L’Alliance des forces de forces de progrès (Afp), qui s’est exceptionnellement réunie hier, lundi 15 janvier, « invite, avec force, tous les patriotes sénégalais, à quelque niveau qu’ils se situent, à se mobiliser pour veiller à ce que le calendrier électoral soit scrupuleusement respecté et à ce que les élections à venir se déroulent dans la transparence, dans la régularité et sous le contrôle contradictoire de tous les acteurs politiques concernés », lit-on dans un communiqué de presse daté du même jour.
Les camarades de Moustapha Niasse qui présidait la séance extraordinaire « mettent devant leurs responsabilités le Président de la République, le Ministre de l’Intérieur et le Gouvernement et ne leur reconnaît aucun droit pour, par des faux - semblants, fausser les données du calendrier électoral, par la manipulation des dates ou par tout autre subterfuge ». Et d’ajouter : « Talonné par des problèmes de survie, le gouvernement ne fait rien pour rassurer les Sénégalais quant à sa volonté et sa capacité d’organiser des élections crédibles, transparentes et avec, comme le dit le Président de la République mais sans y croire, « zéro contestation ».
Les « Progressistes » considère que « ce dossier depuis la signature par le chef de l’Etat du décret incriminé jusqu’à l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur concernant le report, sine die, des élections législatives, a été inspiré par une volonté manifeste de sabotage du processus électoral. Et l’acte pernicieux a été posé par le pouvoir d’Etat qui cherchait un prétexte pour prolonger les délais fixés pour les élections ».
Les camarades de Moustapha Niasse déplorent la lenteur dans la distribution des cartes d’électeurs, dans les régions, laquelle « crée l’angoisse et occasionne des questions demeurées encore sans réponse, sur les motivations véritables de ce lourd handicap ». Et de renchérir : « Il ne fait aucun doute que si cette situation perdure, le préjudice qui en résultera empêchera de nombreux citoyens de voter, ce qui, véritablement, est le but recherché par le pouvoir en place. En tout état de cause, quel que soit le cas de figure, l’AFP tient pour illégal tout acte tendant à fixer de nouvelles échéances contraires aux dispositions de la Constitution ».
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