Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, défendra demain vendredi, en séance plénière, devant l’Assemblée nationale le projet de loi n°14/2015 relatif aux universités publiques. En cas d’adoption de la loi sans une révision de l’article 3 relatif à l’admission des bacheliers, le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) entend paralyser les universités publiques pour obtenir gain de cause.
Revoilà le projet de loi n°14/2015 relatif aux universités publiques ! Elle, qui a connu de fortes résistances de la part des acteurs de l’Enseignement supérieur, retourne à l’Assemblée nationale après une première adoption, le 26 décembre 2014. En cas d’adoption encore par les députés, ce vendredi 18 décembre, le syndicat autonome d’Enseignement supérieur (Saes) compte durcir le ton après avoir organisé une cérémonie d’incinération de la loi cadre dans les universités publiques, lundi 2 février 2014. Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, paralyseront les universités publiques en boudant les cours de la licence 1.
“ Si les députés adoptent la loi sans une révision de l’article 3 relatif à l’admission des bacheliers, les universités seront paralysées. Nous allons demander aux militants de s’abstenir de prendre les charges horaires en Licence 1”, a soutenu Yankhoba Seydi. Face à ce qu’ils considèrent de loi «auto-homicide», le coordinateur de Saes de Dakar exige un retour à l’orthodoxie où l’orientation des nouveaux bacheliers relève d’une prérogative académique. “Les facultés reçoivent des bacheliers qu’elles ne connaissent même pas. La prérogative des départements de gérer les orientations est gérée par la loi 94/79. On doit revenir sur cette disposition”, exige M. Seydi. Non sans avoir précisé que “dans les accords signés avec le gouvernement, nous étions d’accord que l’article 3 de la loi cadre qui a été retirée, fera l’objet d’un atelier pour s’entendre sur l’admission des bacheliers”.
“ Le ministère nous a servi un atelier sur la plateforme campusen, et non sur l’article 3 de la loi relative à l’orientation des bacheliers. Cet atelier ne s’est jamais tenu. C’est l’orientation de tous les bacheliers qui les intéresse, sans chercher à savoir les capacités d’accueil des universités. L’université Gaston Berger de Saint Louis est un exemple”, a-t-il regretté.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait, rappelons-le, annoncé la promulgation de la loi cadre n°31/2014 relative à la gouvernance universitaire qui est de fait passé par tout le circuit gouvernemental.
« Elle a été adoptée en conseils des ministres. La promulgation de la loi est un acte constitutionnel. Les discussions sont toujours ouvertes. Nous leur avons rappelé les décrets d’applications pour la loi cadre», avait-il soutenu devant les journalistes.
En rangeant aux oubliettes les décrets d’application qui, dit-il, ne sont pas au-dessus d’une loi, le chargé des revendications du Saes, Moustapha Sall, soutenait sans ambages que « les déclarations du ministre ne nous intéressent pas. Nous sommes déterminés pour que la loi fasse l’objet d’une relecture. On ne changera pas de positions. C’est une détermination de toute la communauté universitaire à combattre cette loi », a soutenu M. Sall.
Revoilà le projet de loi n°14/2015 relatif aux universités publiques ! Elle, qui a connu de fortes résistances de la part des acteurs de l’Enseignement supérieur, retourne à l’Assemblée nationale après une première adoption, le 26 décembre 2014. En cas d’adoption encore par les députés, ce vendredi 18 décembre, le syndicat autonome d’Enseignement supérieur (Saes) compte durcir le ton après avoir organisé une cérémonie d’incinération de la loi cadre dans les universités publiques, lundi 2 février 2014. Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, paralyseront les universités publiques en boudant les cours de la licence 1.
“ Si les députés adoptent la loi sans une révision de l’article 3 relatif à l’admission des bacheliers, les universités seront paralysées. Nous allons demander aux militants de s’abstenir de prendre les charges horaires en Licence 1”, a soutenu Yankhoba Seydi. Face à ce qu’ils considèrent de loi «auto-homicide», le coordinateur de Saes de Dakar exige un retour à l’orthodoxie où l’orientation des nouveaux bacheliers relève d’une prérogative académique. “Les facultés reçoivent des bacheliers qu’elles ne connaissent même pas. La prérogative des départements de gérer les orientations est gérée par la loi 94/79. On doit revenir sur cette disposition”, exige M. Seydi. Non sans avoir précisé que “dans les accords signés avec le gouvernement, nous étions d’accord que l’article 3 de la loi cadre qui a été retirée, fera l’objet d’un atelier pour s’entendre sur l’admission des bacheliers”.
“ Le ministère nous a servi un atelier sur la plateforme campusen, et non sur l’article 3 de la loi relative à l’orientation des bacheliers. Cet atelier ne s’est jamais tenu. C’est l’orientation de tous les bacheliers qui les intéresse, sans chercher à savoir les capacités d’accueil des universités. L’université Gaston Berger de Saint Louis est un exemple”, a-t-il regretté.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait, rappelons-le, annoncé la promulgation de la loi cadre n°31/2014 relative à la gouvernance universitaire qui est de fait passé par tout le circuit gouvernemental.
« Elle a été adoptée en conseils des ministres. La promulgation de la loi est un acte constitutionnel. Les discussions sont toujours ouvertes. Nous leur avons rappelé les décrets d’applications pour la loi cadre», avait-il soutenu devant les journalistes.
En rangeant aux oubliettes les décrets d’application qui, dit-il, ne sont pas au-dessus d’une loi, le chargé des revendications du Saes, Moustapha Sall, soutenait sans ambages que « les déclarations du ministre ne nous intéressent pas. Nous sommes déterminés pour que la loi fasse l’objet d’une relecture. On ne changera pas de positions. C’est une détermination de toute la communauté universitaire à combattre cette loi », a soutenu M. Sall.
4 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (19:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:10 PM)seukeu waay
Anonyme
En Décembre, 2015 (22:20 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (08:27 AM)le « Soleil », « Walf Grand Place » racheté par Serigne Mboup, par ailleurs président de l’union des chambres de commerce du Sénégal ; « Direct Infos », sous la coupole de l’homme d’affaires Cheikh Amar et du Directeur général du Port autonome de Dakar, Cheikh Kanté ; « L’Observateur », qui appartient à son ministre-conseiller Youssou Ndour ; « Libération », propriété de son secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye ; « Le Populaire » de son allié Bara Tall, leader du mouvement « Yémalé » ; « Le Témoin » sous la coupe de Abdoulaye Bamba Diallo qui est, comme le patron du « Quotidien, Madiambal Diagne, un de ses « journalistes » ; « Rewmi », qui appartient à Mbagnick Diop, le président du Mouvement des entreprises du Sénégal, qui tient à plaire à tous les régimes, « L’As », puisque son Directeur Thierno Talla est le frère du Directeur de la Rts Racine Talla,« L’Enquête » de Mamoudou Wane, la gazette de Abdou Latif Coulibaly
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