Alors qu’il visitait récemment les postes militaires de Lamin Koto et de Farafenni, le chef d'État-major de la Défense de Gambie, le général Mamat O Cham a déploré l’insécurité grandissante au niveau des localités frontalières du pays.
« Le défi le plus urgent pour notre sécurité nationale, réside dans les cas constant de vols à main armée, notamment dans nos villages frontaliers. Partout où nous allons, les gens expriment leur crainte pour leur vie et la sécurité de leurs biens » a déclaré le haut gradé aux soldats.
Il faut « tirer pour tuer »
Le mode opératoire de ces hors la loi est connu. « Ils attendent le jour de Lumo (jour du marché) et une fois la nuit tombée, pendant que tout le monde dort, ils débarquent, armés de couteaux ou de fusils de chasse, et terrorisent les paisibles citoyens, leur prenant tout » informe le général.
Pour venir à bout de ces malfrats, le responsable militaire a pris une décision radicale : « En tant que soldats, vos ordres ne sont pas de négocier. Si quelqu’un attaque un village ou un magasin gambien, avec un fusil ou une arme blanche dans l’intention de voler et que vous le surprenez, (il faut) tirer pour tuer, sans autre forme de procès ».
Mamat Cham estime que les soldats doivent être capables d’utiliser les tactiques militaires apprises lors de leur formation pour se rapprocher suffisamment des voleurs afin de les neutraliser.
Quiconque prend les armes pour voler des gens est un ennemi du peuple et du pays et doit être traité comme tel, a poursuivi le général, selon les propos rapportés par The Standard.
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