Le continent africain dispose d’un potentiel inestimable, avec ses millions d’hectares de terres arables. Ce ne sont pas de grandes régions agricoles qui y manquent. À cela s’ajoute un potentiel hydrique extraordinaire, avec notamment de grands fleuves et cours d’eau, tels que le Congo, le Nil, le Sénégal, le Zambèze…
On assiste justement à un engouement international pour l’acquisition de terres en Afrique par des investisseurs venant de Chine, d’Inde, du Qatar, d’Arabie saoudite, mais aussi d’Europe et d’Amérique. Mais il ne faut pas s’y méprendre, entre la Chine et l’Inde qui sont à la recherche de terres pour nourrir leurs populations et le fait que nous soyons 1 milliard d’individus pour mettre sur le marché 500 millions de tonnes de produits alimentaires, les résolutions sont rapidement prises. De tels chiffres, bien en deçà de l’autosuffisance alimentaire, concourent-ils à la paix en Afrique ? Voilà mon propos : il s’agit de nourrir l’Afrique.
De mon point de vue, pour ce faire, il est important de se baser sur deux critères essentiels, à savoir la location même sur une longue durée et non la vente aux investisseurs étrangers, mais aussi sur la conditionnalité de réserver une quote-part des productions aux consommateurs locaux. Si ces paramètres sont pris en considération, l’Afrique pourra capitaliser sur ce potentiel inestimable, en mesure d’en faire un continent prospère et d’installer la paix durablement.
1 Commentaires
Xel-kom
En Octobre, 2014 (00:38 AM)Participer à la Discussion