Tour d'Europe des stades: Liverpool sous pression, le Barça décimé, Klassiker en Allemagne
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Tour d'Europe des stades: Liverpool sous pression, le Barça décimé, Klassiker en Allemagne
Présidentielle au Cameroun: cinq recours au conseil constitutionnel, aucun de Tchiroma
France: Booba en garde à vue, après une plainte pour harcèlement de Gims
Une performance qui témoigne de la solidité d’un groupe alliant talent, expérience et jeunesse.
Demi-finales tournoi UFOA-A U17 : Les Lionceaux visent une qualification pour la CAN, face à la Guinée-Bissau
Alimenter l’avenir, tel est le slogan de la GITEX Global, qui se tient à Dubaï du 13 au 17 octobre
L’affaire des deux sourds-muets a attiré toute l’attention du tribunal. Il a fallu la présence d’une interprète pour permettre à M. Ba et B. Diouf de revenir sur les faits qui les ont traînés à la barre du tribunal des flagrants délits de Mbour.
Assemblée nationale : El Malick Ndiaye n’a pas tenu une promesse, et ça dure depuis plus trois mois
Face au Kosovo ce lundi, la Suède s'est inclinée pour la 3e fois en 4 matches de qualifications pour la Coupe du monde 2026. Dernière du groupe B, elle devra espérer un concours de circonstances pour accrocher les barrages.
Le principal opposant en Guinée-Bissau, l'ex-Premier ministre Domingos Simoes Pereira, ne figure pas parmi les candidats autorisés à se présenter à l'élection présidentielle du 23 novembre, selon une liste provisoire incluant le chef de l'État sortant Umaro Sissoco Embalo et publiée lundi par la Cour suprême.
Un contingent militaire d'une importante base située près de la capitale malgache a appelé, dans une vidéo diffusée samedi, à la désobéissance...
La menace de licenciements massifs dans les services fédéraux est brandie par Donald Trump depuis le début du blocage budgétaire dont la majorité républicaine et l’opposition démocrate se renvoient la faute
La paralysie budgétaire aux Etats-Unis dure depuis une semaine, et des fonctionnaires ont déjà commencé à demander des prêts pour faire face à l'absence de paie pendant cette période.
La procureure générale de l'Etat de New York Letitia James, opposante déclarée de Donald Trump qui réclamait des poursuites à son encontre, a été inculpée jeudi par un grand jury fédéral en Virginie.
Affaire Madiambal Diagne : Sa famille emprisonnée, ses avocats crient à la persécution politique
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Au Mali, chaque entrée dans Bamako de camions-citernes escortés par l'armée est désormais un exploit, conséquence d'un blocus jihadiste en cours depuis un mois sur le carburant importé des pays voisins et dont la pénurie commence à perturber fortement ce pays sahélien enclavé.
Salimata Dieng a été démise de ses fonctions de chargée de mission à la Présidence de la République.
« Je voulais vraiment en finir » : le candidat exclu du Bac raconte sa tentative de suicide