite, les femmes qui chantent dans les champs de riz en Casamance, les bergers peulhs qui gardent leur troupeau, la générosité, bref, beaucoup de choses qui rendent le Sénégal attrayant.
Mais il faut y être venu souvent pour pouvoir faire cet état des lieux, un seul voyage ne suffit pas et risque même de vous faire mettre le Sénégal sur la liste des pays à éviter, dommage. Il faudrait juste, pour commencer, que les Sénégalais changent leur mentalité, y compris pour le code de la route !!!!
Damasuisse
En Octobre, 2011 (19:04 PM)Ardo
En Novembre, 2011 (11:46 AM)Que l'Etat enlève la surtaxe sur les billets et croyez moi, les touristes vont revenir.
Karfall
En Novembre, 2011 (14:20 PM)Manon
En Novembre, 2011 (15:15 PM)alimenter les maisons en électricité, Mr Karime Wade sait il qu'il n'y a pas de compteurs électriques de disponibles actuellement sur la petite Côte ?,
que les compteurs arrivent de Chine ils sont commandés mais ne sont pas là, ils doivent arriver à la nage surement !!!!!.....il faut leur donner des rames pour arriver plus vite,
les compteurs ont été payé par les clients mais pas possible d'assurer les branchements sauf batchich c'est du racket permanent envers les blancs, il faut payer pour obtenir quelque chose tu payes et après ils viendront peut être demain, si ils ont le temps et il te faut repayer et repayer ....que fait Mr Wade, que fait le responsable de la Sénélec, n'oubliez pas que le Sénégal vit avec les subventions des pays étrangers et qu'un jour cela risque de s'arrêter peut être....alors arrêter de prendre les touristes pour des distributeurs de banque...vous n'y gagnerez rien sinon faire fuir les touristes, pourtant vous méritez que votre pays se développe.
N'goné Latyr
En Novembre, 2011 (07:53 AM)Le tourisme est un bon créneau pour la destination Sénégal car nous avons des infrastructures d'accueil très performantes dans ce secteur, pour vendre ce label.
Par contre, cela impose un droit de regard pour ne pas tomber dans le tourisme sexuel et autres.
Vouloir des devises est une chose pour le pays, mais pas à n'importe quel prix !
Merci,
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