La section FRAPP/Ziguinchor a réagi à la sortie de la maire. Et c'est pour rejeter les accusations qu'elle juge "calomnieuses". Les camarades de Guy Marius Sagna disent déplorer qu'au lieu d'exposer ses réalisations, la mairie se livre à "polémiques stériles", alors que les populations attendent des résultats concrets. "Nous appelons à une reprise urgente des projets municipaux à l'arrêt", lit-on sur le communiqué de la section FRAPP rendu public par le coordonnateur Cheikh Almakhtoum Sy.
Ces projets concernent la réhabilitation du stade Jules François Bertrand Bocandé et du marché Mariama Diédhiou ; la réfection et la construction des cimetières, mettant en exergue le mur de clôture du cimetière de Santhiaba. Le FRAPP demande au maire et à son équipe de se pencher sur les inondations récentes au niveau des quartiers Belfort, Santthiaba et Escale, le curage des caniveaux sur les deux voies de Kandé Baneto, la reprise des lotissements stoppés au niveau des quartiers Diabir, Kandialang, cité Peuls et Djibock depuis 2022, entre autres.
En outre, les camarades de Guy Marius Sagna dénoncent une "manœuvre grossière qui consiste à occulter délibérément l'engagement militant de Tom Mbodj au sein du parti Pastef, pour ne retenir que son appartenance au FRAPP". Une tentative de stigmatisation sélective, selon la coordination de FRAPP qui affirme que cette tentative "malhonnête" est " révélatrice d'une volonté de diviser les forces vives du changement ".
Et pour que nulle n'en ignore, le FRAPP/Ziguinchor souligne que le camarade Amadou Tom Mbodj "s'est exprimé en tant que citoyen libre de la commune de Ziguinchor, militant de la première heure de la révolution démocratique, porteur d'exigences légitimes sur la gestion des affaires de la cité".
In fin, il rappelle que "questionner (sur) la gestion des biens publics est un droit fondamental".
Auteur: Max Euclide KANFANY Correspondant à Ziguinchor.
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