Selon Rewmi Quotidien, la dame Ndèye Fatou Ndiaye a soutenu que le promoteur immobilier lui avait vendu un terrain
Les taxes propulsent les recettes de l’État à +73,9 milliards FCFA
Le Fonds monétaire international (Fmi) vient de boucler sa mission au Sénégal, dans un contexte très tendu sur le plan budgétaire (Fmi).
Une mission du Fonds monétaire international (Fmi) séjourne actuellement au Sénégal, dans un contexte tendu sur le plan budgétaire.
Le Plan de Redressement Économique et Social (PRES) 2025–2028, dévoilé par le gouvernement sénégalais, ambitionne de mobiliser 6 400 milliards FCFA sur quatre ans via la rationalisation des dépenses, le recyclage d’actifs publics, la fiscalité et des financements endogènes. Cependant, selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-USEG, cette enveloppe reste largement insuffisante face aux besoins réels. Une estimation synthétique révèle un besoin total de 22 480 milliards FCFA sur la période, incluant 5 715 milliards FCFA en 2025 (déficit budgétaire + amortissement + OPEX), 2 925 milliards FCFA de déficits cumulés (2026–2028), et 13 840 milliards FCFA d’amortissement de la dette publique (probablement sous-estimé selon les données du BSDP 2024).
Le Plan de relance économique et social (PRES) du Sénégal, baptisé « Jubbanti Koom », vise à réduire le déficit budgétaire de 12 % du PIB en 2024 à 3 % d’ici 2027, tout en s’appuyant sur trois piliers
Dans un contexte de finances publiques tendues, François Bayrou, le Premier ministre français, a présenté un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros destiné à redresser la trajectoire budgétaire du pays.
Alors que les infrastructures du Sénégal s’étendent et que les ambitions de développement s’affichent avec fierté, les moyens de financement suscitent de vives interrogations. Eurobonds, crédits bilatéraux, emprunts multilatéraux… Derrière les projets du Plan Sénégal Émergent se cache une mécanique financière complexe. En 2025, la dette publique du pays avoisine les 100 % du PIB, avec un service de la dette qui absorbe près d’un tiers des recettes budgétaires de l’État. À l’heure où les échéances s’accumulent, une question s’impose : dans quelle mesure ces flux d’endettement servent-ils réellement l’économie productive et le bien-être collectif ?