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L'AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Auteur: AFP

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Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à "autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza", après 21 mois de guerre.

"Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie", indiquent l'Agence France-Presse, l'américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.

"Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place", insiste ce texte.

Ces médias internationaux se disent "profondément préoccupés par la situation" de leurs journalistes à Gaza, "qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d'eux-mêmes". "Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu'ils couvrent", soulignent-ils.

L'ONU et les ONG ont poussé un cri d'alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s'est défendu en affirmant qu'il n'était pas responsable des pénuries.

Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d'eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.

"Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique" des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l'AFP et "leur situation est aujourd'hui intenable", affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les "voir mourir".

Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d'instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d'habitants de Gaza, notamment en détournant l'aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.

- Pression internationale croissante -

Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.

Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu'Israël cesse d'affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza.

"Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d'autres journalistes arriveraient pour les épauler", a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué.

Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l'extérieur y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.

Pour la France, le "risque de famine" à Gaza est "le résultat du blocus" imposé par Israël.

"Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas", a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d'empêcher la distribution et de piller l'aide.

Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Pour sa part, l'ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que "l'armée d'Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l'exercice de leurs fonctions", dans la bande de Gaza.


Auteur: AFP
Publié le: Jeudi 24 Juillet 2025

Commentaires (5)

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    Xeme il y a 1 mois

    Et ce sont ces idiots utiles au service du satanisme, qui n'avaient pas accès à Gaza, qui nous informaient sur ce qui s'y passait. Et gare à celui qui émet un doute sur ce qu'ils racontent sans l'avoir vu, toujours des trolls sont postés en commentaire pour lui tirer dessus.
    Nous avons un système satanique à comprendre, et aussitôt Israël s'écroulerait automatiquement. C'est tout ce qu'ils cherchent à empêcher.

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    il y a 1 mois

    On s en balance. C est vous dans vous.

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    il y a 1 mois

    On s en balance. C est vous dans vous.

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    BEBERT il y a 1 mois

    promts a attaquer les pays dits faible en les bombardant ou en leur imposant des sanctions...............................un exemple bambouli !!
    gere tes guenons, tes pirogues et tes talibés, merci ..

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    peace il y a 1 mois

    un pays ( israel ) qui defie le monde entier , c'est juste ahurissant , ces memes occidentaux qui sont promts a attaquer les pays dits faible en les bombardant ou en leur imposant des sanctions , aucun etre humain digne de ce nom ne peut cautionner ce qui se passe a gaza , affamer volontairement une population , c'est juste inhumain , l'etre humain se comporte parfois pire qu'un animal .Par moment je me demande qu'est ce qui se passe ? pourquoi tant de haines entre humains ? what is going on in gaza is just unacceptable , quand on reste 24 heurs sans manger , c'est tres difficile de supporter ca a fortiori des gens qui restent des jours sans nourriture .

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