Le Sénégal et la France, histoire commune ?
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Le Sénégal et la France, histoire commune ?
Dans une note rendue publique ce lundi 13 octobre, le leader du mouvement Sénégal Bi Ñu Bokk, Barthélemy Dias, a réagi à la dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s, déplorant ainsi la suspension du programme du FMI.
Invité à l’émission "Seneweb Éco", ce dimanche 12 octobre 2025, l’économiste et ancien banquier, Cheikh Ahmed Tidiane Diop, a fait une critique profonde du franc CFA et de la politique monétaire de la BCEAO.
« Ce n'est pas sans une profonde émotion que j'ai quitté la prison de Rebeuss après ma visite à Badara Gadiaga.
Le journaliste Abdou Karim Mbacké Ndiaye (Dakaractu) en lice pour le Prix d’excellence du leadership local
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
L'ouverture des classes est un moment de grand stress pour nombre de parents d'élèves salariés, mais plus pour le monde informel devant faire face à la cherté de la vie, à l'enfer des fournitures scolaires et des frais d'inscription.
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Intelligence artificielle : les religions doivent bâtir un rempart éthique face à la révolution numérique
L’alerte d'Alioune Tine, après la visite de Yacine Fall : « Rebeuss est devenue une poudrière »
Maria, une Vénézuélienne de 38 ans, est arrivée à Tirana en novembre 2024.
Donald Trump a donné vendredi au Hamas jusqu'à dimanche à 22h00 GMT pour accepter son plan de paix pour Gaza, qu'il a présenté comme un accord "de la dernière chance" pour mettre fin à deux ans de guerre dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste avait annoncé auparavant avoir encore besoin d'"un peu de temps" pour examiner le plan, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit soutenir.
"L’Afrique au cœur" : Macky Sall décrypte les dilemmes du Sénégal et du continent
« Nous vivons des moments de fortes incertitudes » : Bassirou Diomaye Faye et le spectre d'un nouveau conflit mondial
Dans sa prestation à l'ONU, le président américain a averti l'Europe que les politiques en matière d'immigration et de climat détruisaient son patrimoine et provoquaient un "désastre absolu".
Lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies ce mardi, le président américain Donald Trump a lancé une charge virulente contre le maire de Londres, Sadiq Khan, premier musulman à diriger une capitale occidentale.
Invité du Jury du Dimanche, le Dr Seydou Bocoum, vice-président et directeur scientifique au Laboratoire de recherche économique et monétaire (LREM), a livré une analyse critique de l’économie sénégalaise.
Tentative de vol à la Cité Alioune Sow : piégées par la victime, deux jeunes femmes tombent
La justice zambienne a condamné, lundi, deux hommes, un citoyen zambien et un ressortissant mozambicain, à deux ans de prison avec travaux forcés pour avoir tenté d’assassiner le Président Hakainde Hichilema à l’aide de pratiques de sorcellerie.