Suite à la réunion de la Direction politique exécutive (Dpe) de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), nous avons pu joindre au téléphone le secrétaire de ce parti, M Djibo Kâ. M Kâ s’est fortement réjoui du vote par l’Assemblée nationale de la loi sur la parité et de la décision de sa mise en œuvre dès les élections législatives prochaines. D’ailleurs, M. Djibo Kâ a tenu à rappeler que son parti a opté pour la parité depuis sa création et, mieux, s’est inscrit dans son programme.
Toutefois, le souhait du secrétaire général de l’Urd est qu’on aille plus loin concernant cette imposante composante de notre population, les femmes. Ce qu’il propose à cet effet, c’est que cette loi sur la parité soit traduite en disposition constitutionnelle, irréversible, comme l’est la forme républicaine de l’État. M. Kâ propose, par ailleurs, que l’on réfléchisse déjà sur cette question, en rapport avec les élections locales, également en vue. De l’avis du secrétaire général de l’Urd, la question de la parité n’est pas d’ordre sentimental, affectif, une question de mode.
Pour lui, c’est plutôt une exigence démocratique, un problème de société et d’équité. Démocratique parce que les femmes constituent la majorité d’entre nous, d’où leur droit au moins à la parité ; c’est un problème de société parce que nous sommes dans un système moderne qui postule l’égalité des citoyens sans considération de leur sexe, de leur race ou religion. C’est enfin un problème d’équité, soutient Djibo Kâ, car les femmes tiennent des foyers, l’économie, la culture et les traditions. Et le secrétaire général de l’Urd de saluer une fois encore le vote de la loi par l’Assemblée nationale à laquelle il rend un hommage mérité.
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