Au tout début de son mandat, le président Macky Sall avait réussi à ramener l’accalmie dans les campus universitaires. Mais le dépôt des armes des étudiants n’a duré que le temps d’une rose. Depuis l’Etat peine à prendre ses responsabilités, pour que la « lumière » soit l’unique « loi » des apprenants.
Les raisons de cette déroute sont multiples. Parmi les causes, il y a l’existence de toutes les sensibilités politiques dans l’espace universitaire. Et de ce point de vue, « la traque » contre les « biens mal acquis » n’est pas pour favoriser les choses au régime du président Macky Sall. Il s’y ajoute que son prédécesseur au pouvoir, Me Abdoulaye Wade, et celui à la Primature, Idrissa Seck, sont revenus au bercail ; avec la ferme intention de ne pas lui faciliter son magistère.
L’Etat peine à pacifier les universités, parce qu’aussi, les faveurs accordées aux étudiants par l’ancien régime, dont la généralisation des bourses, ont été réduites par l’actuel. Ce qu’a tenu à souligner Me Abdoulaye Wade. De même, les conditions de logements et de restauration sont décriées comme jamais par les étudiants ; ceci, probablement, faute de trouver ou de payer comme il faut des fournisseurs compétitifs. La résolution des problèmes des étudiants passe par les réponses adéquates à ces différentes difficultés, dont la liste est loin d’être exhaustive.
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