C'était en présence des autorités de Thiès.
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C'était en présence des autorités de Thiès.
Pendant l’examen du budget du ministère des Sports et de la Jeunesse, Me Abdoulaye Tall...
Corruption, instabilité et pauvreté ont favorisé l'implantation de narcotrafiquants en Guinée-Bissau, théâtre mercredi d'un coup d'état justifié par les militaires par la menace d'une déstabilisation impliquant des "barons de la drogue" et qui jette une lumière crue sur les liens troubles entre trafic, politiciens et armée, aggravant l'instabilité politique.
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) du Royaume du Maroc a démantelé, le 25 novembre 2025, un important réseau impliqué dans le trafic international de stupéfiants sur les plages proches de Casablanca.
Fatick : Plus de 15 t de drogues et produits prohibés incinérées par la brigade régionale des stupéfiants
Les policiers du commissariat central de Mbour ont procédé, ce mercredi vers 18 heures, à l’interpellation de L. Niang, un plombier de 28 ans domicilié à Thiocé Ouest.
La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Keur Massar a démantelé un important réseau de trafic de drogue
Une opération de la Brigade de recherches du Commissariat d’Arrondissement des Parcelles-Assainies a permis, ce mercredi vers 15 h, l’interpellation du charretier I. Diallo, né en 2003, surpris en possession de trente et un (31) cornets de chanvre indien.
Guinée-Bissau, Etat failli à l'existence menacée*
Grand Yoff : Un trafiquant arrêté avec deux boules de haschich près de la grande mosquée
La Brigade Régionale des Stupéfiants de Kaolack, relevant de l’OCRTIS, a réussi un beau coup, ce vendredi 24 octobre
États-Unis : polémique après la diffusion des noms et photos de Sénégalais arrêtés à New York
Amadou Séga Keïta : « La traite des personnes à Kédougou exige une réponse efficace et rapide »
Ngouda Fall Kane : « Moi, Wade et la Centif » (2/2)
La vigilance douanière aux frontières sénégalaises continue de porter ses fruits dans la lutte contre le trafic international de drogue
Dans le cadre de la lutte continue contre le trafic de stupéfiants, les agents de la Brigade spéciale d’intervention et de protection (BSIP) du commissariat central de Kamsar ont procédé, ce lundi 13 octobre 2025, à l’arrestation d’une femme en possession d’un ballot de chanvre indien d’un poids total de 62 kilogrammes.
Trump annonce que six narcotrafiquants ont été tués dans une nouvelle frappe au large du Venezuela
Haschich : un réseau Maroc-Sénégal-Guinée-Bissau démantelé, le cerveau identifié
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.