Université Amadou Mahtar Mbow : Le SUDES-ESR dénonce une «forfaiture» du recteur
The Unified and Democratic Union of Teachers of Senegal - Higher Education and Research Section (SUDES-ESR) strongly denounces what it considers to be an unprecedented drift by the rector of the Amadou Mahtar Mbow University (UAM).
According to the members of the said union, the latter illegally assumed the prerogatives of the President of the Republic, as stipulated in article 38 of decree n°2021-1503, by terminating, by a simple rectoral order, the functions of the duly elected director of the UFR Sciences and Advanced Technologies (UFR STA).
"This punitive measure comes as a result of the director's legitimate refusal" to submit to a decision deemed illegal, aimed at reinstating a trainee teacher-researcher already dismissed by the UFR Council on December 6, 2024 for holding multiple jobs.
SUDES-ESR reiterates that the decision of the Faculty of Science and Technology (UFR STA) Council fell entirely within its deliberative powers, in accordance with Article 32 of the aforementioned decree. By imposing a will contrary to this decision, the Board of Directors committed a clear abuse of power, transforming this strategic body into a mere rubber-stamping body.
For the union, this illegitimate intervention constitutes an "institutional breach" which calls into question the fundamental principles of university governance in Senegal.
The union also emphasizes the troubling context of this affair: a rector nearing the end of his term and close to retirement, who, according to them, is attempting to set a dangerous precedent by flouting the autonomy of academic bodies, guaranteed by the 1994 law on academic freedom and university autonomy. SUDES-ESR denounces this "scorched earth" strategy and firmly rejects what it considers an attempt to dismantle academic authority within public universities.
Despite this tense situation, SUDES-ESR applauds the courage of the colleague appointed to serve as interim head, as well as that of the Council of the UFR STA, which it considers to be symbols of resistance against this assault.
Consequently, the union demands that the rector immediately cease all moral and administrative harassment, calls for strict respect for the powers between the different bodies of the UAM and calls on the university community to be vigilant and mobilized to defend the autonomy of the UFRs and university democracy.
SUDES-ESR warns that it remains mobilized and does not rule out any action, including legal action, to ensure that law and justice are respected in this case.
Commentaires (15)
C'est le régime de dictature de Macky, c'est le régime de l'arbitraire de Diomaye-Sonko
Un syndicat, c'est d'abord la responsabilité et des prises de positions justifiables et justifiées. Il faut laiser nos universités gouverner dans la serenité et ne pa essayer de chercher du militant à n'importe quel prix. En l'espéce, si la decision du recteur est illegal, elle ne doit pas perdurer. Si elle est legale, il faut renforcer l'institution pour rasseoir son autorité et empecher tout abus de la part de l'employé. La Regle? c'est la regle.... Donc celui qui a tord doit en subir le revers rectorat vs enseignan....
Le Sudes ne maîtrise rien. Le chien aboie la caravane passe. Comment peut on prendre un décret sans l'arrete du recteur, c'est une mesure administrative d'abord. Ha les enseignants de l'inférieur ...
Cette situation est vraiment déplorable .
Dr sakho est l’un des doyens les plus chevronnés de cette université et nulle ne peut l’enlever mm ce recteur n’y peut rien.
il est le fondement de cette UFR jusqu’à investir ces propres capitaux dans des laboratoires pour la prospérité et la diversité de cet UFR .
De ce fait nous exigeons la réintégration immédiate et sans précédent de notre chère Aimé Directeur Dr Sakho et que la paix soit avec lui .
L’ensemble des étudiants des L’UFR STA est de votre côté
l’institution et une insulte à l’intelligence universitaire. Quand un recteur en fin de mandat s’arroge des pouvoirs illégaux, c’est l’esprit même de l’université qui est piétiné. L’autonomie universitaire n’est pas un privilège, c’est un droit. Et la loi n’est pas une option. Nous refusons de voir notre université transformée en champ d’abus et de règlements de comptes. L’UAM mérite mieux que le silence et la peur
Dr Sakho nittou yallah la kenn meunoul si moom dara
Ne vous en faites pas. Tout cela sent le parfum d’une combine entre le responsable du CDES, censé être démis de ses fonctions, et le responsable du CS, qui assure l’intérim. Ce dernier est d’ailleurs félicité par le CDES comme étant un “bras de la résistance”, alors qu’en réalité, ils sont tous deux en parfaite entente avec le recteur lui-même. De qui se moque t-on, Wait and see, ils font tous partie du même réseau de connivence. Et je parle en toute connaissance de cause.
Ne vous en faites pas. Tout cela sent le parfum d’une combine entre le responsable du SUDES, censé être démis de ses fonctions, et le responsable du SAES, qui assure l’intérim. Ce dernier est d’ailleurs félicité par le CDES comme étant un “bras de la résistance”, alors qu’en réalité, ils sont tous deux en parfaite entente avec le recteur lui-même. De qui se moque t-on, Wait and see, ils font tous partie du même réseau de connivence. Et je parle en toute connaissance de cause.
Le recteur Cissé veut faire comme Aly Mbaye. Il ira à la retraite en marchant avec sa tête de mule. Il est temps que les recteur élus et non nommés. Ce recteur est un résidu du système. Il faut le redresser. Il faut qu'il aille demander ce qui est arrivé à Aly Mbaye. Il finira comme lui dans les méandres de l'oubli. Un recteur ne peut pas démettre un directeur d'UFR. Seuls les paltoquets et le hypocrites le soutiennent dans cette violation des textes de bonne gouvernance.
L’affaire du limogeage du directeur concerne uniquement l’administration universitaire. Les étudiants n’ont pas à s’en mêler. Merci aussi d’éviter l’usage de mots offensants comme “hypocrite”, qui peuvent être considérés comme un manque de respect envers les autorités. Restons concentrés sur nos études et gardons un climat de paix au sein du campus.
Les présidents des conseils d'administration doivent savoir que les universités publiques du Sénégal ne sont pas des entreprises comme celles qu'ils gèrent de manière toxique. A chaque fois qu'ils feront ces bêtises dans nos universités comme celles relatives à la fameuse reconduction tacite du mandat de l'ancien recteur de l'UCAD, ils trouveront sur leur chemin des gens pour leur dire: merde. Ça suffit comme çà. Vous pensez que vous pouvez faire n'importe quoi dans nos universités. Bande de niais, de benêts, de goujats et de rébus.
Je connais bien Dr Sakho. Un homme honnête et véridique. Il faut que les universitaires apprennent à se respecter les prérogatives. C'est un espace d'intellectuels qui doit être géré avec hauteur et diplomatie! Il ne doit nullement être un joyaux de règlement de comptes.
Yénangui commenter han 😭ay kou fi wakh lou eup baniou dak la😂
y a anguille sous roche. Je pense que quelque chose se prépare et qu’ils veulent tâter le terrain pour observer la réaction des gens. À l’UAM, il n’y a pas de « SUDES » à part Issa Sarkho — celui-là même qui a été démis de ses fonctions. Cet homme bénéficie manifestement d’un soutien, car depuis son arrivée à l’UAM, il a gravi les échelons à une vitesse étonnante jusqu’à atteindre le poste de directeur. J’espère simplement que tout cela n’est pas un prétexte pour lui permettre de récupérer rapidement le poste de recteur ou de vice-recteur , alors même qu’il y a des personnes plus gradées que lui. En tout cas, l’intérimaire, à mon avis, fait partie du coup.
NOUS NE POUVONS RESTER MUETS FACE À L’INJUSTICE. UN ENSEIGNANT QUI S’EST TOUJOURS BATTU POUR LES ÉTUDIANTS, QUI A CHERCHÉ DES PARTENARIATS ET DES OPPORTUNITÉS POUR NOTRE AVENIR, NE MÉRITE PAS D’ÊTRE LIMOGÉ. NOUS DÉFENDONS LA JUSTICE, LA TRANSPARENCE ET LA RECONNAISSANCE DU TRAVAIL BIEN FAIT.
NOUS DISONS NON À UNE DÉCISION INJUSTE, NON À L’OUBLI DE CEUX QUI ŒUVRENT POUR NOUS.
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