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Economic and social recovery plan: Thierno Bocoum's criticisms

Auteur: Ablaye Gadiaga Sarr

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Plan de redressement économique et social : Les critiques de Thierno Bocoum

The government announced 44 projects that were presented as financed under the Economic and Social Recovery Plan (PRES) for an amount of 633 billion FCFA included in the initial Finance Law 2026.

For Thierno Bocoum, this announcement is propaganda based on figures and he believes that it will not conceal the "missteps of a Prime Minister".

"The announcement collapses as soon as we compare the words with the real mechanisms of the budget. In a system governed by the single treasury, taxes, debt and cash flow finance public projects. To claim that the PRES generated 633 billion is more about political storytelling than budgetary rigor," he said.

He added that the 633 billion CFA francs announced by the government are not even available funds, but merely commitment authorizations and promises.

"The amount actually available, the Payment Credits, only reaches 499 billion. The rest, 134 billion, is nowhere to be seen. And even the 499 billion is not guaranteed. For years, public investment has been the adjustment variable for the national treasury. Administrative delays, internal arbitrations, liquidity pressures and dependence on donors systematically swallow up promises before they become real," he confided.

According to Thierno Bocoum, the initial Finance Law never states what is actually done, only what is claimed to be done. He emphasized that the true results appear in the budget execution reports and the settlement laws. He then observed that these documents, "unrelenting and cold," tell the same story: a gaping chasm between the announcement and the reality. For him, what glitters in the press releases vanishes in the accounts.

"It's the same mechanism as during the FII Senegal. In October 2025, the government announced 13,211 billion FCFA in commitments and 51 signed projects. Since then, silence. No official table of projects, no publicly identified donor, no timetable or financing model, absolutely nothing. These billions have become a conference souvenir instead of an investment lever," recalled Thierno Bocoum.

While the country is seeking concrete investments, tangible projects, and real implementation, Thierno Bocoum observes the exact opposite in the government's policy.

"

A prime minister who organizes rallies in the midst of a crisis, who takes trips during emergencies, who skips cabinet meetings as if they were mere optional gatherings. The country doesn't have a problem with numbers, it has a problem with presence. Leadership isn't measured by the number of kilometers traveled at political rallies, but by the consistency with which one is present in the places where the state operates," he asserted.

Thierno Bocoum continued: "In a context where debt is increasing, where cash flow is strained, where budget margins are shrinking, it is irresponsible to multiply accounting illusions. Announcing 633 billion CFA francs for the PRES or 13,211 billion CFA francs for the FII costs nothing."

He believes that executing these amounts requires resources, a method, direction, and leadership. Four elements that, according to him, are currently lacking at the highest levels of government.

As long as communication replaces action, Thierno Bocoum believes that announcements will replace execution, and platforms will replace the State, and Senegal will remain a prisoner of promises.

"It is time to return to the fundamentals: say what we do, do what we say and appear where the Republic is really decided," he concluded.

Auteur: Ablaye Gadiaga Sarr
Publié le: Mercredi 26 Novembre 2025

Commentaires (13)

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    Thier dit nous ta proposition il y a 4 semaines
    THIER
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    pi il y a 4 semaines
    Madji Madji démal tok ak sa bopou bou reuye bi
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    SN il y a 4 semaines
    Critiquer c'est bien. Mais qu'est-ce que tu proposes ?
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    critiquejs de thierno bocoum il y a 4 semaines
    senegal crititqué ak débat rek mais jamais d'apport de solution. kou indi solution niouné ko bakhoul. c'est vraiment dommage
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    Fatou samb il y a 4 semaines
    Merci bcp President Thierno
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    SN il y a 4 semaines
    Tu nous fatigues avec tes analyses aériennes, sans fondement ni rentabilité pour le pays.
    Je ne sais pas pourquoi tu t'accroches à la politique. Mais mon impression est que, M. Bocoum,
    tu dois chercher à faire quelque chose qui te ressemble. La politique, tu n'y connais absolument rien.
    Et comme bon nombre de sénégalais, j'ai pitié de toi et à la limite honte chaque fois que tu fais une
    sortie malheureuse. Note bien qu'il s'agit là d'un bon conseil.
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    porozet il y a 4 semaines
    CEM de Kolibantang : L'établissement attend toujours ses professeurs
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    Dioni il y a 4 semaines
    Thiey sunu opposition nationale bi costume cravate mou andak temps 😂😂😂😂 comme l a chanté mère ba
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    NOIRAUD FUMIER il y a 4 semaines
    Bien dit
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    CITOYEN il y a 4 semaines
    Je me demande si cela n'arrive qu'à moi . Lui, chaque fois que je vois sa photo sur ce site, je ne lis pas l'article et me demande toujours quelle connerie il a encore sortie.
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    cfdr il y a 4 semaines
    Citez moi un seul coin du Senegasl ou ce gueulard peut gagner petit bureau de vote! Il suffit juste que Facebook et X ferment son compte pour qu'il disparesse. Ce nain qui a apparemment trop de temps ne represente rien du tout
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    XAMXAM il y a 4 semaines
    Thierno Bocoum confond processus budgétaire, exécution financière, nomenclature comptable, et fonctionnement normal d’un État moderne. Beaucoup de choses ont été dites sur le PRES et les 633 milliards. Le PRES n’a jamais été présenté comme un coffre rempli d’argent disponible. Dans tous les pays, un plan économique commence par des Autorisations d’Engagement. C’est normal. Sans AE, aucun projet ne peut exister dans le budget. Dire le contraire, c’est ignorer le fonctionnement budgétaire le plus basique.
    Les Crédits de Paiement sont toujours inférieurs aux AE, car ils couvrent uniquement la phase de décaissement prévue pour l’année. C’est la même mécanique en France, au Maroc, au Ghana ou au Sénégal depuis vingt ans. Présenter cet écart comme une "manipulation" relève de la mauvaise foi.
    Sous les anciens régimes, trois problèmes se répétaient: des projets sans études, des contrats opaques et des exécutions budgétaires très faibles. Le PRES corrige cela avec un principe simple. Les projets ne sortent que s’ils sont bancables, transparents et suivis par une chaîne technique. C’est un changement profond.
    Sur les investissements. Oui, le Sénégal a connu des années où les investissements publics étaient la variable d’ajustement. C’est justement pour cela que le gouvernement a révélé les dettes cachées. Un État qui veut être crédible doit d’abord assainir ses comptes avant de promettre quoi que ce soit.
    Sur l’IMF. Un pays qui découvre une dette dissimulée doit avertir ses partenaires. C’est une obligation et un acte de souveraineté. Cacher la dette, c’est ce qui crée les crises. La dévoiler, c’est la première étape pour se redresser.
    Enfin, attaquer le Premier ministre sur des déplacements politiques alors qu’il continue de conduire les réformes, négocier avec les bailleurs, préparer la loi de finances et lancer les audits, c’est éluder le fond des dossiers pour s’attaquer à la forme.

    Le Sénégal ne peut pas répéter les erreurs du passé. Assainir les finances, rétablir la vérité comptable, financer les projets utiles et rendre des comptes.
    C’est cela la nouvelle méthode. Pas du bruit, pas des effets d’annonce, mais un pays remis sur ses pieds.
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    Oustaz Jacuzzi il y a 4 semaines
    les noirauds du gourou sont morts de rires hi ha, hi han ,,

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