«Le rôle de Karim, c’est d’être... mon fils. Il m’aide provisoirement à la mise en place des services de la présidence de la République. Karim me conseille, mais il n’a pas de bureau à la présidence. Il sait des choses que je ne sais pas. C’est un homme d’action», avait dit le président Wade, deux ans après son accession à la magistrature suprême. Et de fil en aiguille, Karim Wade s’est retrouvé à la tête d’un portefeuille ministériel hors du commun (ministre du ciel et de la terre comme disaient certains), rappelle le journal. Lequel souligne, dans la même veine, que le choix de Me Wade de prendre sa fille, Sindiély, comme conseillère en communication et coordinatrice du Festival mondial des arts nègres (Fesman) en 2010.
Pour sa part, Viviane Wade, était plutôt active hors de l’environnement présidentiel, sans en être trop éloignée. Avec sa fondation, elle s’est activée de manière dynamique dans l’action humanitaire et sociale, comme ce fut le cas à Nénéficha, (Kédougou).
Pour sa part, Viviane Wade, était plutôt active hors de l’environnement présidentiel, sans en être trop éloignée. Avec sa fondation, elle s’est activée de manière dynamique dans l’action humanitaire et sociale, comme ce fut le cas à Nénéficha, (Kédougou).
16 Commentaires
From Zion
En Mai, 2015 (14:38 PM)Deug
En Mai, 2015 (14:46 PM)Mon Vieux
En Mai, 2015 (15:04 PM)Mais cela c'est l'accaparement du pouvoir du pouvoir, mais la patrimoinialisation, c'est le côté le plus pernicieux et le plus dangereux dans l'exercice du pouvoir par Wade, et qui est la preuve que Wade ne sait ce qu'est un État, et qui l'a conduit à commettre des actes que ni Senghor, ni Diouf n'avaient osé faire:
1- c'est d'abord la votation d'un budget de la Présidence, inopportune et vraiment disproportionne, pour couvrir des dépenses prestigieuses en voyages, "all over the world ",.
2- c'est la votation ensuite, de fonds politiques exorbitants, fonds politiques que Senghor a créés pourtant mais dans un tout autre but, comme moyen de souveraineté et de secours au peuple en cas de nécessité.
Ablaye Wade en a fait un moyen politicien, de prébendes pour certains, d'enrichissement pour d'autres, voire de corruption même.
3- c'est enfin et surtout l'accaparement par des décrets de classification de tel ou tel domaine particulier de l'Etat sur le littoral, dans la capitale, aux Almadies, de plusieurs biens, fonciers ou immobiliers.
C'est cela la patrimoinialisation !
Anti Politiciens
En Mai, 2015 (15:37 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (15:53 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (15:55 PM)Al Amine
En Mai, 2015 (19:48 PM)Viviane Wade, ah oui, vous l' avez dit... l' hôpital nénéficha bien sûr et elle s’est activée de manière dynamique dans l’action humanitaire et sociale!
De là, mon obtimisme pour mon pays, car je pense que l' actuelle famille présidentielle ne fera pas moins que la précédente, car c' est que son chef nous a promis...
La terre, le ciel et la mer sont toujours là et ne demandent qu' à être meublés utilement...
Niily
En Mai, 2015 (01:22 AM)Honnête
En Mai, 2015 (02:25 AM)Heureusement que les sénégalais ne sont pas dupes.
Tout le monde sait que macky Sall n'aura même pas 15% aux prochaines présidentielles.
Yawou diaal le battrait sans hésitation.
Comprendra qui pourra
Ngary Samba
En Mai, 2015 (08:43 AM)Monsieur le journaliste, merci de revoir votre copie, notamment l'accord du participe passé. Vous auriez dû accorder ainsi qu'il suit : Les présidents sénégalais qui se sont succédé.
Xeme
En Mai, 2015 (10:29 AM)Ce serait trop vous demander que de vous prier d'écrire sur "Comment cette ccampagne sur Wade est financée".
Xeme
En Mai, 2015 (10:49 AM)A la prise de pouvoir en 2000, l’un des premiers actes a été la réorientation vers de nouveaux partenaires économiques. Et c’est ce que avait donné le choix de la Chine Mère sur la petite Chine dite Taïwan. En réponse à cette réussite la presse a créé la bulle médiatique des 7 milliards de Taïwan. En vérité le but était de salir une belle décision. Mais pour qui connait les actionnaires de cette presse cela n’est pas une surprise. L’Occident tient le monde par les médias. Et rien d’autre. Les médias sous toutes ses formes, le cinéma inclus, sont leurs armes. Les médias ne sont pas des entreprises productrices de plus values. Et pourquoi alors des dits capitalistes investissent des milliards sur des médias ? Parce que ce sont des outils de dominations, des outils magiques de colonisation des cerveaux. J’ai fait le parallélisme entre Hollywood (Bois de Houx, baguette de houx, baguette magique) et le travail des médias sur les consciences. Par des milliers de films sur le Viet Nam les mots « anciens du Viet Nam » sont devenus synonyme de héros et non de soldat qui a quitté le Viet avec une défaite. C’est comme ça que cela fonctionne. La modification de la perception des cerveaux par la baguette magique du cinéma de Hollywood. Pourquoi le choix de la Chine Mère ? Parce que c’est la première puissance mondiale à la date d’aujourd’hui. Je sais que beaucoup de cerveaux sont formatés de sorte que cette vérité fait rire certains. Mais je donne juste trois indications : – Le FMI outils des US, par excellence, a reconnu que la Chine sera la première puissance en 2014. Face à l’évidence, il leur fallait des subterfuges. La vérité est que la Chine l’est depuis 1998. – Lorsqu’en 2011 les USA pataugeaient dans une dette de 250 000 milliards qui avait poussé Obama à négocier avec le Senat le droit de hausser le plafond de la dette, la Chine avait une réserve d’argent non utilisé de 800 000 milliards. – La population des USA est de 250 millions d’habitants, le nombre d’ingénieurs chinois diplômés est de 300 millions. Le nombre d’ingénieurs chinois est supérieur à la population US. La deuxième puissance que la réorientation de Wade a visée est l’Inde. Pourquoi l’Inde ? Parce que l’Inde est une puissance qui, à elle seule, est plus développée que la totalité de l’Europe. Et cela dans tous les domaines, y compris le domaine des armes que l’Occident chérit tant. Je donne une indication : Mittal est le membre d’une famille de riches hindous qui tenait la sidérurgie de l’Inde (acier, fer…). L’acier en Europe était dominé par Arcelor qui regroupait la France, l’Espagne, Belgique, Allemagne, Luxembourg… Lorsque Mittal eut l’idée de racheter le fleuron de l’acier européen pour l’intégrer à son groupe, toute l’Europe s’y est opposée. Il se déplaça en jet privé en Europe pour tenter de convaincre, personne ne voulut le recevoir. De retour en Inde il mit sur la table une OPA hostile. C’est-à-dire une offre d’achat bon gré mal gré. L’Europe était obligée de lui vendre Arcelor ou de le voir travailler à mener cette dernière en faillite. En 2006, l’Europe céda la mort dans l’âme. Mittal devint ArcelorMittal. Et le grand indien, au lieu de baisser le prix du fer comme l’aurait un occidental s’ils étaient maîtres, augmenta le prix d’achat du fer. Résultat, au Sénégal, aucune ferraille ne traîne par ici. La troisième cible de la réorientation de Wade a été les pays arabes. Les pays arabes sont des pays assis sur des réserves financières. Ce ne sont pas des puissances dans le sens traditionnel pour la simple raison que quand on nait avec une cuillère d’or dans la bouche, la paresse vous pousse à développer l’esprit de loisir plutôt qu’un esprit ingénieux. Mais il n’existe, presque pas, de pays arabe qui n’a pas une réserve financière dite « pour les générations à venir ». Pour un pays sous développé, à la recherche de fonds pour financer ses besoins en investissement, il n y a pas d’orientation stratégique plus judicieuse. Et la conséquence a été un boom des financements à destination du Sénégal. Mais face à cette réussite, une certaine opposition a senti la terre se dérober sous ses pieds. Les sénégalais ont été habitués aux phrases du genre « avant on parlait de millions, maintenant on ne parle que de milliards ». Amath Dansokho est monté en vedette avec des discours du genre « qu’on nous dise d’où vient cet argent », puis « Wade ne doit pas laisser des dettes que les générations à venir ne pourront pas payer ». Puis il est monté d’un cran pour dire que l’argent qui circule au Sénégal vient du blanchissement d’argent de la drogue. Puis quand vint la casse de la BCEAO, en Côte d’Ivoire, avec des journalistes, ils avancèrent que l’argent vient de la casse de la BCEAO. L’enjeu, pour l’opposition et sa presse était de trouver les moyens de faire échouer cette réalité du boom des investissements, du boom des chantiers, il leur fallait fabriquer des bulles médiatiques à même d’éviter au citoyen l’appréciation de cette réussite réelle et visible. Pendant que Dansokho et ses journalistes s’attaquaient à l’origine des finances, Latif Coulibaly et quelques autres se spécialisaient dans la fabrique de bulles sur l’utilisation de ses finances. Il ne serait pas aisé de comprendre le travail de presse fait dans ce sens si l’on oublie que l’installation de nouveaux partenaires, qui nous a valu ce boom financier, s’est fait avec le départ de d’autres partenaires qui n’ont pas digéré les préférences du Sénégal. (Dans une précédente contribution, j’avais expliqué comment la SOTRAC avait été coulé par les français, pour donner un exemple des méthodes de ces partenaires dits traditionnels). La configuration du monde, actuelle, qui en fait un village planétaire ; la suppression par la démocratisation de beaucoup de barrières, surtout législatives ; le déséquilibre des richesses qui regroupe les fortunes entre quelques mains ; toutes ces raisons font que chaque pays cherche à attirer ces fortunes chez lui. Et chaque pays développe des stratégies pour attirer ces fortunes. Au-delà du simple markéting, on est dans le domaine de l’ingénierie financière. Lorsque des pays du monde courent derrière l’organisation des coupes d’Afrique, du Monde. Lorsque ces pays courtisent l’organisation des jeux olympiques et investissent dans des lobbyings pour être élus. Lorsque des pays squattent les allées de l’Unesco pour inscrire l’un de leur site dans le patrimoine mondial. Lorsque des pays investissent dans la conservation de leur faune et flore. Lorsque des pays recherchent l’organisation d’activités culturelles périodiques, c’est toujours dans le but de se faire attractif, de sortir de l’anonymat du milieu des pays du monde. Dans la vision de l’ingénierie financière, les états sont comme des jeunes filles à parer, à enjoliver, pour attirer le soupirant… financier. Ce ne sont que des promotions de l’image extérieure du pays. Vue sous cet angle, les pays cherchent à vendre leur image. C’est dans cette ligne que s’inscrivent les projets culturels des orientations de Wade. C’est dans cette ligne que s’inscrivent la statue de la Renaissance et l’Organisation du Fesman, entre autres. Il n’est pas besoin de rappeler que l’image de la ville de New York est liée à la statue de la liberté, celle de Paris à la Tour Eiffel. Vue sous cet angle poser le problème de priorité est un non sens. Ce serait comme poser un problème de priorité entrer se peigner les cheveux et trouver à manger. Parallèlement à ce besoin de vendre l’image à l’extérieur, il y a l’autre aspect du mythe fondateur.
Anonyme
En Mai, 2015 (11:08 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (11:52 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (12:49 PM)Heureusement que les sénégalais ne sont pas dupes.
Tout le monde sait que macky Sall n'aura même pas 15% aux prochaines présidentielles.
Yawou diaal le battrait sans hésitation.
Comprendra qui pourra
Repondre | +0 -0 | Permalink Signaler
Anonymeid94
En Mai, 2015 (00:59 AM)Participer à la Discussion