Jour de vérité, vous êtes contraints de gagner devant le Nigeria pour passer au second tour, la mission n’est pas délicate ?
Ça va être difficile mais je pense qu’avec l’aide de Dieu on peut s’en sortir d’autant plus qu’on a retrouvé ce qui nous avait manqué lors de notre rencontre contre le Ghana. On avait manqué de rythme et le jeu n’était pas ce qu’on attendait de l’équipe. Mais on s’est parlé et on s’est dit des vérités parce que franchement on n’avait pas abordé le match contre le Ghana de la même manière que notre première rencontre. Contre le Zimbabwe on avait montré dès le début qu’on voulait gagner le match et on était très concentré du début à la fin. Contre le Ghana, c’est vrai qu’on avait le même objectif, c’est-à-dire gagner, mais on avait trop pris le match à la légère. Il nous manquait quelque chose. C’est d’ailleurs pourquoi on a souffert. Mais vu la détermination cette fois-ci de mes coéquipiers je suis très optimiste pour le match contre le Nigeria.
Vous allez disputer votre troisième match en coupe d’Afrique devant le Nigeria….
Ce match sera différent des autres rencontres. C’est un autre match même si le contexte est le même, CAN. Pour ce match nous avons une obligation de victoire nous devons gagner à tout prix et sans calcul ni rien. Nous n’avons besoin que de la victoire et rien que la victoire pour se qualifier. Et je pense que le coup est jouable dans la mesure où mes coéquipiers et moi nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout. N’ayez pas de crainte nous sommes prêts pour le combat.
La défaite devant le Ghana n’a pas porté un coup au moral du groupe ?
L’esprit du groupe est plus que jamais bon. Après la séance d’entraînement le coach nous a encore parlé pour nous dire qu’il n’ est pas question de rentrer sitôt. Il n’est pas question de rentrer à ce stade de la compétition. Chacun d’entre nous donnera le meilleur de lui même pour que nous puissions gagner ce match et continuer la compétition. Et je pense que ça va marcher.
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