L’objectif est clairement affiché. La Côte d’Ivoire entend assurer 100% de la première transformation de sa récolte cacaoyère annuelle d’ici 2030. Afin d’atteindre ce but, le pays a créé depuis quelques années, plusieurs unités de broyage de cette graine.
Le jeudi 26 juin dernier, le Vice-Président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné a inauguré un complexe industriel au Nord d’Abidjan. Dénommé Transcao PK 24, ce parc sis à Akoupé-Zeudji, est construit sur une superficie de 21 hectares. Il est composé d’une usine de broyage de cacao de 50 000 tonnes, d’un entrepôt de stockage d’une capacité de 160 000 tonnes, d’un centre de formation aux métiers du cacao et du chocolat, et d’un bâtiment administratif, le tout pour un investissement de 130 milliards de FCFA.
Dans 2 ans, Transcao CI aura « une capacité installée annuelle cumulée de broyage de 210 000 tonnes »
Il s’ajoute au premier site de Transcao CI, Transcao Seweke, sis à San Pedro et qui a également une capacité de transformation de 50 000 tonnes. Au total, Transcao CI a une capacité de transformation de 100 000 tonnes.
Selon le Directeur général du Conseil du Café-Cacao, Kone Brahima Yves, la Société ivoirienne spécialisée dans la transformation du cacao aura dans « 2 ans une capacité installée annuelle cumulée de broyage de 210 000 tonnes, du fait de l’extension des lignes de production actuelles ».
« Avec environ 750 000 tonnes de fèves transformées localement, la Côte d’Ivoire dépasse désormais les Pays-Bas »
Présent à l’inauguration de ce parc industriel, le ministre ivoirien de l’agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani a déclaré que son pays dépasse désormais la Hollande, en termes de transformation locale de cacao.
« Avec environ 750 000 tonnes de fèves transformées localement, la Côte d’Ivoire dépasse désormais les Pays-Bas. Notre capacité annuelle de broyage s’élève à 1 065 000 tonnes » a déclaré l’autorité.
Aujourd’hui, environ 42% de la récolte cacaoyère annuelle de la Côte d’Ivoire, est transformée sur place. L’exécutif ivoirien doit très certainement mettre les bouchées doubles pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé pour 2030.
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