Depuis quelques années, le Sénégal occupe une place peu honorable dans les classements des organismes qui jaugent le niveau de corruption et de bonne gouvernance des États. Ce, en dépit de l'existence d'un arsenal institutionnel pour lutter contre ce fléau des temps modernes. Parallèlement, la société civile s'active pour dénoncer ces manquements qui portent préjudice au plus grand nombre, explique Walf Fadjri.
Mais, cet activisme accroît ses limites liées à une absence de maîtrise des textes. « Les acteurs non étatiques veulent jouer leur rôle dans la lutte contre la corruption. Mais il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître, nous ne faisons pas toujours les procédures liées aux types d'outils à mettre en pratique quant à la passation des marchés publics. Pour jouer notre rôle de contrôle et de veille, nous devons maîtriser tout ce qui s'articule autour des procédures des marchés publics », reconnaît Mamadou Faye, président de la Plate-forme des Acteurs non étatiques pour le Suivi de l'Accord de Cotonou au Sénégal.
En effet, c'est en renforçant les capacités et les connaissances des acteurs de la société civile sur les principes techniques et les règles de passation des marchés publics que ces derniers pourront exercer utilement leur mission de contrôle citoyen. Pendant trois (3) jours, les acteurs non étatiques prennent part, à Saly, à un atelier de formation sur les règles de passation des marchés publics. Un programme financé par l’Usaid, précise le quotidien.
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Greffe
En Mai, 2013 (11:29 AM)Participer à la Discussion