Ziguinchor, 27 avr (APS) - ’’La Génération du concret’’, un mouvement politique dirigé par Karim Wade, le fils du chef de l’Etat, est au stade actuel ‘’un esprit’’, a estimé samedi à Ziguinchor (sud), Assane Bâ, conseiller spécial du président de la République.
’’Il n’y a pas d’organisation formelle, hiérarchisée, verticale de la +Génération du concret+’’, a-t-il dit en réponse à la question de savoir qu’elle est la place qu’il occupe au sein de ce mouvement.
’’Qui peut vous dire qu’il a un document dans lequel il y a un bureau politique de la +Génération du concret+ ? Qui peut vous dire qu’il a un document où il y a des cartes de membres de la +Génération du concret+ ? Il n’y en a pas, y en a pas’’, a-t-il déclaré avec force.
De ce point de vue, ‘’+la Génération du concret+, à ce stade, c’est un esprit’’, a-t-il estimé, précisant : ‘’il y a une personne, c’est Karim Wade qui est en train de faire un excellent travail, qui a des résultats, et toute une génération qui se reconnaît dans ce qu’il est en train de faire, dans la manière dont il le fait, dans la direction dans laquelle il veut faire ces choses’’.
Selon Assane Ba, toute personne partageant ce sentiment, peut aussi se réclamer du mouvement. Les problèmes de poste de n°1 ou n°2, ‘’ ce sont des histoires qu’on retrouve peut être dans d’autres cadres ou dans d’autres façons de faire’’, a-t-il fait observer.
A l’opposé, +la Génération du concret+, ‘’ce sont des amis, des frères qui, ensemble, à un moment précis de l’histoire de ce pays, se sont dits : nous aussi, on a notre part d’engagement, par rapport à ce pays, par rapport à ce que le président est en train de faire, par rapport à ce qu’il a envie de faire’’.
’’C’est une génération morale, c’est une génération d’esprit, c’est une génération d’engagement, mais il n’y a pas de formalisme organisationnel. On n’en est pas là, ce n’est pas à l’ordre du jour’’, a-t-il fait remarquer.
Soulignant qu’il faut éviter de créer des ‘’problèmes là où il n’y en a pas’’, il a affirmé qu’il aurait ‘’voulu un autre débat’’.
’’L’autre débat, c’est quel est le projet de société, quelles sont les valeurs de référence. Où voulons-nous aller, avec qui, avec quels responsables, avec quelle éthique de responsabilité. Voilà le vrai débat’’, a-t-il souligné.
Il a appelé à une élévation du niveau du débat, soulignant qu’il faut éviter de ramener celui-ci à des sujets ‘’terre à terre’’. ‘’ (…). Nous, nous attendons des journalistes qu’ils disent aujourd’hui la crise mondiale dans laquelle on est, quelle est la position des gens qui se réclament de la Génération du concret. Et, quand on parle de Zone économique spéciale, quelle est la vision de Karim derrière... (…)’’.
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