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Eramet Grande Côte: 121 billion FCFA reinjected into the Senegalese economy in 2024, with the first dividends paid in 2025

Auteur: Seneweb-News

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Eramet Grande Côte : 121 milliards FCFA réinjectés dans l’économie sénégalaise en 2024, avec les premiers dividendes versés en 2025

Eramet Grande Côte, a subsidiary of the Eramet group and one of Senegal's leading mining companies, announced in a press release on Tuesday that it has reinjected 121 billion FCFA into the national economy in 2024 , representing 71% of its turnover. This contribution marks a significant milestone, with the payment of dividends for the first time in 2025, confirming the company's role as a "committed partner benefiting the national economy and serving value creation and local development in Senegal." Since 2014, Eramet Grande Côte has been mining and developing mineral sands in Senegal, positioning itself as the world's fourth-largest producer of products such as ilmenite, rutile, leucoxene – used in the pigment industry – and zircon, essential for ceramics and construction materials. "Beyond its industrial role, Eramet Grande Côte makes a tangible contribution to Senegal's economic, social and environmental development. This commitment is demonstrated by support for employment, environmental rehabilitation actions and structural investments for the benefit of local communities,” the press release underlines.

A major economic contribution

In 2024, Eramet Grande Côte generated revenues of 171 billion FCFA, of which 121 billion (71%) directly benefited the Senegalese economy. This reinjection is based on several components: 27.5 billion FCFA paid to the State in taxes and duties, placing the company as the 5th largest national mining contributor according to the 2023 EITI Report; a payroll of 22.3 billion FCFA, up 10% compared to 2023; more than 70 billion FCFA in purchases from local suppliers; and 1 billion FCFA in dividends and withholding taxes. With 3,285 direct and indirect jobs, 98% of which are held by nationals, the company plays a key role in local employment and skills. From 2025, this contribution will be reinforced by the annual payment of nearly 900 million FCFA in local taxes to the municipalities hosting the industrial installations, as well as by an increase in taxes and duties paid to the State.

Concrete environmental commitments

Eramet Grande Côte stands out as the first mine in Senegal to return land after exploitation, with a progressive rehabilitation program. "More than 1,000 hectares will have been rehabilitated by the end of 2025, ensuring the sustainable restoration of the exploited areas," the press release states. The company is also investing nearly 20 billion FCFA in a 20 MW solar power plant, scheduled to come online in the first quarter of 2026, reducing the site's CO₂ emissions by 20%.

25.9 billion FCFA invested for the benefit of local communities (2020-2025)

Eramet Grande Côte's social commitment is concrete and aligned with international standards. Between 2020 and 2025, nearly 26 billion CFA francs were dedicated to projects benefiting populations and territories. Among the major achievements: the resettlement of 577 households with new housing and agricultural land, mobilizing 9.6 billion CFA francs to preserve livelihoods; the construction of 6 schools, 9 daaras, and 4 health facilities. These actions are accompanied by the commissioning of collective infrastructure such as community centers, markets, bus stations, and youth centers, strengthening local life. In the Lompoul tourist area, the company has financed the Oasis du Sénégal project to the tune of 2 billion FCFA, intended to support employment and boost local tourism. Frédéric Zanklan, Managing Director of Eramet Grande Côte, commented: “Eramet Grande Côte is proud to contribute to the Senegalese economy, with nearly 71% of our turnover reinjected into the national economic fabric in 2024. This achievement, marked by the payment of our first dividends, reflects our commitment to creating shared value, for the benefit of the economy, communities and the environment, in partnership with the Senegalese State and our local stakeholders.”

An iconic mining project, Eramet Grande Côte has invested nearly $800 million in a floating mine, a processing plant, a 36 MW power plant, the Diogo-Dakar railway line, and port facilities in Dakar. Having begun production in 2014, the company is already the fifth-largest mining contributor to Senegal's state budget, according to the 2023 EITI Report.

Auteur: Seneweb-News
Publié le: Mardi 16 Septembre 2025

Commentaires (5)

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    Réponse Farba il y a 1 jour

    Merci à Ngagne Demba

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    Dividendes il y a 1 jour

    Mais qui recevait les dividendes de l'Etat dans les sociétés minières? Je crois pas à ces histoires que ces sociétés n'ont jamais payé

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    Patriote il y a 1 jour

    C'est un publireportage. Eramet ne distribue pas de dividendes au Sénégal parce que ses actionnaires ne sont pas sénégalais mais français. Les chiffres qu'elle annonce ici avoir distribué au Sénégal sont gonflés et faux. Il y a plein d'articles de journaux et de reportages en ligne qui montrent les crimes économiques, sociaux et environnementaux d'Eramet au Sénégal. Elle n'apporte pas grand chose à l'État et massacre l'environnement. Elle a fait déplacer des centaines de familles pour exploiter leurs terres avec la complicité de certaines autorités locales corrompues.
    Eramet nous coûte plus qu'elle nous rapporte. C'est une entreprise coloniale

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    Momo2 il y a 1 jour

    Au Sénégal, lorsqu'on découvre que le sous-sol de vos champs sont riches en minerais, où sont propices à d'autres activités richissimes, on vous dégage, on vous exproprie en vous payant des miettes. Ainsi on vous oblige à déguerpir, à priver vos descendants de l'héritage légué par plusieurs générations. A des paysans généralement très pauvres, on paie des indemnités qui leurs paraissent énormes vu leur situation d'extrême dénuement, mais dérisoires et dramatiques par rapport aux impacts historiques, économiques et sociaux. Avec l'aide de l'Etat, et de certains leaders locaux, ces pauvres habitants sont déguerpis sans ménagement, avec force de promesses mirobolantes, de menaces voir même de répression féroce. On n'hésite pas à mater les récalcitrants, s'ils s'avèrent incorruptibles. Donc des peuples sont chassés de leurs territoires, au profit de géants étrangers. Si vous allez vers Pire, vous verrez toute une cité construite pour des déguerpis, des maisons qui ont l'air de palais dans un environnement totalement démuni, où règnent des constructions modestes. Du tape à l'œil, pour épater les habitants voisins, mais aussi tous ceux qui empruntent cette route nationale. Mais ces villas finiront en ruines, faute de revenus suffisants pour les entretenir, sans compter l'usure du temps et aussi, l'érosion éolienne avec les dunes de sable environnantes. A une génération présente, on a obligé de céder tout l'héritage de générations futures qui, faute de diplômes ou de travail, auraient compté sur leurs champs pour vivre décemment, comme leurs grands-pères ont fait pour leurs pères. C'est la même chose pour ceux qui exploitent l'éolienne, le solaire et autres. Des sociétés amassent des milliards, et donnent des miettes aux populations, sous le prétexte criminel d'une "RSE".
    Aujourd'hui un dakarois qui a 500 m2 au Plateau ou à Fann résidence peut devenir milliardaire rien qu'avec son foncier. Mais le paysan qui a 100 fois plus de surface que ce dakarois ne peut même pas le vendre à 10 millions, alors que son domaine rapportera des milliers de milliards à l'acheteur (usurpateur j'allais dire). C'est la première injustice, la plus flagrante dans un pays qui se veut juste et démocratique. Il faut revoir la loi sur le domaine national, et que tous ces paysans soient protégés et rétablis dans leurs droits. Ils doivent être des actionnaires avec comme part leurs terrains, ou alors être indemnisés en fonction de la valeur estimée des réserves découvertes sous leurs champs. En quoi le dakarois propriétaire terrien est-il plus méritant que celui qui habite Taiba, Mékhé, Lompoul ou ailleurs ? L'exemple de ces populations vers Ndiaganiao, réprimées et poursuivies en justice, me paraît édifiant et révoltant. On veut les dégager pour l'implantation d'une carrière de basalte, oui, mais les impactés doivent être suffisamment motivés soit par des prix incitatifs, soit par des actions dans le capital, qu'ils pourront léguer à leurs descendants. Au contraire, on utilise un barèmes national désuet pour calculer des indemnités insignifiantes et on leur impose la FORCE PUBLIQUE comme du TEMPS COLONIAL Il faut revoir le barème national en fonction du cadastre minier, touristique et autres richesses potentielles, au lieu de privilégier les grandes villes.
    À mon avis il serait important d'attribuer des titres aux paysans, en cela je salue l'initiative du Maire de Notto, Alioune SARR. Ensuite il faut les encadrer pour les projets d'investissements dans leurs terroirs, afin qu'ils soient correctement indemnisés ou intégrés dans les capitaux des sociétés. Le foncier est un capital important, susceptible même d'être coté en bourse.

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    Avis il y a 9 heures

    Le momo2 a fait des propositions très intéressantes et très pertinentes.

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