La nomination au poste de directeur général par intérim de l’Institution de prévoyance retraites du Sénégal (Ipres) de Alassane Robert Diallo est « un choix raisonné », estime l’intersyndicale des travailleurs et le Collectif des cadres de cette institution.
Alassane Robert Diallo « a une grande connaissance de l’institution et une parfaite maîtrise de ses arcanes. Il s’agit là d’un tournant que le personnel doit bien négocier », jugent les travailleurs et les cadres de l’institution, dans un communiqué transmis à l’Aps.
Pour les cadres et agents de l’Ipres, cette nomination est une « révolution silencieuse historique, une preuve tangible qu’à chacun son métier et qu’il convient de restituer au personnel une légitimité qui lui a été longtemps confisquée ».
Au-delà de son « caractère symbolique », cette nomination « est surtout un test que le personnel doit impérativement réussir. Il démontre, une fois de plus, que la prévoyance sociale est un métier très technique qu’il faut impérativement laisser entre les mains de spécialistes », indique le texte.
« La détente et le déclic psychologique suscités auprès du personnel qui a applaudi à l’unanimité nous confortent aussi bien dans la position que dans le choix définitif du directeur de l’Ipres et pour les postes à pourvoir, la promotion interne est la voie à privilégier pour renouer avec la confiance et créer les conditions de la performance », selon les travailleurs et les cadres de l’institution. L’Ipres, poursuit le communiqué, « a des spécificités que seule l’expertise interne peut valablement cerner en vue de promouvoir un système de retraite fort et pérenne ».
Le texte souligne, à cet effet, « une crise qui commençait à perdurer, au risque de saper les fondements même de l’institution », faisant référence aux changements successifs de directeurs généraux, du fait notamment de désaccords avec le conseil d’administration de l’institution. Pour le futur, « il s’agira surtout de veiller au respect des statuts, règlements et procédures de notre régime de retraite », selon les travailleurs et cadres de l’Ipres.
« La maîtrise de celui-ci nécessite pour tout recrutement nouveau une période d’apprentissage de deux à trois ans, du fait justement que la technique en vigueur à l’Ipres n’est enseignée dans aucune école ou université au Sénégal voire au monde », estiment-ils.
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