Sénégal : L’ANAQ-Sup déclare nuls les doctorats délivrés par des établissements privés non conformes
The French National Authority for Quality Assurance in Higher Education, Research, and Innovation (ANAQ-Sup) has issued a strong warning to the public and private higher education institutions. In a press release released this Thursday, ANAQ-Sup announced the non-recognition of doctoral degrees (PhD, single doctorate, or engineering) awarded outside the regulatory framework by these institutions.
According to ANAQ-Sup, these diplomas do not comply with the provisions of decrees No. 2012-1116 and No. 2021-1790, amending decree No. 2015-582 of May 11, 2015. These texts set the conditions for the issuance, recognition, classification and equivalence of higher education diplomas in Senegal.
As a result, the doctorates concerned are not recognized by the State of Senegal and their holders cannot claim the title of doctor at national or international level.
A situation that could seriously undermine the academic credibility of certain students, in a context where the quality of diplomas and studies is scrutinized on a global and African scale.
ANAQ-Sup, as the regulatory authority, is calling on the private institutions involved to immediately stop issuing these illegal diplomas. The organization also urges them to strictly comply with the laws in force in Senegal.
Furthermore, ANAQ-Sup reminds that its official website www.anaqsup.sn remains the reference for verifying the accreditation of establishments and the accreditation of their diplomas.
It is important to emphasize that state diplomas in medicine, pharmacy and dental surgery are not affected by this measure.
This press release signed by Professor Massamba Diouf, Executive Secretary of ANAQ-Sup, marks a new step in the fight against academic fraud and the quest for better governance of the Senegalese higher education system.
Commentaires (13)
Pour les diplômes de doctorat de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaires ne sont pas concernés ?
Pourtant, les universités s privées de médecine et celles de droit, scient humaines ont toutes un corps professoral constitué à 100% d’enseignants des universités publiques. Par ailleurs aucune de ces universités de médecine et de pharmacie ne dispose de cadres de stages qui leur sont propres ( condition primordiale pour ouvrir de telle école dans un pays qui se respecte).
Cette mesure sélective devrait concerner tout le monde …..
Il est vrai qu’on voit des doctorats tout aussi nuls, en science politique notamment où se posent tous ceux qui n’ont pas une formation solide.
Après, tout ce beau monde se dépêche pour se faire appeler « docteur » avec carte de visite et autres.
Enfin le niveau même de certains enseignants, promus agrégés même au CAMES, pose problème. Des gens qui font des fautes graves en s’exprimant, j’en connais.
Le niveau intellectuel baisse dangereusement dans ce pays et ce n’est pas le débat public et les têtes qu’on voit dans les médias qui aideront à le relever
L'état doit exiger que les enseignants diplômés servent dans ces écoles sur la base d'une grille de salaire à respecter. Cela aidera à résorber les diplômés chômeurs. L'état doit aussi avoir la liste les enseignants du secondaire et des universités publics qui donnent des cours ans le privé au détriment des étudiants pour lesquels ils sont payés pour payer les impôts et éventuellement pour ls sanctionner sur la base des heures données au ration public/privé . C suivi du temps de travail fourni pour ceux qui sont payés sur nos ressources ne doit pas s'arrêter à cette corporation mais à plusieurs autres dont les médecins.
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