2e session ordinaire du Conseil des ministres de l’UEMOA : Le coup de sang des pays de l’AES
Hier vendredi 11 juillet se tenait à Lomé au Togo, la 2e session ordinaire annuelle du Conseil des ministres de l’Union Economique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Les pays de l'AES étaient bien représentés.
Le Burkina Faso, membre reconnu de cette Alliance, s’attendait à prendre la présidence tournante du Conseil des ministres de l’Union monétaire.
Seulement, au cours de la séance il n’y a pas eu d’accord sur la désignation du pays des hommes intègres pour présider le conseil. Cette absence de consensus n’a pas du tout plu aux Etats membres de l’AES qui ont déserté les lieux.
Alassane Ouattara pointé du doigt
Il faut souligner que conformément à l’article 11 du traité de l’UEMOA, la présidence du Conseil des ministres est tournante et assurée par l’un des ministres chargés des Finances des Etats membres, pour un mandat de deux ans.
Le Burkina Faso estimait que c’était à son tour de régner. Selon les médias maliens comme L’Essor et Maliweb, c’est le président ivoirien Alassane Ouattara qui a bloqué la désignation du Burkina, refusant de céder le poste comme le prévoit la rotation.
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