"Il ne s’agit de faire le bilan de huit ans de pouvoir. Mais de réfléchir sur la manière dont les Sénégalais ont été gouvernés pendant les quarante-huit années de notre accession à la souveraineté internationale".
De même, le député a rappelé que ces assises ne sont pas celles du « Front Siggil Sénégal » mais de tous les Sénégalais mus par le devenir du pays.
Selon M. Dièye, les leaders du « Front Siggil Sénégal » ont lancé l’idée mais en même ils ont eu l’intelligence de « s’ouvrir et de se minorer à l’intérieur des assises nationales ». C’est la raison pour laquelle son parti a décidé de prendre part à ces assises, a-t-il expliqué, soulignant que « le principe de la pensée unique n’est pas viable ».
De l’avis Cheikh Bamba Dièye, la manière dont les Sénégalais sont gérés pose problème, de même que la manière dont l’homme politique sénégalais (au pouvoir) se comporte dans la vie de tous les jours. « Si le Sénégal est bien géré qui sera le gagnant ? Certainement les Sénégalais mais le mérite reviendra au premier d’entre eux, c’est-à-dire, le chef de l’Etat. »
« Quand on peut s’ouvrir à des extra-nationaux pour discuter des problèmes du Sénégal, on peut le faire avec des nationaux qui sont quotidiennement confrontés aux réalités du pays », a estimé Cheikh Bamba Dièye. Aussi, demeure-t-il convaincu que le pouvoir en place prendra part à ces assises. Ce qui lui permettra « d’apaiser » ses craintes sur les véritables objectifs de cette initiative et peut-être d’élever le niveau des informations sur le débat.
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