La mise en place de nouvelles règles du jeu, à tous les niveaux de la vie nationale, c ’est ce que proposent les Assises nationales dans ses conclusions désormais publiques. Après le Général Mouhamadou Lamine Keïta, coordonnateur des Assises nationales, qui a expliqué le processus par lequel les travaux ont été menés sur l’ensemble du territoire national, des membres du bureau des Assises, vont successivement prendre la parole.
A l’image d’Abdou Salam Fall, secrétaire général de la Commission scientifique des Assises nationales, qui va indexer une « crise des valeurs » multiforme. Liée, selon le compte-rendu fait par ce dernier, « à la déliquescence du système de référence ». Ce qui créé un « individualisme plus marqué », où les solidarités s’essoufflent. Créant ainsi l’exclusion des circuits de distribution, de larges franges de la populations. La crise des valeurs est aggravée par la croissance économique jugée « insuffisante pour faire reculer la pauvreté ».
Toutes choses qui créent une « vulnérabilité du Sénégal par rapport au contexte international ». Plusieurs scénarii ont été esquissés. Qui renseignent les voies que peuvent prendre le Sénégal et qui donnent des résultats différents. Aussi, l’index a-t-il été mis sur le « scénario pessimiste » qui se décline, dans un contexte d’après Locales, par l’aggravation de la corruption, l’impopularité des dirigeants, la crise économique... Un scénario à conjurer absolument, selon les responsables des Assises nationales. Qui estiment que le Sénégal a intérêt à s’engouffrer dans la brêche d’un progrès durable, en conjurant les contre-valeurs, la corruption, la mal-gouvernance, le pilotage à vue etc. A suivre…
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