CROUS de Ziguinchor : les délégués dénoncent la gestion du Dr Salif Baldé
Le climat social s’est tendu au Centre régional des œuvres universitaires sociales de Ziguinchor (CROUS/Z). Réunis en assemblée générale, les membres du collège des délégués ont dénoncé la gestion jugée opaque du directeur, le Dr Salif Baldé.
Selon leur coordonnateur, Landing Goudiaby, la nouvelle direction invoque des difficultés budgétaires pour justifier la non-régularisation d’agents en contrat à durée déterminée, la réduction du personnel temporaire et la précarisation de certaines fonctions.
« Nous avons cru à ce discours et soutenu la demande d’augmentation du budget. Mais aujourd’hui, nous constatons que de nouveaux recrutements sont effectués au détriment de travailleurs en attente de régularisation », déplore-t-il.
Les délégués dénoncent aussi des mutations jugées arbitraires, la mise à l’écart d’agents affectés sans tâches précises et la perte de leurs avantages, plongeant plusieurs employés dans des difficultés financières.
Autre motif d’indignation : le non-reversement des cotisations à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale, malgré les prélèvements à la source. « Depuis six mois, les agents ne perçoivent rien. C’est inacceptable », s’insurge M. Goudiaby.
Le collège affirme avoir épuisé les voies de médiation, notamment auprès de l’inspection du travail, et laisse désormais le relais aux syndicats, qui pourraient envisager un mouvement de grève.
Contacté, le directeur du CROUS/Z, Dr Salif Baldé, a indiqué être en déplacement et a renvoyé vers son service de communication. Selon des sources internes, il devrait réagir à son retour.
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